Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 54.1 et suivants. En effet, après Doëg l’Édomite, les Ziphiens avaient eux aussi traîtreusement renseigné Saül sur les faits et gestes de David son rival et lui avaient permis de retrouver sa trace. Nous avons ce récit en 1 S 23.19-28 mais un détail essentiel n’y est pas mentionné: c’est cette prière confiante que le roi rejeté a fait monter vers son Dieu à l’heure du danger. Il devrait y avoir ainsi dans la vie du chrétien, au travers de ses circonstances de tous les jours, une « trame » de prières tissée dans le secret entre le Seigneur et lui. C’est ce que nous trouvons par exemple tout au long du livre de Néhémie (Nh 1.11; Nh 2.1-8; Nh 4.1-6; Nh 5.14-19; Nh 6.10-14). Le monde qui n’a pas mis Dieu devant lui (verset 5) et ne peut rien comprendre à la puissance de la prière, attribuera à « un heureux hasard » la manière dont le croyant échappe aux dangers qui le menacent (voyez précisément en 1 Samuel 23.19-28 comment Saül cherche toujours David du côté de la montagne où il ne se trouve pas).

Mais le racheté connaît le nom de Celui qui le délivre de toute détresse et c’est ce nom qu’il célèbre (versets 3, 8, 9). Dieu est son secours, mais de plus, tout au long de l’épreuve, Il soutient l’âme qui pourrait se décourager (verset 6). Les versets 3 et 4 sont des prières motivées par l’affliction qui est exposée au v. 5. Puis au terme du psaume, le suppliant, affermissant son âme dans la pensée qu’il sera exaucé, fait vœu d’offrir la louange à Dieu. Tel peut être évidemment le langage de tout homme de foi. Mais, prophétiquement, nous avons ici l’expression des sentiments du résidu fidèle d’Israël sous l’oppression du roi inique qui vient d’être révélé (Ps. 52 et 53). Et nous savons que, quand l’Éternel mènera ce résidu au désert, aux derniers jours, il lui parlera au cœur, et lui donnera la vallée d’Acor pour une porte d’espérance (Osée 2).

 Sauve-moi, ô Dieu! Comme David était à ce moment placé hors de portée de l’assistance humaine, il doit être compris comme priant pour être sauvé par le nom et la puissance de Dieu, dans un sens emphatique, ou par ceux-ci par opposition aux moyens habituels de délivrance. Bien que toute aide doive finalement venir de Dieu, il existe des méthodes ordinaires par lesquelles il l’étend généralement. Lorsque ceux-ci échouent et que tout séjour terrestre est supprimé, il doit alors prendre le travail en main. C’est dans une telle situation que David s’est enfui dans le dernier asile des saints et a cherché à être sauvé par un miracle de puissance divine. En faisant appel, dans la deuxième partie du verset, à Dieu comme son juge, il affirme sa droiture. Et cela doit nous frapper tous, qu’en demandant la protection divine, c’est une condition indispensable, nous devrions être convaincus de la bonté de notre cause, car cela serait le plus grand blasphème qui soit d’attendre que Dieu patronne l’iniquité. David a été encouragé à prier pour la délivrance par la bonté de sa cause et sa conscience d’intégrité; il n’éprouva pas non plus un seul doute, qu’en représentant cela à Dieu, il agirait comme son défenseur, et punirait la cruauté et la trahison de ses ennemis.

Écoute ma prière, ô Dieu! Le langage exprime son sérieux. Il a été conduit à cette ferveur de supplication par l’extrémité de ses circonstances présentes, à laquelle il est fait allusion dans le verset suivant, où il se plaint d’être entouré d’hommes féroces, barbares et non retenus par le sens de la religion. Il n’était pas nécessaire qu’il informe Dieu d’un fait qui lui était déjà connu; mais il décharge son propre cœur en évacuant la cause de sa peur et de son inquiétude. En appelant ses ennemis étrangers, il semble faire référence à leur barbarie, que ce soit il n’appliquait le nom qu’aux Ziphites ou, en général, à toute l’armée de Saül. D’autres le considèrent, en ce terme, comme faisant état de leur dégénérescence d’enfants d’Abraham; et il est vrai que les Juifs sont maintes fois stigmatisés par les prophètes sous cette forme d’expression, lorsqu’ils s’étaient chassés de l’Église de Dieu par leur débauche ou leur impiété. Mais dans ce passage, il semble être utilisé dans un sens différent. Comme même les ennemis sont habitués, dans une certaine mesure, à respecter les liens de parenté et de relation, David nous ferait remarquer l’inhumanité des hommes qui l’entouraient maintenant, par le fait qu’ils l’ont agressé comme des étrangers, comme des personnes qui ne l’avaient jamais connu, ou comme s’il était né dans une partie éloignée du monde.

Il les appelle aussi terribles,pas puissants, ou puissants, comme certains l’ont rendu; car cela n’atteint pas le sens voulu par David, à savoir qu’ils étaient dépouillés de toute l’humanité et prêts à se précipiter sur lui comme des bêtes sauvages. D’où la peur avec laquelle il recourut à la protection de Dieu. Il ajoute qu’ils recherchaient son âme, pour indiquer que rien ne contenterait leur insatiable cruauté sauf sa vie. Et pour mieux exprimer la nature débridée de leur fureur, il nous dit qu’ils n’avaient aucun respect pour Dieu. La seule chose qui pouvait être supposée, dans les circonstances, agir comme une contrainte sur leur esprit, était la considération qu’il y ait un juge dans le ciel à qui ils étaient responsables de leur conduite; et étant insensible à cela, quelle modération peut-on attendre d’eux?

 Je vous sacrifierai librement. Selon sa coutume habituelle, il s’engage, à condition que la délivrance soit accordée, à en ressentir un sentiment reconnaissant; et il ne fait aucun doute qu’il promet ici aussi de rendre grâce à Dieu, d’une manière formelle, quand il devrait profiter d’une occasion de le faire. Bien que Dieu regarde principalement le sentiment intérieur du cœur, cela n’excuserait pas de négliger les rites prescrits par la loi. Il témoignerait de son sens de la faveur qu’il a reçue, de la manière commune à tout le peuple de Dieu, par des sacrifices, et serait ainsi le moyen d’exciter les autres à leur devoir par son exemple. Et il sacrifierait librement: par lequel il ne fait pas allusion à la circonstance, que les sacrifices d’action de grâce étaient au choix des fidèles, mais à l’empressement et à la gaieté dont il paierait son vœu quand il aurait échappé à ses dangers actuels. La généralité des hommes promet largement à Dieu tant qu’ils sont sous la pression actuelle de l’affliction, mais ne sont pas plus tôt soulagés qu’ils retombent dans cette insouciance qui leur est naturelle et oublient la bonté du Seigneur.

Mais David s’engage à sacrifier librement, et d’une autre manière que l’hypocrite, dont la religion est la progéniture de la servilité et de la contrainte. Le passage nous enseigne qu’en entrant en présence de Dieu, nous ne pouvons rechercher l’acceptation que si nous mettons à son service un esprit volontaire. La dernière clause de ce verset, et le verset qui suit, se réfèrent évidemment à l’époque où le psalmiste avait obtenu la délivrance qu’il cherchait. Tout le psaume, il est vrai, a dû être écrit après sa délivrance; mais jusqu’à ce point, il doit être considéré comme un enregistrement de la forme de prière qu’il utilisait lorsqu’il était encore exposé au danger. Nous devons maintenant le supposer soulagé de ses angoisses, et soumis à une nouvelle expression de sa gratitude: il n’est pas non plus improbable qu’il se réfère à des miséricordes qu’il avait éprouvées à d’autres périodes de son histoire, et qui ont été rappelées à sa mémoire par une de plus immédiatement portée à notre attention dans les versets précédents; de sorte qu’il doit être compris comme déclarant, dans un sens plus général, que le nom de Dieu était bon, et qu’il avait été délivré de tout trouble. On a déjà évoqué, dans un psaume ancien, (Ps 52:6,) le sens dans lequel les justes sont dits voir la destruction de leurs ennemis.

C’est une vue de l’événement accompagnée de joie et de réconfort; et si quelqu’un se demande s’il est permis aux enfants de Dieu de ressentir du plaisir à assister à l’exécution des jugements divins sur les méchants, la réponse est évidente, que tout doit dépendre du motif par lequel ils sont influencés. Si leur satisfaction procède en quelque sorte de la satisfaction d’un sentiment dépravé, elle doit être condamnée; mais il y a certainement un plaisir pur et irréprochable que nous pouvons ressentir à regarder de telles illustrations de la justice divine.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Appel d’un persécuté :

  • Puissance de Dieu, références générales

Jb 26.12 Par sa force il soulève la mer, Par son intelligence il en brise l’orgueil. Ps 62.12 Dieu a parlé une fois; Deux fois j’ai entendu ceci: C’est que la force est à Dieu. Ps 65.7 Il affermit les montagnes par sa force, Il est ceint de puissance; Rm 16.25 A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus Christ, conformément à la révélation du mystère caché pendant des siècles,

  • Nom du Seigneur, puissant

Ps 113.3 Du lever du soleil jusqu’à son couchant, Que le nom de l’Éternel soit célébré! Pr 18.10 Le nom de l’Éternel est une tour forte; Le juste s’y réfugie, et se trouve en sûreté. Esa 50.10 Quiconque parmi vous craint l’Éternel, Qu’il écoute la voix de son serviteur! Quiconque marche dans l’obscurité et manque de lumière, Qu’il se confie dans le nom de l’Éternel, Et qu’il s’appuie sur son Dieu! Ml 1.11 Car depuis le lever du soleil jusqu’à son couchant, Mon nom est grand parmi les nations, Et en tout lieu on brûle de l’encens en l’honneur de mon nom Et l’on présente des offrandes pures; Car grand est mon nom parmi les nations, Dit l’Éternel des armées.

  • Ennemis spirituels

Ps 71.10 Car mes ennemis parlent de moi, Et ceux qui guettent ma vie se consultent entre eux, Ps 86.14 O Dieu! des orgueilleux se sont levés contre moi, Une troupe d’hommes violents en veulent à ma vie; Ils ne portent pas leurs pensées sur toi. Lc 22.31 Le Seigneur dit: Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Ep 6.12 Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.

  • Libérateur divin, Dieu comme

2 S 2.22 Abner dit encore à Asaël: Détourne-toi de moi; pourquoi te frapperais-je et t’abattrais-je en terre? comment ensuite lèverais-je le visage devant ton frère Joab? Esa 46.4 Jusqu’à votre vieillesse je serai le même, Jusqu’à votre vieillesse je vous soutiendrai; Je l’ai fait, et je veux encore vous porter, Vous soutenir et vous sauver. 2 Co 1.10 C’est lui qui nous a délivrés et qui nous délivrera d’une telle mort, lui de qui nous espérons qu’il nous délivrera encore, Hb 2.15 et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude.

De tout ce qui précède, nous notons que dans ce psaume, les fidèles semblent saisir cette espérance dont parle Osée 2. L’Israël de Dieu est ici amené à se rejeter sur le nom de son Dieu (v. 3) et vers ce nom, et montera sa louange à la fin (v. 8); car nous savons que son nom le délivrera (Ap 19). Les fidèles donnent aux armées du roi apostat le nom d’« étrangers »; car ce sont bien des étrangers pour Dieu et pour son peuple, comme les saints sont étrangers dans ce monde, et aux voies de ce monde. À propos du dernier verset de ce psaume, on a fait fort utilement cette remarque: « le passé est employé ici pour exprimer la confiance du résidu en son Dieu pour des délivrances à venir. Car dans le langage prophétique, ce temps indique souvent la certitude des choses futures ». Le Ps. 54 est le cri du juste demandant à Dieu de le délivrer selon la valeur de son nom, qui est le motif de sa confiance. Le double caractère des ennemis est mentionné : les étrangers sont les ennemis du dehors et les hommes violents sont ceux du dedans qui cherchent la vie du pauvre. Quand la délivrance vient, alors le nom de l’Éternel est introduit (versets 6 et 7). Le nom de Dieu est la révélation de ce qu’il est : c’est là ce qui fait le fondement de la confiance. Le nom de l’Éternel, le nom du Dieu de l’alliance, sera célébré quand le peuple retournera au lieu où il est en relation avec lui. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “

le fidèle cherche son refuge en Dieu (Ps 57).”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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