Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 51.2-3 et suivants. En effet, le Psaume 51 a été écrit par David dans une circonstance bien humiliante (2 S 12.1-25). Il nous révèle les sentiments produits dans l’âme par une réelle conviction de péché, ainsi que le chemin tracé par le Saint Esprit pour retrouver la communion. Considérons-en les pénibles étapes: la confession de la faute commise (verset 5); la pensée que Dieu a été offensé, et pas seulement telle ou telle personne (verset 6); le rappel de notre nature mauvaise (verset 7); le sentiment des exigences de Dieu quant à « la vérité dans l’homme intérieur » (n’oublions jamais ce verset 8); le désir d’une conscience pure et droite (verset 12); enfin le besoin d’un retour à la sainteté pratique (verset 13), à la joie et à un service dévoué (versets 10, 14). Une fois restauré, le croyant sera en mesure de faire connaître à d’autres la grâce qui lui a pardonné (verset 15; Luc 22.31-34). Tout ce travail ne comporte l’offrande d’aucun sacrifice (verset 18), d’aucune œuvre de « pénitence ». Un esprit brisé, un cœur vraiment humilié, voilà ce que Dieu peut recevoir par l’efficacité de l’œuvre de Christ (versets 18, 19). Chers amis, si nous nous sommes laissés surprendre par quelque faute, relisons ce psaume dans la présence de Dieu, non comme la confession de David, mais comme notre propre prière.
Il est bien remarquable de trouver ce psaume à la suite du précédent: c’est le tableau d’une âme recevant instruction de la doctrine et de l’avertissement donnés dans le psaume 50. C’est un appel au Seigneur (50:15) au jour de la détresse – de la détresse la plus profonde – une détresse d’âme. Ici le pauvre pécheur cherche son refuge dans la grâce, se réfugie en Dieu seul, avec son fardeau. C’est aussi ce que justifierait et ce à quoi conduirait le reproche fait à la religion légale d’Israël dans le psaume précédent. Ce ne sont pas là seulement les paroles de David se repentant de son péché touchant Urie et Bath-Shéba, mais les paroles du résidu repentant au dernier jour (voir Ps. 38). Le pénitent apporte à Dieu un cœur brisé – seul sacrifice que Dieu peut accepter pour le moment. Mais une fois le pécheur lui-même accepté et pardonné, ses actions de grâces et son holocauste seront offerts et agréés. C’est en Dieu seul que l’âme affligée recherche le soulagement à sa peine. Elle ne veut se confier en nul autre. Même les ordonnances ne sont pas un refuge pour elle. Elle renonce aux sacrifices et aux offrandes qu’elle pourrait apporter comme remède à sa culpabilité. Elle n’invoque et n’attend rien que le lavage de Dieu, le salut et la justice de Dieu.
Et c’est une attitude précieuse. Car souvent c’est vers des ordonnances que se tourne une âme travaillée, tout comme un cœur honnête ou une vie honnête serait le fondement de la confiance d’un simple moraliste. Mais ce n’est qu’une autre forme, quoique plus subtile, de propre justice. De même que David trouvait en Dieu seul sa consolation et son repos, de même Dieu était le seul objet de David: « Contre toi, contre toi seul j’ai péché ». Il dit pareillement à Nathan: « J’ai péché contre l’Éternel ». Telle était – et telle doit toujours être – la pensée d’un pénitent sincère. Et nous savons par son histoire que l’Éternel devint vraiment l’objet du cœur de David. Toute sa conduite après sa conviction de péché le montre; car il était disposé à laisser l’Éternel agir envers lui comme il plairait à Ses yeux, Lui rendre la joie comme et lorsqu’Il le voudrait (2 Sam. 15:25), enfin prendre Lui-même sa défense contre celui qui l’insultait et le persécutait (2 Sam. 16:12).
Il n’avait aucune place dans le cœur de Judas, mais il en avait une dans celui de Pierre. Il n’en avait pas dans le cœur de Saül, mais il en avait une dans le cœur de David. Et de même il aura bientôt une place dans les affections de l’Israël selon son cœur lorsqu’ils seront amenés à reconnaître qu’ils ont péché contre Lui, selon le langage de ce psaume, tandis que la nation apostate dira: « C’est en vain qu’on sert Dieu » (Malachie 3). Dans les deux Psaumes précédents, nous avons trouvé le jugement séparatif en Israël en rapport avec la méchanceté, le péché contre l’Éternel, un jugement qui est la vraie délivrance pour le résidu ; puis (lorsqu’Il est apparu) la pleine confession, celle même d’être coupable du sang du Sauveur. Pour ce qui est des circonstances, ces deux Psaumes complètent l’exposé de la scène tout entière que nous avons devant nous, et qui forment la base de tout le livre.
O Dieu aie pitié de moi. David commence par prier pour le pardon; et son péché ayant été d’une description aggravée, il prie avec un sérieux inouï. Il ne se satisfait pas d’une seule pétition. Ayant mentionné la bonté de cœur du Seigneur, il ajoute la multitude de ses compassions, pour insinuer cette miséricorde ordinaire, ne suffirait pas à un si grand pécheur. S’il avait prié Dieu d’être favorable, simplement en fonction de sa clémence ou de sa bonté, même cela aurait équivalu à une confession que son cas était mauvais; mais quand il parle de son péché comme répréhensible, seulement à travers la multitude innombrable des compassions de Dieu, il le représente comme particulièrement atroce. Il y a une antithèse implicite entre la grandeur des miséricordes recherchées et la grandeur de la transgression qui les exigeait. Le péché ressemble à la saleté ou à l’impureté, car il nous pollue et nous rend répugnants aux yeux de Dieu, et sa rémission est donc à juste titre comparée à lavage une vérité qui doit à la fois nous recommander la grâce de Dieu et nous remplir de détestation du péché. Insensible, en effet, doit être ce cœur qui n’en est pas affecté!
J’ai péché contre toi seul. C’est l’opinion de certains qu’il annonce ici la circonstance de son péché, bien qu’il ait été commis contre l’homme, étant caché à tout œil sauf à celui de Dieu. Personne n’était au courant du double tort qu’il avait infligé à Urie, ni de la manière insensée dont il avait exposé son armée au danger; et son crime étant ainsi inconnu des hommes, on pourrait dire qu’il a été commis exclusivement contre Dieu. Fais du bien à Sion selon ton bon plaisir: bâtis les murs de Jérusalem. De la prière en son propre nom, il procède maintenant à offrir des supplications pour l’Église collective de Dieu, un devoir qu’il a peut-être senti comme le plus incombant de la circonstance qu’il avait fait ce qu’il pouvait par sa chute pour la ruiner, Élevé sur le trône, et à l’origine oint pour être roi dans le but même de favoriser l’Église de Dieu, il avait presque accompli sa destruction par sa conduite honteuse.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Prière pour obtenir le pardon :
- Pardon de Dieu, procuré
Ex 32.32 Pardonne maintenant leur péché! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit. Ps 25.11 C’est à cause de ton nom, ô Éternel! Que tu pardonneras mon iniquité, car elle est grande. Ps 51.3 O Dieu! aie pitié de moi dans ta bonté; Selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions; Dn 9.19 Seigneur, écoute! Seigneur, pardonne! Seigneur, sois attentif! agis et ne tarde pas, par amour pour toi, ô mon Dieu! Car ton nom est invoqué sur ta ville et sur ton peuple.
- Désir spirituel, références générales
Ps 38.10 Seigneur! tous mes désirs sont devant toi, Et mes soupirs ne te sont point cachés. Ps 73.25 Quel autre ai-je au ciel que toi! Et sur la terre je ne prends plaisir qu’en toi. Lc 6.21 Heureux vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés! Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous serez dans la joie! 1 P 2.2 Lui qui n’a point commis de péché, Et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude;
- Nos iniquités
Ps 40.13 Car des maux sans nombre m’environnent; Les châtiments de mes iniquités m’atteignent, Et je ne puis en supporter la vue; Ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tête, Et mon courage m’abandonne. Ps 90.8 Tu mets devant toi nos iniquités, Et à la lumière de ta face nos fautes cachées. Ps 130.3 Si tu gardais le souvenir des iniquités, Éternel, Seigneur, qui pourrait subsister? Jr 2.22 Quand tu te laverais avec du nitre, Quand tu emploierais beaucoup de potasse, Ton iniquité resterait marquée devant moi, Dit le Seigneur, l’Éternel.
- Joie restaurée
-Au rétablissement de la grâce divine Ps 30.12 Et tu as changé mes lamentations en allégresse, Tu as délié mon sac, et tu m’as ceint de joie,
-A ceux qui sont dans le deuil Esa 61.3 Pour accorder aux affligés de Sion, Pour leur donner un diadème au lieu de la cendre, Une huile de joie au lieu du deuil, Un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu, Afin qu’on les appelle des térébinthes de la justice, Une plantation de l’Éternel, pour servir à sa gloire.
-Lors de la délivrance de la nation Jr 30.19 Du milieu d’eux s’élèveront des actions de grâces Et des cris de réjouissance; Je les multiplierai, et ils ne diminueront pas; Je les honorerai, et ils ne seront pas méprisés. Jr 31.13 Alors les jeunes filles se réjouiront à la danse, Les jeunes hommes et les vieillards se réjouiront aussi; Je changerai leur deuil en allégresse, et je les consolerai; Je leur donnerai de la joie après leurs chagrins.
-Lord de l’ouverture de la porte d’espérance Os 2.17 Là, je lui donnerai ses vignes et la vallée d’Acor, comme une porte d’espérance, et là, elle chantera comme au temps de sa jeunesse, et comme au jour où elle remonta du pays d’Égypte.
-Grace à la vision de l’ascension du Sauveur Jn 16.20 En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira: vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie.
De tout ce qui précède, nous notons que le Ps. 51 est la vraie confession des fidèles du résidu : ils sont entrés pleinement dans la pensée de Dieu (verset 16). Il y a une vraie et complète humiliation devant Dieu pour le péché, et pourtant de la confiance en lui. La vraie foi du peuple de Dieu s’attend à lui pour qu’il purifie et délivre. Le péché tout entier du cœur et de la nature est reconnu et le crime horrible de la mort de Christ confessé (v. 14) ; l’humiliation est acceptée, mais avec le sentiment que la purification de Dieu est parfaite. Il crée aussi un cœur pur. Le résidu demande à Dieu que l’esprit de sa sainteté, dont Aggée dit qu’il a demeuré avec eux après tous leurs péchés (Aggée 2:5), et en dépit de la captivité de Babylone, ne soit pas ôté du milieu de lui, et qu’il ne perde pas le sentiment de la présence de son Dieu. Quelques personnes trouvent ici une difficulté que je ne vois pas. Les saints de l’Ancien Testament n’ont pu faire aucun bien que par l’Esprit Saint ; et si cet Esprit leur était retiré, toute leur joie et leur bonheur s’évanouiraient et feraient place aux ténèbres : c’est ce que le fidèle appréhende ici. Il ne peut y avoir de doute sur ce fait que l’Esprit a été avec les saints de l’Ancien Testament ; la seule question est de savoir s’il était présent avec eux de la même manière et s’il a habité en eux en vertu de l’œuvre et de la gloire de Christ, les unissant à un Chef (Tête) ressuscité dans le ciel. Ceci, naturellement, ne pouvait être. L’œuvre n’était pas encore accomplie, l’homme Jésus n’était pas encore entré dans la gloire. Le Nouveau Testament est très explicite à cet égard. Le Saint Esprit n’était pas encore (Jean 7:39), mais il fallait qu’il opérât en eux et avec eux, car tout ce qu’il y a de bien vient de lui. Toute activité de Dieu dans la créature est par l’Esprit, comme, lors de la création, il se mouvait sur la surface des eaux (Gen. 1:2). Or il opère spécialement dans les cœurs des hommes pour y être la source et la puissance de toute activité et de toute joie, comme nous le voyons dans les prophètes et chez d’autres. Un saint qui a l’intelligence de sa position ne pourrait maintenant tenir le langage du verset 11; il sait que Dieu ne lui retirera pas son Esprit. Peut-être, dans son angoisse, s’exprimera-t-il ainsi, et avec un cœur vrai ; – et Dieu dans sa miséricorde l’entendra. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “
Prière du fidèle pour sa délivrance (Ps 54).”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.