Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 43.1 et suivants. En effet, ce psaume se lie au précédent comme le souligne la répétition finale des versets 6 et 12 du Ps 42.1-12. Mon âme a souvent besoin d’être ainsi exhortée à ne pas être abattue, à s’attendre à Dieu et à le célébrer encore et toujours. Il n’a pas seulement été mon salut; Il est aussi « mon Dieu », Celui dont je dépends sans cesse, la source de « ma force » (verset 2). Sa lumière et sa vérité me conduiront à une adoration intelligente si je le lui demande comme le fait ici le psalmiste (versets 3 et 4). L’expression soulignée : « le Dieu de ma vie », se complète au verset 4 d’une autre bien remarquable: le « Dieu de l’allégresse de ma joie ». Chers croyants, Dieu suffit-Il à nous rendre heureux? Est-Il la source de notre joie comme Il l’était pour Jésus? (Luc 10.17-24).
Rends-moi justice, ô Dieu! David, en premier lieu, se plaint de l’extrême cruauté de ses ennemis; mais dans les versets qui suivent immédiatement, il montre qu’il n’y avait rien qui lui semblait plus pénible que d’être privé de la possibilité d’accéder au sanctuaire. Nous avons la preuve qu’il apprécie le témoignage d’une bonne conscience en cela, qu’il recommande la défense de sa cause à Dieu. Le terme juge, dont il se sert d’abord, n’est rien d’autre que pour défendre sa cause; et il exprime sa signification plus clairement en ajoutant, plaider ma cause. La substance et l’objet de sa prière étaient, en effet, qu’il pouvait être délivré des hommes méchants et malveillants par lesquels il était injustement persécuté. Mais comme c’est aux misérables et innocents, qui sont injustement affligés, que Dieu promet son aide, David, en premier lieu, se soumet à être examiné par lui, qu’ayant découvert et prouvé à fond la rectitude de sa cause, il peut enfin lui accorder une aide. Et comme c’est une source de consolation des plus encourageantes pour nous de constater que Dieu dédaigne de ne pas prendre connaissance de notre cause, de même, il est vain pour nous d’espérer qu’il vengera les blessures et les torts qui nous sont causés, à moins que notre propre intégrité soit suffisamment manifeste pour l’amener à nous être favorable contre nos adversaires. Par la nation impitoyable il faut entendre toute la compagnie des ennemis de David, qui étaient cruels et dépourvus de tous les sentiments de l’humanité. Ce qui suit, concernant l’homme trompeur et méchant, pourrait en effet s’appliquer à Saül; mais il semble plutôt être une forme de discours dans laquelle le nombre singulier est utilisé pour le pluriel.
Car tu es le Dieu de ma force. Mettant comme bouclier contre la tentation le fait qu’il avait expérimenté la puissance de Dieu d’être présent avec lui, il se plaint que sa vie se passe dans le deuil, parce qu’il se voit comme abandonné à la volonté de ses ennemis. Il considérait qu’il était absolument certain que ses ennemis n’avaient le pouvoir de lui faire du mal que dans la mesure où le Seigneur le leur permettait; et c’est pourquoi il demande, comme si c’était quelque chose de tout à fait inexplicable, comment il est arrivé que ses ennemis aient prévalu contre lui alors qu’il était sous la protection et la tutelle assurées de Dieu. De là, il rassemble le courage de prier, afin que Dieu se plaise à nouveau à manifester sa faveur, qu’il semblait lui avoir cachée pendant un temps. Le terme lumière doit être compris comme désignant une faveur ; car les adversités non seulement obscurcissent le visage de Dieu, mais couvrent aussi les cieux, pour ainsi dire, de nuages et de brouillard, de même, lorsque nous jouissons de la bénédiction divine qui enrichit, c’est comme la lumière joyeuse d’une journée sereine qui brille autour de nous; ou plutôt la lumière de la vie, dissipant toute cette obscurité épaisse qui nous accablait de douleur.
Par ce mot, le psalmiste laisse entendre deux choses; d’abord, que toutes nos misères ne proviennent d’aucune autre source que celle-ci, que Dieu nous retire les gages de son amour paternel; et, deuxièmement, que dès qu’il se plaira à nous manifester son visage serein et gracieux, la délivrance et le salut nous surgissent également. Il ajoute vérité, parce qu’il n’attendait cette lumière que des promesses de Dieu. Les incroyants désirent la faveur de Dieu, mais ils ne lèvent pas les yeux vers sa lumière; car le tempérament naturel de l’homme tend toujours vers la terre, à moins que son esprit et tous ses sentiments ne soient élevés en haut par la parole de Dieu. Afin donc de s’encourager dans l’espoir d’obtenir la grâce de Dieu, David s’appuie avec confiance en ceci que Dieu, qui est vrai et ne peut tromper personne, a promis d’assister ses serviteurs. Nous devons donc expliquer la phrase ainsi: Envoyez votre lumière, afin qu’elle soit un signe et un témoignage de votre vérité, ou qu’elle prouve réellement et efficacement que vous êtes fidèle et libre de toute tromperie dans vos promesses.
Car la connaissance de la faveur divine doit être recherchée dans la Parole de Dieu; la foi n’a pas non plus d’autre fondement sur lequel elle puisse reposer avec sécurité que sa parole; mais quand Dieu tend la main pour nous aider, l’expérience de ceci n’est pas une petite confirmation à la fois de la parole et de la foi. David déclare quel était le principal objet de son désir et quel but il avait en vue en cherchant à se délivrer de ses calamités, quand il dit: Qu’ils me dirigent et me conduisent vers ta sainte colline. Comme la cause principale de son chagrin consistait à être banni de la congrégation des pieux, de même il place le comble de toutes ses jouissances en cela, afin qu’il soit libre de prendre part à des exercices de religion et adorer Dieu dans le sanctuaire.
Tacitement, en effet, David fait un vœu d’action de grâce à Dieu; mais il ne fait aucun doute que, par ces mots, il laisse entendre que le but qu’il avait en vue en cherchant à se délivrer de ses afflictions était, comme autrefois, il pouvait être libre de retourner au sanctuaire, d’où il était chassé par la tyrannie de ses ennemis. Et il mérite d’être particulièrement remarqué, que bien qu’il ait été privé de sa femme, gâté de ses biens, de sa maison et de tous ses autres conforts terrestres, il a toujours ressenti un tel désir ardent de venir au temple, qu’il a oublié presque tout le reste. Mais il me suffit à présent de le remarquer brièvement, comme dans le psaume précédent où fut traité plus longuement ce saint désir de David, qui doit être imité par tous les fidèles. Néanmoins, on pourrait se demander comment se fait-il que cette mention soit faite ici du Mont Sion, qui n’a été affecté au service de Dieu qu’après la mort de Saül? La seule solution de cette difficulté que l’on puisse donner est que David, en composant ce psaume à une période ultérieure de sa vie, emploie, conformément à la révélation qui lui avait été donnée par la suite, un langage qu’il aurait utilisé autrement plus généralement en ne parlant que du tabernacle, et sans rien préciser du lieu.
Et j’irai vers l’autel de Dieu. Ici, il promet à Dieu un sacrifice solennel, en commémoration de la délivrance qu’il devrait obtenir de lui; car il ne parle pas seulement du service quotidien ou ordinaire, mais en mentionnant l’autel sur lequel il était d’usage d’offrir les offrandes de paix, il exprime le signe de gratitude et d’action de grâce. Pour cette raison également, il appelle Dieu le Dieu de sa joie, parce que, délivré de la douleur et restauré dans un état de joie, il décide de reconnaître ouvertement un si grand avantage. Et il l’appelle la joie de sa joie, afin qu’il puisse exprimer avec plus d’illustre la grâce de sa délivrance.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Le fidèle s’attend à l’intervention de l’Éternel :
- Dieu comme juge au Grand jour
Ps 58.12 Et les hommes diront: Oui, il est une récompense pour le juste; Oui, il est un Dieu qui juge sur la terre. Ps 96.13 Devant l’Éternel! Car il vient, Car il vient pour juger la terre; Il jugera le monde avec justice, Et les peuples selon sa fidélité. Ec 3.17 J’ai dit en mon coeur: Dieu jugera le juste et le méchant; car il y a là un temps pour toute chose et pour toute oeuvre. Hb 12.23 de l’assemblé des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection,
- Dieu notre force
Ps 28.8 L’Éternel est la force de son peuple, Il est le rocher des délivrances de son oint. Ps 46.2 Dieu est pour nous un refuge et un appui, Un secours qui ne manque jamais dans la détresse. Ps 81.2 Chantez avec allégresse à Dieu, notre force! Poussez des cris de joie vers le Dieu de Jacob! Ps 89.22 Ma main le soutiendra, Et mon bras le fortifiera.
- Maison de Dieu, amour pour
Ps 23.6 Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront Tous les jours de ma vie, Et j’habiterai dans la maison de l’Éternel Jusqu’à la fin de mes jours. Ps 26.8 Éternel! j’aime le séjour de ta maison, Le lieu où ta gloire habite. Ps 27.4 Je demande à l’Éternel une chose, que je désire ardemment: Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l’Éternel, Pour contempler la magnificence de l’Éternel Et pour admirer son temple. Ps 122.1 Cantique des degrés. De David. Je suis dans la joie quand on me dit: Allons à la maison de l’Éternel!
- Espoir en Dieu
Ps 31.25 Fortifiez-vous et que votre coeur s’affermisse, Vous tous qui espérez en l’Éternel! Ps 33.18 Voici, l’oeil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent, Sur ceux qui espèrent en sa bonté, Ps 146.5 Heureux celui qui a pour secours le Dieu de Jacob, Qui met son espoir en l’Éternel, son Dieu! Jr 17.7 Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, Et dont l’Éternel est l’espérance!
De tout ce qui précède, nous notons que connaissant un tel Dieu, notre âme serait-elle encore abattue ou agitée! « Que votre cœur ne soit pas troublé, disait le Seigneur à ses disciples, vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi » (Jean 14.1-3). Et ailleurs: « Ayez foi en Dieu » (Marc 11.20-24). La foi, voilà le grand remède à tout ce que ce monde peut nous infliger de tristesse ou d’agitation. Elle est notre ressource aujourd’hui comme elle sera celle du restant juif fidèle au temps de l’affliction. Car ce psaume ressemble beaucoup au précédent : On y trouve peut-être plus de netteté dans le caractère de l’ennemi (le roi qui agit selon sa volonté, l’inique) et de la nation apostate. L’Esprit a sans nul doute en vue les afflictions du résidu pieux. Dans son abattement, le suppliant exhale à travers ces psaumes les pensées changeantes de son cœur; tantôt il s’adresse à Dieu, tantôt à sa propre âme, et tantôt à l’ennemi qui l’opprime. L’affliction de tout croyant s’exprime naturellement de semblable manière; et nous tous, qui attendons Jésus, et éprouvons ce qu’est le monde sans lui, devrions trouver le reflet de nos exercices dans ces psaumes. Nous devrions tous avoir conscience que nous mêlerons de pleurs notre breuvage, si nous ne nous tenons pas près des courants d’eau de Dieu. Car l’ennemi du Ps. 42 est l’ennemi et l’oppresseur du dehors, le gentil. Quoique ce ne soit naturellement, que dans les circonstances et non dans les profondeurs de l’expiation, il est pourtant intéressant de constater l’analogie qui existe entre le verset 3 et ce que le Seigneur a dit sur la croix ; mais au Ps. 43, qui forme comme un supplément du précédent, la nation impie, les Juifs, et l’homme trompeur et pervers, le méchant, sont devant nous – l’oppresseur gentil restant toutefois sur la scène (verset 2), car nous savons qu’ils seront tous deux présents alors. Le fait qu’il s’agit ici de la nation juive ramène davantage les pensées du résidu vers le retour à la montagne sainte, aux demeures de Dieu et à son autel. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “la confession et la restauration de David (Ps 51).”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.