Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 41.1-2 et suivants. En effet, par l’Esprit prophétique, Christ a déclaré à la fin du Ps 40.17-18: « Mais moi, je suis affligé et pauvre ». Pauvreté volontaire, destinée à nous enrichir! (2 Co 8.7-9). Bienheureux donc, celui qui comprend ce Pauvre! Et aussi qui sait se mettre à la place de tous les pauvres, des humbles, de ceux qui souffrent… Bienheureux celui qui, en esprit sinon en réalité, prend comme son Maître cette position de pauvre! (Mt 5.3-12). Quels encouragements le verset 4 apporte aux malades! En premier lieu la promesse du secours divin! Même si l’être extérieur dépérit, l’être intérieur est renouvelé de jour en jour par les soins du grand Médecin des âmes (2 Co 4.16-18).
Mais de plus, « tout le lit » du malade va se trouver miraculeusement transformé. Car la présence du Seigneur à son chevet a le pouvoir de changer sa langueur en joie. Douce compagnie, propre à faire oublier l’incompréhension ou l’indifférence dont il a pu être l’objet (verset 9)! Nous savons à quel moment s’est accompli le verset 10. Avec quelle tristesse le Seigneur a dû le citer, avant de donner au traître Judas « le morceau », qui le faisait reconnaître (Jean 13.18-27). Et ce 1er livre des Psaumes s’achève sur une louange éternelle à laquelle, amis croyants, nous pouvons joindre notre amen! Ce psaume est aussi dans la bouche de David sous le coup de la même affliction. On peut peut-être y voir au début une allusion à Barzillaï qui, aux jours d’Absalom, d’Akhitophel et de Shimhi, montra de la sympathie pour David dans son épreuve (2 S 17:27-29). David se plaint ensuite de ses ennemis et termine en anticipant sa propre délivrance et leur confusion, à la louange de son Dieu, le Dieu d’Israël.
Mais on y trouve certainement Jésus, comme dans les psaumes précédents, sauf, sans doute, dans le v. 5, et ceci rappelle ce qui a déjà noté au Ps. 27. On peut considérer les filles de Jérusalem (Luc 23) comme tenant dans une certaine mesure la place de Barzillaï (de même que Judas celle d’Akhitophel, et la multitude celle de Shimhi). Et le Seigneur fut ému de compassion à leur égard, comme David le fut à l’égard de Barzillaï. Elles lui donnèrent, pour ainsi dire, une coupe d’eau froide, qui ne perdit pas sa récompense. Mais Barzillaï est le modèle de tous ceux qui aujourd’hui, pendant le temps de son rejet, confessent Jésus le juste; c’est à eux qu’il déclare: « vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes tentations ». Bienheureux en effet est celui qui porte attention au mystère du psaume précédent, qui comprend Jésus, le pauvre et l’affligé, et qui par la foi prend sa part avec lui, comme il le dit lui-même: « Bienheureux est quiconque n’aura pas été scandalisé en moi » (Mt 11:6; Luc 7:23). Et cependant l’orgueil de la vie et le train de ce monde apostat ne font pas de notre marche à la suite de « cet homme pauvre » une chose facile et agréable. Ici se termine le premier des cinq livres des psaumes, selon la division faite par les Juifs.
Car le Ps. 41 nous montre le bonheur de l’homme qui a l’intelligence de cette position des pauvres du troupeau et qui s’y associe (Mt 5:3 ; Luc 6:20). Les paroles du Psaume sont celles de l’un des fidèles du résidu souffrant, – sans doute, l’expression de l’expérience propre du Psalmiste. Nous avons devant nous un des Psaumes auxquels Christ emprunte une expression pour montrer comment, au terme de sa vie, lorsqu’il a pris part aux souffrances du résidu, il les a goûtées dans toute leur amertume. Cependant le pauvre est gardé dans l’intégrité et placé devant la face de l’Éternel. Le triomphe apparent des méchants est de courte durée. Ainsi se termine le premier livre, dans lequel, comme ensemble, nous trouvons l’expérience du résidu avant qu’il soit chassé, ou au moins l’expérience de ceux qui ne seront pas chassés : le nom d’alliance de l’Éternel y est employé.
C’est pourquoi nous y sommes initiés à la position de Christ, pour autant qu’il vint et se plaça lui-même au milieu des pauvres du troupeau sur la terre, et vécut dans la souffrance et l’intégrité, au milieu du mal : mais, il n’est pas personnellement le sujet du dernier Psaume du livre, comme nous le fait voir le verset 4. Comme nous l’avons dit aussi, les huit premiers Psaumes forment une sorte d’introduction dans laquelle la scène tout entière se déroule devant nos yeux dans ses principes et ses résultats selon le conseil de Dieu : après quoi les Ps. 9 et 10 nous font connaître les véritables circonstances historiques des Juifs aux derniers jours. – Ainsi, au point de vue des faits historiques, l’état des Juifs aux derniers jours forme la base et le sujet de tout le livre, en même temps que nous apprenons de quelle manière Christ a pu s’associer à leurs souffrances et devenir par son exemple un encouragement pour eux.
Heureux celui qui s’intéresse au pauvre. C’estl’exercice de la bonté et de la compassion manifestés en prenant soin des misérables et en les aidant, qui est ici loué. Mais il faut observer pour quelle raison David déclare être bénis ceux qui forment un jugement sage et prudent concernant les afflictions par lesquelles Dieu châtie ses serviteurs. Nous avons dit qu’il devait lutter dans son propre cœur contre les jugements pervers des hommes insensés et méchants, parce que, lorsque l’affliction le pressait lourdement, beaucoup considéraient qu’il était tombé dans un état désespéré, et était tout à fait au-delà de l’espoir de récupération. Il lui arriva sans doute comme au saint patriarche Job, que ses amis considéraient comme l’un des hommes les plus méchants, lorsqu’ils virent Dieu le traiter avec une grande sévérité. Et c’est certainement une erreur qui est de loin trop courante chez les hommes, de considérer ceux qui sont opprimés par les afflictions comme condamnés et réprouvés.
Au jour du malheur l’Éternel le délivre. David parle en son propre nom, ou au nom des autres, il recommande brièvement et enjoint la bonté que nous devons exercer envers les affligés; car bien que Dieu puisse pendant un temps manifester son mécontentement contre eux, il leur sera néanmoins gracieux, de sorte que l’issue sera enfin plus heureuse et plus joyeuse que le jugement que nous pourrions être amenés à former sous l’aspect actuel de des choses. Nous voyons maintenant que le sens dans lequel est expliqué ce verset est beaucoup plus clair et plus plein de sens, à savoir que nous devons espérer le salut et la délivrance de la main du Seigneur, même au jour de l’adversité; car autrement, aucun homme qui était tombé une fois dans un état de douleur et de tristesse ne pourrait jamais se relever. Car le dessein du Saint-Esprit dans ce passage n’est pas seulement d’exhorter les fidèles à être prêts à faire preuve de bonté envers leurs frères lorsqu’ils les voient dans l’affliction, mais aussi de signaler le remède qui a été prévu l’atténuation de notre peine, chaque fois que notre foi est ébranlée par l’adversité.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Prière d’un homme persécuté :
- Les pauvres, bonté envers les pauvres les, recommandée
Ps 41.2 Heureux celui qui s’intéresse au pauvre! Au jour du malheur l’Éternel le délivre; Pr 14.21 Celui qui méprise son prochain commet un péché, Mais heureux celui qui a pitié des misérables! Mt 19.21 Jésus lui dit: Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. Ga 2.10 Ils nous recommandèrent seulement de nous souvenir des pauvres, ce que j’ai bien eu soin de faire.
- Promesses divines aux généreux
Ps 41.2 Heureux celui qui s’intéresse au pauvre! Au jour du malheur l’Éternel le délivre Esa 58.10 Si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, Si tu rassasies l’âme indigente, Ta lumière se lèvera sur l’obscurité, Et tes ténèbres seront comme le midi. Lc 6.38 Donnez, et il vous sera donné: on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis. 2 Co 9.7 Que chacun donne comme il l’a résolu en son coeur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie.
- Cœur méchant, mal, caractéristique du cœur de l’homme
-Entêtement Ec 8.1 Qui est comme le sage, et qui connaît l’explication des choses? La sagesse d’un homme fait briller son visage, et la sévérité de sa face est changée.
-Folie Ec 9.3 Ceci est un mal parmi tout ce qui se fait sous le soleil, c’est qu’il y a pour tous un même sort; aussi le coeur des fils de l’homme est-il plein de méchanceté, et la folie est dans leur coeur pendant leur vie; après quoi, ils vont chez les morts. Car, qui est excepté?
-Extorsion et excès Mt 23.25 Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au dedans ils sont pleins de rapine et d’intempérance.
-Source de tout mal Mc 7.21 Car c’est du dedans, c’est du coeur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres,
-Source de l’incrédulité et de la convoitise 2 P 2.14 Ils ont les yeux pleins d’adultère et insatiables de péché; ils amorcent les âmes mal affermies; ils ont le coeur exercé à la cupidité; ce sont des enfants de malédiction.
- Dieu éternel
Dt 32.40 Car je lève ma main vers le ciel, Et je dis: Je vis éternellement! Ps 135.13 Éternel! ton nom subsiste à toujours, Éternel! ta mémoire dure de génération en génération. Ps 145.13 Ton règne est un règne de tous les siècles, Et ta domination subsiste dans tous les âges. 2 P 3.8 Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c’est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Ap 1.8 Je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant.
De tout ce qui précède, nous notons que la résurrection a été le témoignage solennel de l’intervention de Dieu, par laquelle, comme nous l’avons vu au Ps. 22, il a suscité ou plutôt créé ce cantique dans tant d’autres cœurs. Comme nous le voyons fréquemment ailleurs, les premiers versets (v. 1-3) nous fournissent le sujet même du Psaume, ceux qui suivent tout ce qui a produit ce résultat, avec ceci de particulier qu’ici, le sentier a pour point de départ l’offrande qu’il a faite d’abord de lui-même pour accomplir l’œuvre. Le croyant remarquera aussi, dans le Ps. 41, que nous avons signalé comme caractérisant le résidu, la reconnaissance du péché (verset 4) et la déclaration de l’intégrité (vers. 12). Nous avons déjà dit que Christ a emprunté une expression de ce Psaume qui montre comment il a pris la place à laquelle la teneur générale du Psaume s’applique (Jean 13:18) : Les orgueilleux et les méchants pouvaient le mépriser et le fouler aux pieds, lui, humble et débonnaire, et ce fait peut s’appliquer au résidu sous la discipline, mais ce qui est ici devant nous, c’est plutôt l’esprit de fausseté de ceux dans lesquels il aurait dû se confier. La bénédiction est pour ceux qui, humbles et débonnaires sous le châtiment, comprennent les voies du Seigneur. L’homme humble regarde au Seigneur quand sa main est sur lui. La portée du Psaume est que ceux qui comprennent la position des pauvres avec lesquels l’Éternel a affaire et qui s’y associent, sont bienheureux. Christ a pleinement pris cette place, quoiqu’il n’ait jamais été sur un lit de maladie. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ le fidèle a soif de Dieu et s’attend à lui (Ps 42).”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.