Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 79.1 et suivants. En effet, ce psaume traduit les sentiments et les prières du restant d’Israël quand les nations auront envahi la Palestine et profané le temple. Les fidèles se lamentent: ils sont des objets de risée et de raillerie pour leurs voisins (verset 4; Ps 80.5-8 et Ps 44.12-15). Dans nos pays où l’oppression de jadis a fait place à la tolérance religieuse, la moquerie reste une des armes modernes de la persécution. Le chrétien fidèle sera parfois traité de fanatique, d’orgueilleux ou d’illuminé. Nous n’y échapperons pas si nous voulons rester séparés du monde. Toutefois, en plus des ennemis du dehors, le croyant qui n’est pas affranchi peut avoir affaire à des accusateurs au-dedans de lui-même. Ce sont les iniquités anciennes qui reviennent en mémoire, car l’épreuve est souvent l’occasion d’un pénible examen de conscience. Alors l’âme qui sent sa misère (fin du verset 8) fait appel aux compassions d’en haut. « Aide-nous, ô Dieu de notre salut! à cause de la gloire de ton nom… et pardonne nos péchés, à cause de ton nom » (verset 9). Notre position de rachetés est bien différente, mais c’est aussi à cause de son nom, parce qu’Il est fidèle et juste envers son Fils Jésus Christ, que Dieu pardonne nos péchés et nous purifie de toute iniquité (1 Jean 1.5-10).

Ce psaume semble-t-il, est l’écho de la douleur des captifs après la prise de Jérusalem par Nebucadnetsar. Mais nous le lisons également comme l’expression des souffrances du résidu de la part du grand ennemi au dernier jour. Nous pouvons observer que, dans leur douleur, les captifs emmenés à Babylone s’expriment en un langage que les Juifs peuvent faire leur jusqu’à l’avènement et au règne du Messie, car la dispensation est la même. Car le temps des nations commença avec la captivité d’Israël et ne se terminera que lorsque le trône de David retrouvera, sous la domination du Messie, sa gloire perdue. En un sens, la disposition d’esprit d’un Juif pieux est la même tout au long de cette dispensation. Nous trouvons quelque chose de semblable dans l’histoire de l’Église. Paul parle à l’avance de manifestations du mal qui caractériseront « les derniers temps » et « les derniers jours »; mais il en parle à Timothée comme si elles existaient dès lors. (1 Tim. 4; 2 Tim. 3) Et, en un sens, elles existaient en effet, en tant que le même esprit agissait alors. Au jugement scrutateur de l’Esprit de Dieu toute la dispensation chrétienne, de même que la dispensation juive, portent le même caractère du début à la fin.

Car ce psaume est plus particulièrement le cri du résidu à l’heure la plus sombre de sa détresse, lorsqu’il sera serré de près par la Bête (Ap 13) après le meurtre des deux témoins (Ap 11). On peut le lire comme la plainte douloureuse du résidu épargné après le martyre de leurs frères (v. 3). Car ce sont bien ces résidus, ou deux parties du même résidu que le Seigneur a en vue dans son grand discours prophétique de Matthieu 24. La même distinction est faite par l’apôtre Jean dans l’Apocalypse, entre ceux du résidu fidèle d’Israël qui seront épargnés et ceux qui seront mis à mort en ces jours-là.

Ils confessent leur péché, mettent leur confiance en la miséricorde seule, plaident la gloire du nom même de Dieu, exposent à Dieu leur opprobre et leur peine, l’incrédulité et l’oppression des ennemis, identifient leur opprobre avec l’opprobre de Dieu, – leur cause avec Sa cause. Une différence qui a frappé : Lorsqu’ils rappellent la cause du rejet actuel du peuple d’Israël, le psalmiste ou les prophètes parlent de ses iniquités et de ses péchés, comme dans ce psaume; mais, parlant du même sujet, l’apôtre dit des Juifs qu’« ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu» (Rom. 9; 10:3); la signification de cette différence est facile à saisir, et elle est de toute beauté.

Ô Dieu! les païens sont entrés dans ton héritage. Ici, le prophète, en la personne des fidèles, se plaint que le temple a été souillé et la ville détruite. Dans les deuxième et troisième versets, il se plaint que les saints ont été assassinés sans discrimination, et que leurs cadavres ont été jetés sur la surface de la terre et privés de l’honneur de l’enterrement. Presque chaque mot exprime la cruauté de ces ennemis de l’Église. Quand on considère que Dieu a choisi la terre de Judée pour être une possession pour son propre peuple, il semble incompatible avec ce choix de l’abandonner aux nations païennes, afin qu’elles puissent la piétiner ignominieusement sous les pieds, et la dévaster à leur plaisir. Le prophète se plaint donc que lorsque les païens sont entrés dans l’héritage de Dieu, l’ordre de la nature a été, pour ainsi dire, inversé. La destruction du temple, dont il parle dans la seconde clause, était encore moins à endurer; car ainsi le service de Dieu sur la terre a été éteint, et la religion détruite. Il ajoute que Jérusalem, qui était le siège royal de Dieu, a été réduit en tas. Ces mots désignent un renversement hideux. 

Car la profanation du temple et la destruction de la ville sainte, impliquant, comme ils l’ont fait, l’impiété audacieuse du ciel, qui aurait dû à juste titre provoquer la colère de Dieu contre ces ennemis – le prophète commence par eux, puis vient parler du massacre des saints. La cruauté atroce de ces persécutions est soulignée du fait qu’ils ont non seulement mis à mort les serviteurs de Dieu, mais aussi exposé leurs cadavres aux bêtes des champs, et aux oiseaux de proie, pour être dévorés, au lieu de les enterrer. Les hommes ont toujours eu un respect si sacré pour l’enterrement des morts, qu’ils ont hésité à priver même leurs ennemis de l’honneur de la sépulture. D’où il suit, que ceux qui prennent un plaisir barbare à voir les corps des morts déchirés et dévorés par les bêtes, ressemblent davantage à ces sauvages et animaux cruels que les êtres humains. On montre aussi que ces persécuteurs ont agi plus atrocement que les ennemis ne le font habituellement, dans la mesure où ils ne se sont pas plus rendu compte de verser le sang humain que de verser de l’eau. De là, nous apprenons leur insatiable soif de massacre. 

Lorsqu’il est ajouté, il n’y en avait pas pour les enterrer, cela doit être compris comme s’appliquant aux frères et aux parents des tués. Les habitants de la ville étaient frappés d’une telle terreur par la boucherie aveugle perpétrée par ces assassins impitoyables sur tous ceux qui se trouvaient sur leur chemin, que personne n’osait sortir. Dieu ayant voulu que, dans l’enterrement des hommes, il y ait quelque témoignage de la résurrection au dernier jour, c’était une double indignité pour les saints d’être dépouillés de cela juste après leur mort. Mais on peut se demander, puisque Dieu menace souvent les réprouvés avec ce genre de punition, pourquoi a-t-il souffert que son propre peuple soit dévoré par des bêtes? Nous devons nous rappeler, ce que nous avons dit ailleurs, que les élus, aussi bien que les réprouvés, sont soumis aux châtiments temporels qui n’appartiennent qu’à la chair. La différence entre les deux cas réside uniquement dans la question; car Dieu convertit ce qui en soi est un signe de sa colère en moyen du salut de ses propres enfants. La même explication doit donc être donnée de leur manque d’enterrement qui est donnée de leur mort. 

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Nous sommes bien affaiblis : secours-nous:

·         Désolation d’Israël

Esa 24.12 La dévastation est restée dans la ville, Et les portes abattues sont en ruines. Jr 12.11 Ils le réduisent en un désert; Il est en deuil, il est désolé devant moi. Tout le pays est ravagé, Car nul n’y prend garde. Ez 20.26 Je les souillai par leurs offrandes, quand ils faisaient passer par le feu tous leurs premiers-nés; je voulus ainsi les punir, et leur faire connaître que je suis l’Éternel. Mt 23.38 Voici, votre maison vous sera laissée déserte;

·         Souffrir l’opprobre

Lc 6.22 Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu’on vous chassera, vous outragera, et qu’on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l’homme! 1 Tim 4.10 Nous travaillons, en effet, et nous combattons, parce que nous mettons notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des croyants. Hb 10.33 d’une part, exposés comme en spectacle aux opprobres et aux tribulations, et de l’autre, vous associant à ceux dont la position était la même. 1 P 4.14 Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous.

·         Jalousie divine

Ex 20.5 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, Jos 24.19 Josué dit au peuple: Vous n’aurez pas la force de servir l’Éternel, car c’est un Dieu saint, c’est un Dieu jaloux; il ne pardonnera point vos transgressions et vos péchés. 1 Rois 14.22 Juda fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel; et, par les péchés qu’ils commirent, ils excitèrent sa jalousie plus que ne l’avaient jamais fait leurs pères. 1 Co 10.22 Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur? Sommes-nous plus forts que lui?

·         Compassion de Dieu

Ex 3.7 L’Éternel dit: J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs. Dt 30.3 alors l’Éternel, ton Dieu, ramènera tes captifs et aura compassion de toi, il te rassemblera encore du milieu de tous les peuples chez lesquels l’Éternel, ton Dieu, t’aura dispersé. Ps 78.38 Toutefois, dans sa miséricorde, il pardonne l’iniquité et ne détruit pas; Il retient souvent sa colère et ne se livre pas à toute sa fureur. Jr 12.15 Mais après que je les aurai arrachés, J’aurai de nouveau compassion d’eux, Et je les ramènerai chacun dans son héritage, Chacun dans son pays.

De tout ce qui précède, nous notons que le Ps. 79 se rapporte, de la manière la plus évidente, à l’invasion des nations, spécialement à celle de l’armée du Nord (Joël 2 a trait à une seconde attaque, lors de laquelle la requête de ce Psaume est exaucée ; Ésaïe parle des deux) qui avait ravagé Jérusalem et le temple et répandu le sang des adorateurs de l’Éternel. On confesse dans ce Psaume les iniquités anciennes, et on implore la miséricorde, les tendres compassions du Seigneur. Le motif qu’on fait valoir est celui qui est invoqué en Joël 2.17, et auquel il est fait allusion dans les Psaumes 42 et 43. « Pourquoi les nations diraient-elles : Où est leur Dieu ? ». La foi demande que Dieu se fasse connaître en vengeant le sang de ses serviteurs. Ainsi son peuple et le troupeau de sa pâture, le célébreraient à toujours ! La colère de l’Éternel est envisagée ; il y a de la foi pour dire : « Jusques à quand ? ». Quoique le résidu ne jouisse pas des grâces de l’alliance, et qu’il soit même dans un état tout contraire, la foi a les yeux sur ces gratuités et voit l’Éternel irrité contre son peuple ; mais c’est son peuple ; et s’il est en relation avec les siens, il ne peut les abandonner. C’est seulement : « Jusques à quand ? ». Cependant, même alors, le cri s’adresse directement à Dieu, et non à l’Éternel. Israël n’est pas rétabli dans sa relation d’alliance. Quand il s’y trouvera, ce sera en grâce et cette condition ne sera plus jamais perdue de vue. Tel n’est pas le cas ici : Israël est rejeté en vertu du fait qu’il a manqué sous une alliance conditionnelle et, quoique la foi aux promesses le soutienne, il n’est pas encore entré dans l’alliance nouvelle ; il est en dehors de la bénédiction, regardant en arrière et en avant, n’ayant rien actuellement. Ce n’est jamais la position chrétienne ; en s’y plaçant et en s’appliquant le langage du Psaume, on se fait Juif. Car, tandis que Christ est caché en haut pour eux, par le Saint Esprit descendu vers nous pendant qu’Il est là, nous savons qu’Il est accepté et glorifié comme ayant pris notre place, et que nous sommes en Lui. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ Discipline, repentance et secours divin ( Ps 38).”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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