Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 33.1 et suivants. En effet, le premier verset reprend la pensée finale du Ps. 32 ps 32.11: Celui qui est devenu un juste par le pardon de ses péchés est invité à se réjouir et à louer l’Éternel. C’est la part et le devoir de tout croyant. Cependant ce psaume s’applique directement à l’Israël futur, quand le rejet de son Messie lui aura été pardonné. Sa louange aura trois grands thèmes:

D’abord, la fidélité de Dieu (versets 4 à 9): il est le créateur de toutes choses. Ensuite, la sagesse de Dieu (verset 10 à 17): il prend connaissance de tout et il gouverne les nations. Enfin, la bonté de Dieu (verset 18 à 22): cette bonté s’exerce envers tous ceux qui se confient en lui. Car le cantique nouveau est ici en rapport avec une terre nouvelle dont Dieu aura balayé l’injustice et qu’il aura remplie de sa bonté. Le projet des nations, les desseins des peuples, auront été anéantis pour que s’achèvent les plans éternels de Dieu et les desseins de son cœur (versets 10 et 11). Sa Parole a créé les cieux (Héb 11.1-3). Elle nous régénère et opère en nous maintenant, en attendant de s’accomplir aussi dans un monde restauré. Car Dieu regarde des cieux et considère tous les habitants de la terre. Mais, selon sa promesse au Ps. 32:8, il suit tout particulièrement de son œil vigilant ceux qui lui obéissent et qui s’attendent à son amour (Ps 34.15-16).

Les dernières paroles du psaume précédent sont reprises tout au début de ce psaume, ce qui en un sens les relie et nous invite à lire celui-ci comme la suite du précédent. Si les justes sont invités à se réjouir en l’Éternel, la portée morale essentielle de ce psaume est de montrer l’Éternel sous des caractères qui poussent à se réjouir en Lui – de le montrer comme Celui dont il peut être dit: « Bienheureuse est la nation qui a l’Éternel pour son Dieu ». Car il ne suffit pas simplement d’une invitation à aimer et à se réjouir, il faut que soit placé devant le cœur l’objet qui peut combler ses affections – comme c’est le cas ici. Puissent nos cœurs désirer jouir de cet objet!

Justes, réjouissez-vous en l’Éternel.’ Ici, l’écrivain inspiré s’adresse aux croyants ou aux justes par leur nom, parce qu’eux seuls sont capables de proclamer la gloire de Dieu. Car les incroyants, qui n’ont jamais goûté à sa bonté, ne peuvent pas le louer du fond du cœur, et Dieu n’a aucun plaisir à ce que son nom soit prononcé par leurs langues impies. Mais le contexte montre plus clairement pourquoi cette exhortation ne convient qu’aux croyants. Beaucoup, par conséquent, exposent cette dernière clause, la louange est bonne pour les hommes droits, comme signifiant que si les impies ou les hypocrites tentent cet exercice, ils se tourneront vers le reproche et déshonneur de Dieu plutôt qu’à sa louange; bien plus, ils ne profanent que son saint nom.

 ‘Célébrez l’Éternel avec la harpe.’ Il est évident que le psalmiste exprime ici l’affection véhémente et ardente que les fidèles doivent avoir à louer Dieu, quand il enjoint aux instruments de musique d’être employés à cet effet. Il n’aurait rien omis par les croyants qui tend à animer les esprits et les sentiments des hommes en chantant les louanges de Dieu. Le nom de Dieu ne peut, à proprement parler, être célébré que par la voix articulée; mais ce n’est pas sans raison que David y ajoute ces aides par lesquelles les croyants avaient l’habitude de se stimuler davantage à cet exercice; d’autant plus qu’il parlait au peuple ancien de Dieu. Il y a une distinction cependant, à observer ici, que nous ne pouvons pas sans discernement considérer comme applicable à nous-mêmes, tout ce qui était autrefois enjoint aux Juifs. Car jouer des cymbales, toucher la harpe et le violon, et tout ce genre de musique, si souvent mentionné dans les Psaumes, faisait partie de l’éducation; c’est-à-dire l’instruction de la loi: il s’agit du service déclaré du temple.

Chantez-lui un cantique nouveau!’ Comme le psalmiste traite ensuite des œuvres puissantes de Dieu, et en particulier concernant la préservation de l’Église, il n’est pas étonnant qu’il exhorte les justes à chanter un nouveau, c’est-à-dire un choix rare. Car plus les croyants considéreront les œuvres de Dieu avec attention et diligence, plus ils s’efforceront de faire ses louanges. Ce n’est donc pas un chant commun qu’il les exhorte à chanter, mais un chant correspondant à la magnificence du sujet. C’est aussi le sens de la deuxième clause, dans laquelle il les exhorte à faire retentir leurs voix. 

 ‘Il aime la justice et la droiture.’ Ceci est une confirmation du verset précédent et nous laisse entendre que Dieu de sa propre nature aime la justice et l’équité. Il s’ensuit donc que les affections désobligeantes ne peuvent le précipiter, à la manière des hommes, vers de mauvais procédés. À première vue, en effet, cela n’apparaît qu’une recommandation commune de Dieu, et de peu d’importance, car tous confessent qu’il observe la règle la plus parfaite de la justice dans toutes ses œuvres. Pourquoi alors, dira-t-on, vient-on de parler d’un cantique nouveau, comme s’il s’agissait d’un sujet inhabituel? Parce qu’il est évident à quel point une grande partie du monde ferme les yeux sur la justice de Dieu, alors qu’ils négligent d’innombrables preuves de sa providence, ou imaginent que cela se produit par hasard.

Car la parole de l’Éternel est droite.’ Afin de nous inciter à réfléchir de plus près aux œuvres de Dieu, il nous présente la création du monde lui-même; car jusqu’à ce que Dieu soit reconnu comme le Créateur et le Créateur du monde, qui croira qu’il s’occupe des affaires des hommes et que l’état du monde est contrôlé par sa sagesse et sa puissance? Mais la création du monde nous conduit à la providence de Dieu. Non pas que tous les hommes raisonnent si justement, ou soient dotés d’un jugement solide, pour conclure que le monde est à ce jour maintenu par la même puissance divine qui a été mise en avant en le créant: au contraire, la grande majorité s’imagine qu’il est un spectateur oisif au ciel de tout ce qui se passe sur terre. Mais aucun homme ne croit vraiment que le monde a été créé par Dieu s’il n’est pas fermement convaincu qu’il est entretenu et préservé par lui. Le prophète nous ramène donc sagement à l’origine même du monde, pour fixer dans nos esprits la certitude de la providence de Dieu dans l’ordre continu de la nature. Car en disant que les cieux ont été créés par la parole de Dieu, il amplifie grandement son pouvoir, et par son seul signe de tête, sans autre aide ni moyen, et sans trop de temps ni de travail, il a créé un noble et magnifique univers. Et il est dit ici concernant Christ: « Il frappera la terre avec le bâton de sa bouche, et du souffle de ses lèvres il tuera les méchants. »

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Louange au Dieu créateur et sauveur :

·         Se réjouir, le devoir de

Ps 5.12 Alors tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, Ils auront de l’allégresse à toujours, et tu les protégeras; Tu seras un sujet de joie Pour ceux qui aiment ton nom. Ps 32.11 Justes, réjouissez-vous en l’Éternel et soyez dans l’allégresse! Poussez des cris de joie, vous tous qui êtes droits de coeur! Rm 12.15 Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. Ph 4.4 Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous. 1 Th 5.16 Soyez toujours joyeux.

·         Louange à Dieu, ordonnée

-Avec les chants Ps 9.12 Chantez à l’Éternel, qui réside en Sion, Publiez parmi les peuples ses hauts faits!

-Avec les instruments de musique Ps 33.2 Célébrez l’Éternel avec la harpe, Célébrez-le sur le luth à dix cordes.

-Universelle Ps 67.4 Les peuples te louent, ô Dieu! Tous les peuples te louent. Esa 42.12 Qu’on rende gloire à l’Éternel, Et que dans les îles on publie ses louanges!

-Perpétuelle Hb 13.15 Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom.

-Quatre raisons d’exprimer la louange à Dieu 1 P 2.9 Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière,

·         Justice divine

Dt 32.4 Il est le rocher; ses oeuvres sont parfaites, Car toutes ses voies sont justes; C’est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit. Ps 103.6 L’Éternel fait justice, Il fait droit à tous les opprimés. Jn 5.30 Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j’entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Rm 2.2 Nous savons, en effet, que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses est selon la vérité.

·         Espoir en Dieu

Ps 31.25 Fortifiez-vous et que votre coeur s’affermisse, Vous tous qui espérez en l’Éternel! Ps 33.18 Voici, l’oeil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent, Sur ceux qui espèrent en sa bonté, Ps 146.5 Heureux celui qui a pour secours le Dieu de Jacob, Qui met son espoir en l’Éternel, son Dieu! Jr 17.7 Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, Et dont l’Éternel est l’espérance!

De tout ce qui précède, nous notons dans ce psaume écrit au fil des méditations de l’âme, une touchante illustration de la capacité morale qu’a le pécheur assuré de son acceptation devant Dieu, d’entrer dans l’intelligence des paroles, des œuvres et des conseils, de la grâce et de la gloire de Dieu et de tout ce qui s’y rattache. D’un point de vue prophétique, ce psaume évoque sans doute la joie de la nation juive lorsqu’elle aura à nouveau l’Éternel pour son Dieu, après avoir assisté à la défaite des nations et à l’établissement d’un monde nouveau. Ceci, par conséquent, nous conduirait à penser que le résidu est évoqué dans l’expression « les justes ». Mais cette joie n’est qu’anticipée; car du verset 12 à la fin il semble que tout cela ne soit encore qu’un objet d’espérance pour la nation, et que le présent siècle mauvais continue son train. Mais les fidèles terminent ce psaume en exprimant leur ferme confiance que la nation renaîtra dans cette condition nouvelle, lorsque Dieu en jugera le temps venu. Car le Ps. 33 est placé logiquement après le pardon. Le pardon conduit à la pleine bénédiction, et le Ps. 33 nous dépeint, en le célébrant, le résultat complet de la délivrance : Ceux qui sont droits de cœur sont invités à se réjouir ; le caractère de l’Éternel, sa parole, ses œuvres, sont manifestés, et la terre est remplie maintenant de sa bonté. C’est lui qui a fait toutes choses, il est le Créateur ; que la terre le craigne ! Il dissipe les desseins et les conseils de l’homme, mais son conseil demeure à toujours. Bienheureuse la nation qui a l’Éternel pour son Dieu, le peuple qu’il a choisi pour son héritage ! Car l’Éternel regarde des cieux sur les fils des hommes et il dispose de tous ; mais ses yeux sont sur ceux qui le craignent et qui s’attendent à sa bonté. Le glorieux résultat de l’intervention de l’Éternel est ainsi placé devant la foi du résidu et célébré comme s’il était déjà présent dans son entier ; les trois derniers versets nous montrent la confiance produite ainsi dans le cœur des fidèles. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ la louange à l’Éternel pour sa miséricorde et sa grâce.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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