Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 110.1 et suivants. En effet, « Agis pour moi à cause de ton nom », demande celui qui a déjà été appelé au verset 16 l’Affligé et le Pauvre (Ps 109.21-22; Jean 12.27-33). « Qu’on sache que c’est ici ta main… ». Dieu devait à sa propre gloire de délivrer Celui qui l’invoquait. C’est ce que montre le Psaume 110! Quel relief il prend après le tableau de l’abaissement de l’Homme de douleurs. L’Éternel s’était tenu à la droite du Pauvre pour le sauver (Ps 109:31); c’est le passé. Pour le présent, Il l’a fait asseoir à Sa droite proclamant toute sa satisfaction dans l’œuvre achevée (Ps 110.1; il s’agit de Christ; Eph 1.15-23). Et plus tard encore, promet le versets 5, « le Seigneur, à ta droite, brisera les rois au jour de sa colère ». Ses adversaires du Psaume 109 seront mis pour marchepied de ses pieds: leur asservissement fera partie de sa gloire. Car ce psaume 110 n’est cité pas moins de huit fois dans le Nouveau Testament. Il sert pratiquement de fil conducteur à toute l’épître aux Hébreux (Hb 1.13-14; Hb 7.15-17; Hb 10.11-13). Enfin, à ces promesses faites au Messie, s’en ajoute une qui se rapporte à son chemin sur la terre (verset 7). Christ, homme, devait trouver ici-bas quelques rares instants de rafraîchissement, propres à encourager et à fortifier son âme (Luc 7. 9, 44; Lc 9.18-22; Lc 10.21-42; Lc 23.39-43.

Considéré en liaison avec le Ps. 16, ce psaume nous donne une vision magnifique de l’ascension glorieuse de Christ – Dieu l’a salué en disant: « Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que je mette tes ennemis pour le marchepied de tes pieds », et pour ainsi dire Christ a répondu: « Ta face est un rassasiement de joie; il y a des plaisirs à ta droite pour toujours ». Et si nous lisons cela à la lumière d’Héb. 10:12-13, nous voyons de quelle manière parfaitement convenable la promesse de Dieu fut reçue par Christ. Elle le remplit d’espérance, d’attente, ce qui est toujours la réponse normale du cœur à la promesse. Mais il convient de remarquer que le Seigneur n’est pas entré dans le ciel dans le seul dessein de s’asseoir à la droite de la puissance, en attendant le jour où il mettra ses ennemis comme marchepied de ses pieds; il est aussi entré dans le ciel comme dans un sanctuaire, pour y accomplir présentement, selon les richesses de sa grâce, un service de sacrificateur en faveur de ses saints qui, encore sur la terre, cheminent et combattent (Héb. 8). Ce psaume est véritablement d’une très grande portée prophétique, et le Saint Esprit en fait grand usage dans le Nouveau Testament : C’est par ce psaume qu’il nous fait comprendre que Jésus est plus grand que David (Mat 22) – plus excellent que les anges (Héb 1) – maintenant dans les cieux comme Seigneur (Actes 2:34-36) – comme quelqu’un qui attend (Héb. 10) – dans la joie d’une sacrificature qui ne se transmet pas (Héb. 7), qu’il ne s’est point arrogée, mais qu’il a reçue de Dieu (Héb. 5).

Car la seigneurie de Christ est un des points principaux de ce psaume. Au psaume précédent nous l’avons vu comme l’homme « affligé et pauvre », mais ici, c’est « le Seigneur ». Ces deux caractères sont le thème constant des prophètes (1 P 1:11). Il s’est anéanti lui-même, mais Dieu lui a donné un nom au-dessus de tout nom (Phil. 2). Pierre, dans ses premières prédications aux Juifs après la résurrection, voit Jésus dans sa seigneurie partout où il porte ses regards – maintenant dans les cieux, bientôt quand il reviendra sur la terre, puis dans tous les âges qui suivront. Il le voit dans sa seigneurie sur le Juif comme sur le Grec. Il mentionne le nom du Seigneur, la journée du Seigneur, et la face du Seigneur – de ce même Seigneur – dans leurs effets et leurs vertus variés (Actes 2:20-21; 3:19; 10:36).

Mais il n’est pas Seigneur simplement parce qu’il est Dieu, il est Seigneur parce qu’il a été oint. Et par conséquent cette seigneurie s’exerce en notre faveur. L’intérêt d’Israël était lié à tous ceux sur qui reposait l’onction de la part de Dieu pour exercer une charge au milieu du peuple: qu’ils fussent prophète, sacrificateur ou roi, ils étaient tous au service d’Israël. La sagesse du prophète, les offrandes du sacrificateur, la force du roi, tout concourait à la bénédiction du peuple. De même la seigneurie de Jésus s’exerce en notre faveur. Qu’il soit seigneur de la vie, seigneur des principautés et des autorités, seigneur dans toutes les sphères de la gloire et seigneur de toutes les «  clés » – la clé du royaume des cieux, la clé de la maison de David, la clé de la mort et du hadès, ou de l’abîme sans fond – il est Seigneur de tout cela pour nous. Comme Seigneur, il étend son autorité sur toutes choses, mais toujours pour nous. Ses yeux – les yeux du Seigneur – parcourent la terre, en notre faveur.

Quelle merveilleuse seigneurie! Cependant s’il est Seigneur pour nous, il l’est aussi sur nous. Comme David le dit ici: « Mon Seigneur ». Mais cela a été, et sera encore de plus en plus oublié pratiquement: Pierre et Jude, prophétisant tous deux à l’égard des caractères de la chrétienté apostate de la fin, annonçant que les hommes renieront notre Seigneur et son autorité, et changeront la grâce en dissolution (2 Pierre 2; Jude 4). Aussi, est-ce le Seigneur qui viendra venger le déshonneur jeté sur son Nom (Jude 14): « Voici, le Seigneur est venu ». C’est une Écriture capitale, en vérité, que ce psaume : Il est bien de nature à occuper et à élargir les pensées de ses saints qui l’aiment et trouvent leurs délices à s’enquérir de Lui dans son temple. Car le Ps. 109 a décrit ce dernier état. Mais ici nous nous trouvons, au matin d’un jour nouveau, dans lequel nous sommes, non pas devant les pères, mais devant les enfants de la grâce. Puis nous trouvons le serment assuré de l’Éternel, que Christ sera assis comme sacrificateur sur son trône sur la terre. C’est à la fois une promesse et une prophétie. Le regard se porte aussi en avant vers le jour de sa colère : Adonaï, le Seigneur qui est à la droite de l’Éternel, a un jour de colère qui approche, – le jour déjà signalé, où ses ennemis seront mis pour le marchepied de ses pieds ! Le temps de sa séance à la droite de l’Éternel n’est pas ce jour, mais le temps de la miséricorde, le jour favorable. Christ a été exaucé et exalté, et son œuvre parmi les hommes est le résultat de son expiation en grâce.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Roi et prêtre :

·         Marchepied de Christ, ses ennemis deviendront son

Ps 110.1 De David. Psaume. Parole de l’Éternel à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. Mt 22.44 Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. Hb 1.13 Et auquel des anges a-t-il jamais dit: Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied? Hb 10.13 attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied.

·         Domination de Christ, caractéristiques particulières de sa divinité

-Éternelle Esa 9.5-6 Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. 6 Donner à l’empire de l’accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, L’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, Dès maintenant et à toujours: Voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées.

-Universelle Za 9.10 Je détruirai les chars d’Éphraïm, Et les chevaux de Jérusalem; Et les arcs de guerre seront anéantis. Il annoncera la paix aux nations, Et il dominera d’une mer à l’autre, Depuis le fleuve jusqu’aux extrémités de la terre.

-Sur la nature Mt 8.27 Ces hommes furent saisis d’étonnement: Quel est celui-ci, disaient-ils, à qui obéissent même les vents et la mer?

-Sur l’Église Ep 1.22 Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Église,

-Sur les puissances célestes 1 P 3.22 qui est à la droite de Dieu, depuis qu’il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis.

·         Vie fructueuse des justes

Ps 1.3 Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point: Tout ce qu’il fait lui réussit. Ps 92.15 Ils portent encore des fruits dans la vieillesse, Ils sont pleins de sève et verdoyants, Jr 17.8 Il est comme un arbre planté près des eaux, Et qui étend ses racines vers le courant; Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, Et son feuillage reste vert; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, Et il ne cesse de porter du fruit. Os 14.9 Que celui qui est sage prenne garde à ces choses! Que celui qui est intelligent les comprenne! Car les voies de l’Éternel sont droites; Les justes y marcheront, Mais les rebelles y tomberont.

·         Jour du Seigneur, appelé le dernier ou le grand jour

Jn 12.48 Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. Rm 2.5 Mais, par ton endurcissement et par ton coeur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, 2 Tim 1.12 Et c’est à cause de cela que je souffre ces choses; mais j’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour-là. Hb 10.25 N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. Jude 6 qu’il a réservé pour le jugement du grand jour, enchaînés éternellement par les ténèbres, les anges qui n’ont pas gardé leur dignité, mais qui ont abandonné leur propre demeure; Ap 6.17 car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister?

De tout ce qui précède, nous notons que le Psaume 110 est d’une application si simple que, malgré son grand intérêt, il n’a pas besoin d’un long commentaire : Le pauvre (Ps. 109:31) qui, pour son amour, a trouvé la haine (Ps 109:4), est le Seigneur de David ; il est appelé à s’asseoir à la droite de l’Éternel. Il est du plus profond intérêt de voir comment, en Ésaïe 6, le Seigneur est l’Éternel des armées, dans le sens le plus absolu, et, dans notre Psaume, celui qui est le Fils de David s’assied à la droite de l’Éternel et brise les rois au jour de sa colère (Ps. 2.9). Tout ce qui est relatif à l’association de l’Église avec lui en haut, est omis, et le Psaume passe directement du fait de la séance de Christ à la droite de Dieu, au fait qu’il enverra de Sion la verge de sa force : cela montre combien, dans ces Psaumes, tout est entièrement Juif. Remarquez de plus que ce Psaume est la réponse au rejet de Christ sur la terre : il ne s’agit point de sa venue du ciel pour détruire l’antichrist : il a déjà pris possession de Sion, et c’est de là que sort la verge de sa force. Tout cela répond à la position du résidu, telle qu’elle nous est présentée dans tout ce livre, qui nous a montré les Juifs restaurés, mais la domination d’Israël ou de Christ en Sion non encore établie. Mais le peuple est désormais de franche volonté au jour de la puissance de Christ (Cantique des cantiques 6:12). Qu’il était différent lors de son humiliation ! Désormais le temps de la colère est venu, celui de l’exécution du jugement. Car au verset 6, le Chef d’un grand pays est le chef du pouvoir sur la terre, mais pas l’antichrist, ni même la Bête, qui sont détruits lorsque Christ vient du ciel. L’homme qui s’exalte est abaissé. Christ, qui, dans une humble dépendance de son Père, but des eaux rafraîchissantes qui lui furent données en chemin, selon la volonté de Dieu, aura sa tête haut élevée sur la terre. Nous trouvons dans les Psaumes que nous venons de parcourir, les principaux éléments de la scène tout entière. Tout cela, nous l’apprenons par les commentaires divins que nous avons de ce psaume dans d’autres Écritures, celles du Nouveau Testament. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ le fidèle cherche sa force en Dieu, et demande la délivrance de son peuple.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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