Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 139.1 et suivants. En effet, « Dieu est lumière » (1 Jean 1.5-7). « Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui… » (Héb 4.12-13). Il est insoutenable pour un pécheur de sentir ce saint regard continuellement posé sur lui, mettant à nu ses pensées les plus intimes et découvrant ses plus secrets motifs! Il n’a d’abord qu’une idée: fuir ce terrible faisceau de lumière. Mais celui-ci fouille les ténèbres où il cherche à se cacher, le rejoint au bout du monde, remonte dans son plus lointain passé… (Gen 3.6-8; Jean 3.18-21). Car c’est une folie de penser qu’on peut échapper à Dieu. C’en est une autre de se dérober… à Celui qui veut assurer notre bonheur. Quand vous êtes malade, il ne vous vient pas à l’idée de cacher au médecin le moindre de vos symptômes. Vous savez bien que vous avez intérêt, pour être guéri, à lui dire tout ce que vous ressentez. Pourquoi agir autrement lorsque Dieu veut sauver votre âme ou vous délivrer d’un péché? Confessez-Lui tous les aspects du mal qui vous mine. Laissez sa lumière scruter votre conscience. Que votre prière soit celle des versets 23, 24: « Sonde-moi, ô Dieu » et sonde-moi encore! Mets tout en ordre dans ma vie. Ne me laisse pas m’engager sur « quelque voie de chagrin ». Mais « conduis-moi dans la voie éternelle »!

Ce psaume semble se rattacher au précédent : Il rappelle la fête des pains sans levain qui suivait immédiatement la Pâque. En effet, si au psaume précédent c’était la grâce, ici c’est la sainteté de notre appel dans le Christ Jésus qui est présentée. Car la lumière est la lumière de Dieu, apaisante pour le pécheur, mais qui ne peut supporter le péché.

En premier lieu, le croyant confesse ce fait terrible pour lui: Dieu le connaît. C’est quelque chose d’accablant pour une âme profondément convaincue de péché. Mais il trouve un complet soulagement, et un motif de louange en ceci, qu’il connaît Dieu. Bien plus, il Le connaît dans le mystère du tombeau de Christ, et de la nouvelle création qui a vu le jour là (Éph 2:5). Tel est cet étrange et admirable ouvrage: Ève tirée du côté d’Adam endormi. Ceci met aussitôt la louange dans sa bouche, et ensuite, dans son âme, le désir d’une purification plus complète; loin de la redouter, le croyant est prêt à se laisser sonder par la pénétrante « parole de Dieu » (Héb 4), en sorte que ne soit trouvé aucun levain dans ce qu’il sait maintenant être l’habitation d’un Israélite. Ainsi, au sentiment de la grâce la plus riche se lie la plus exigeante jalousie de la sainteté (Ps 138-139). Car la Pâque et la fête des pains sans levain demeurent associées.

C’est que le corps humain est employé, nous le savons comme symbole de l’Église – corps mystique de Christ. L’un et l’autre ont été faits d’une étrange et admirable manière; et ce « grand mystère » est entrevu dans ce psaume. Nous trouvons cela, pour ainsi dire, dans la bouche de Christ lui-même (versets 14-16); car c’est personnellement, si je puis dire, que Christ parle dans ces versets, tellement ce thème est digne que lui-même, présent personnellement, s’en fasse l’interprète. Nous avons vu plus haut que le saint, conduit par l’Esprit de Christ, dans le sentiment de son péché, reconnaissait la force de la lumière divine atteignant les profondeurs de son être – moment solennel pour son âme (versets 1-13). Mais maintenant, réjoui et encouragé par les paroles qu’il a entendues de la bouche même de Christ, il poursuit, en communion avec Dieu, le cours de ses méditations, dans le plein apaisement qu’éprouve celui qui a, en esprit, bu à la fontaine rafraîchissante d’un tel mystère (versets 17-24). Maintenant le saint heureux peut désirer (dans son amour pour Dieu et pour sa puissance en sainteté et en justice) dans le présent un jugement moral de lui-même, dans l’avenir le jugement qui détruira le mal. Il sollicite d’être sondé, cela même qu’il redoutait lorsqu’il était convaincu de péché.

Car dans le Ps. 139 nous trouvons tous les exercices de cœur qui appartiennent aux voies de Dieu : Quoique la fidélité de Dieu accomplisse toute la bénédiction qu’il s’est proposée, pas une de nos pensées ne lui échappe ; il n’est pas possible à l’homme de se tenir en sa présence, mais il n’est pas non plus possible de s’enfuir et de se cacher de Lui, comme la conscience pourrait le désirer. Cela révèle une autre vérité : Dieu voit tout et connaît tout, parce qu’il a tout formé. Cette pensée se rattache à la pensée si précieuse pour nous, que c’est en bonté qu’il prend une connaissance parfaite de nous. Il s’intéresse à nous, veille sur chacun de nos membres, comme il connaît chacune de nos pensées. Mais s’il connaît nos pensées, Lui, a les siennes ; et combien elles nous sont précieuses !

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Seigneur, tu me connais parfaitement :

·         Connaissance divine, Dieu sonde le cœur de l’homme

1 Ch 28.9 Et toi, Salomon, mon fils, connais le Dieu de ton père, et sers-le d’un coeur dévoué et d’une âme bien disposée, car l’Éternel sonde tous les coeurs et pénètre tous les desseins et toutes les pensées. Si tu le cherches, il se laissera trouver par toi; mais si tu l’abandonnes, il te rejettera pour toujours. Jr 17.10 Moi, l’Éternel, j’éprouve le coeur, je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses oeuvres. Jr 23.24 Quelqu’un se tiendra-t-il dans un lieu caché, Sans que je le voie? dit l’Éternel. Ne remplis-je pas, moi, les cieux et la terre? dit l’Éternel. Am 9.3 S’ils se cachent au sommet du Carmel, Je les y chercherai et je les saisirai; S’ils se dérobent à mes regards dans le fond de la mer, Là j’ordonnerai au serpent de les mordre. So 1.12 En ce temps-là, je fouillerai Jérusalem avec des lampes, Et je châtierai les hommes qui reposent sur leurs lies, Et qui disent dans leur coeur: L’Éternel ne fait ni bien ni mal. Rm 8.27 et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints.

·         Omniscience divine de Dieu

Jb 26.6 Devant lui le séjour des morts est nu, L’abîme n’a point de voile. Ps 147.5 Notre Seigneur est grand, puissant par sa force, Son intelligence n’a point de limite. Hb 4.13 Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. 1 Jn 3.20 car si notre coeur nous condamne, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît toutes choses.

·         Mauvaises conversations, références générales

Ps 5.10 Car il n’y a point de sincérité dans leur bouche; Leur coeur est rempli de malice, Leur gosier est un sépulcre ouvert, Et ils ont sur la langue des paroles flatteuses. Ps 36.4 Les paroles de sa bouche sont fausses et trompeuses; Il renonce à agir avec sagesse, à faire le bien. Ps 55.22 Sa bouche est plus douce que la crème, Mais la guerre est dans son coeur; Ses paroles sont plus onctueuses que l’huile, Mais ce sont des épées nues. Mt 12.34 Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l’êtes? Car c’est de l’abondance du coeur que la bouche parle. Rm 3.13 Leur gosier est un sépulcre ouvert; Ils se servent de leurs langues pour tromper; Ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic; Jc 3.6 La langue aussi est un feu; c’est le monde de l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne.

·         Droit chemin

Esa 26.7 Le chemin du juste est la droiture; Toi qui es juste, tu aplanis le sentier du juste. Jr 42.3 et que l’Éternel, ton Dieu, nous montre le chemin que nous devons suivre, et ce que nous avons à faire! Mt 7.14 Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. Lc 1.79 Pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, Pour diriger nos pas dans le chemin de la paix.

De tout ce qui précède, nous notons que le Seigneur s’intéresse à sa créature et ce sont là précisément les effets produits par la loi : Elle commence nécessairement par la conscience, sous l’œil de Dieu, car elle nous amène en sa présence ; ensuite elle nous conduit aux pensées de Dieu, qui nous a formés pour lui-même, puis a déployé devant nous les sphères infinies de sa bénédiction et de ses voies. Dieu veille sur le fidèle dans le silence du sommeil, en sorte que, s’il se réveille, il se trouve avec Dieu. Mais, de plus, cette relation avec Dieu, le sépare entièrement des méchants : Dieu les tuera ; le fidèle les somme de se retirer loin de lui. Par conséquent, il regarde les méchants avec haine et horreur à cause de ce qu’ils sont à l’égard de Dieu : pour ce qui le concerne lui-même, il désire être sondé à fond, afin qu’il ne reste pas de méchanceté en lui. Quoique ce Psaume ait spécialement en vue le jugement extérieur des méchants, il nous fait pénétrer profondément dans la relation de l’esprit de l’homme avec Dieu et son langage s’adapte à notre propre condition comme chrétiens. Le grand sujet qui y est traité directement, c’est que le cœur de l’homme doit être entièrement sondé, comme il le sera lors du jugement, comme il doit l’être toujours. Si cette recherche de l’état du cœur, cette opération qui consiste à le sonder à fond, a lieu lorsque nous sommes dans une position de responsabilité personnelle, le résultat est nécessairement ce cri : « Où fuirai-je loin de ta face ? ». Mais lorsque nous sommes devenus l’ouvrage de Dieu, c’est-à-dire, lorsque la grâce et la puissance sont intervenues, les pensées de Dieu nous deviennent précieuses, et nous pouvons demander d’être sondés, connus et éprouvés (plus nous le serons, mieux ce sera), afin que, dépouillés de nous-mêmes, nous soyons capables de jouir de Dieu. Alors aussi nous demandons à Dieu de nous conduire. La volonté est brisée, comme les pensées sont jugées, et notre désir est d’être conduits par Dieu. Nous voyons aussi que le caractère de ce Psaume le rattache aux derniers jours : « Ô Dieu, si tu voulais tuer le méchant ! ». Celui qui parle attend le jugement ; il exprime sa haine pour ceux qui haïssent Dieu et l’horreur qu’ils lui inspirent. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ l’Éternel, un grand roi sur toute la terre.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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