399e enseignement : Les Psaumes d’actions de grâces et de reconnaissance: Louange à Dieu pour sa miséricorde et sa bonté: « Louez l’Éternel, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours! Qu’Israël dise: Car sa miséricorde dure à toujours! »

Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 118.1-2 et suivants. En effet, au Psaume 118, c’est la bonté de l’Éternel qui est le thème de la louange. Environné et menacé par le monde entier, Israël fera l’expérience que le secours de l’homme et des princes est vain (Ps 108.11-14). Le nom de l’Éternel sera sa seule sauvegarde. Quant à nous, ce qui nous menace, ce sont essentiellement, hélas, les convoitises de nos pauvres cœurs (Jac 1.13-17). Maintes fois nous avons été sur le point de tomber, mais Dieu nous a été en secours; Il a gardé nos pieds de chute (Ps 116.7-9). Et l’homme ne pourra rien faire ni contre nous car le Seigneur est notre force. Ce psaume occupe une place importante dans les prophéties relatives au Seigneur. Le verset 22 cité dans les évangiles ainsi qu’en 1 P 2.6-8, annonce à la fois le rejet de Jésus et la place qui Lui reviendra. Que ce que Dieu a voulu faire par Christ et pour Christ soit toujours « une chose merveilleuse devant nos yeux » ! Les versets 25 et 26 nous rappellent l’entrée du Messie à Jérusalem et les cris jetés par la foule: « Sauve je te prie » (Hosanna en hébreu). « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Mat 21.6-11).

Malgré lui, le peuple juif L’a invoqué et honoré ce jour-là comme l’annonçaient les Écritures. Et celles-ci devraient aujourd’hui ouvrir les yeux de ce peuple. Cependant le moment vient où cette prophétie aura son véritable accomplissement. Le Messie triomphant sera alors reçu et salué par le résidu fidèle. Chez les Juifs, ce psaume faisait partie du rituel de la Pâque. Peut-être est-ce l’hymne chantée par le Seigneur avec ses disciples après la cène? (Marc 14.22-26). S’il en est ainsi, avec quels sentiments a-t-il prononcé en un tel moment les versets 6, 21, 22 et la fin du verset 27: « Liez… le sacrifice aux cornes de l’autel »! Le psaume s’achève comme il a commencé: en célébrant la bonté immuable de l’Éternel.  Ce psaume clôt la série de ces sublimes psaumes de louange. Le psaume 110 nous présentait Christ, comme Adonaï, prenant place à la droite de Dieu dans les cieux, et anticipait le jour où il reviendra pour monter sur le trône de sa puissance et jouir du repos du règne. Ici la nation d’Israël le salue à son retour sous le titre bien approprié de « tête de l’angle » car il a été fait tel par son exaltation au ciel, considérée dans un psaume précédent (Actes 4:11). Ce psaume est le langage d’Israël: le peuple est maintenant prêt à recevoir Jésus comme Roi (Matt. 23). C’est le jour où paraît la pierre de faîte, accueillie avec des acclamations (Zach. 4:7). Cette expression « la Pierre » est fréquente dans l’Écriture, en rapport avec Christ.

Cette merveilleuse Pierre, ce Rocher, fut formée au Calvaire; il fallait en effet que les archers le provoquent et tirent contre lui et le haïssent avant qu’il devienne véritablement cette pierre, cette « pierre éprouvée » (Ésa 28:16). Puis, au temps convenable, il fut posé devant Israël comme son fondement; mais plutôt que de bâtir sur Lui, Israël a heurté contre Lui (Rom. 9:33). Présentement, sous le même caractère, il est présenté aux pécheurs du monde entier: quelques-uns trouvent en lui la pierre qui donne la vie, mais dans l’ensemble les hommes le rejettent (1 Pierre 2:8). Mais il est dans le ciel, reconnu comme la pierre angulaire: et au jour choisi de Dieu, de cette position élevée il tombera sur ceux qui le méprisent et les broiera (Dan. 2; Matt. 21). Alors le vrai Israël, l’Israël selon son cœur, l’accueillera comme nous le voyons dans ce psaume. Puis dans son royaume il sera la pierre – sur la terre, cette pierre sur laquelle seront gravés « sept yeux » et dont le gouvernement s’exercera sans défaillance sur toutes choses (Zach. 3), – dans le ciel, assis sur le trône comme la pierre précieuse, glorieuse (Apoc. 4), entouré de ses saints ressuscités qui resplendiront comme de magnifiques pierres précieuses (Apoc. 21). Merveilleuse histoire! que nous n’évoquons qu’en passant en lisant ce beau psaume; quelqu’un l’a dit: admirer n’est en fait rien moins qu’adorer.

Le règne, c’est-à-dire le « jour du Seigneur » est, dans ce psaume, le sujet de joie, comme la résurrection l’avait été au Ps. 116. Ce « jour » apportera évidemment la « lumière » à Israël ; il sera aussi le grand témoignage que la bonté de Dieu « demeure à toujours », le grand thème, le grand motif des sacrifices de louange et d’actions de grâces qui seront offerts continuellement. En effet la joie de Jésus et de ses saints est double: il y a la joie de la résurrection, et la joie du règne. Jésus connut la joie de la résurrection lorsque, en sa propre personne, il triompha du pouvoir de la mort et sortit du tombeau; il goûtera la joie du règne au jour prochain de sa puissance à Jérusalem. Le dernier de ces psaumes, le psaume 118, célèbre les voies glorieuses du Seigneur, vues à un stade plus avancé que celui auquel le psaume 110 l’amenait. Dans ce psaume, nous avions vu Christ assis à la droite de la majesté dans les cieux, attendant son jour et son royaume. Mais ici l’attente fait place à la réalité. Ses ennemis subjugués, il passe les portes de sa royale cité. De même qu’un jour s’ouvrit pour lui le chemin lumineux de la terre jusqu’à la droite de Dieu, de même maintenant s’ouvre pour lui le chemin lumineux qui l’amène du ciel: il en sort pour exécuter le jugement contre ses ennemis, comme la promesse lui en avait été faite alors, répondant ainsi aux désirs du cœur des siens qui l’attendent, et pour s’asseoir sur le trône de son royaume.

Quels sentiers sont tracés ici pour les pieds de Jésus! Ces pieds, qui ne foulèrent que les endroits épineux de ce monde aride, suivent dans ces psaumes ces sentiers glorieux – l’un montant jusqu’à Dieu, l’autre descendant vers le trône de son royaume. Alors le Seigneur verra son Jour. Et ce sera un Jubilé, quand l’autorité divine régira et remplira l’univers tout entier (Lév. 25). Ses conseils en sagesse et en amour seront manifestés et exaltés, et son peuple élèvera sa voix en louange, comme il le fait ici – « Liez avec des cordes le sacrifice aux cornes de l’autel ». Mais qui peut exprimer tout cela? Ainsi l’intelligence spirituelle des voies de Dieu à laquelle arrive le peuple, sa venue pour adorer l’Éternel en justice, et la confession qu’il fait du Messie, de Jésus, jadis méprisé et rejeté, tout cela est développé en rapport avec la délivrance et la bénédiction d’Israël et avec la parfaite manifestation de la nature et du caractère de l’Éternel. Plusieurs versets de ce Psaume sont cités au terme des souffrances du Sauveur ; dans aucun autre Psaume on ne trouve autant de rapprochements entre Lui et les douleurs ou les promesses d’Israël. Maintenant les portes de justice s’ouvrent devant Israël. Ce changement, introduit tout à coup, comme résultat de l’épreuve, est de toute beauté : « J’y entrerai, je célébrerai l’Éternel ; c’est ici la porte de l’Éternel, les justes y entreront ! » Israël célébrera là ses louanges, car l’Éternel lui a répondu et a été son salut.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Je vivrai pour raconter les œuvres du Seigneur :

·         Bonté de Dieu

Ps 33.5 Il aime la justice et la droiture; La bonté de l’Éternel remplit la terre. Ps 34.9 Sentez et voyez combien l’Éternel est bon! Heureux l’homme qui cherche en lui son refuge! Mt 19.17 Il lui répondit: Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon? Un seul est le bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Lesquels? lui dit-il. Rm 2.4 Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance?

·         Intrépidité du juste

Ps 91.5 Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, Ni la flèche qui vole de jour, Ps 118.6 L’Éternel est pour moi, je ne crains rien: Que peuvent me faire des hommes? Pr 3.24 Si tu te couches, tu seras sans crainte; Et quand tu seras couché, ton sommeil sera doux. Esa 12.2 Voici, Dieu est ma délivrance, Je serai plein de confiance, et je ne craindrai rien; Car l’Éternel, l’Éternel est ma force et le sujet de mes louanges; C’est lui qui m’a sauvé.

·         Mise en garde contre la Fausse confiance, confiance en l’homme

Ps 118.9 Mieux vaut chercher un refuge en l’Éternel Que de se confier aux grands. Esa 2.22 Cessez de vous confier en l’homme, Dans les narines duquel il n’y a qu’un souffle: Car de quelle valeur est-il? Esa 31.1 Malheur à ceux qui descendent en Égypte pour avoir du secours, Qui s’appuient sur des chevaux, Et se fient à la multitude des chars et à la force des cavaliers, Mais qui ne regardent pas vers le Saint d’Israël, Et ne recherchent pas l’Éternel! Jr 17.5 Ainsi parle l’Éternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l’Éternel!

·         Nom du Seigneur, puissant

Ps 113.3 Du lever du soleil jusqu’à son couchant, Que le nom de l’Éternel soit célébré! Pr 18.10 Le nom de l’Éternel est une tour forte; Le juste s’y réfugie, et se trouve en sûreté. Esa 50.10 Quiconque parmi vous craint l’Éternel, Qu’il écoute la voix de son serviteur! Quiconque marche dans l’obscurité et manque de lumière, Qu’il se confie dans le nom de l’Éternel, Et qu’il s’appuie sur son Dieu! Ml 1.11 Car depuis le lever du soleil jusqu’à son couchant, Mon nom est grand parmi les nations, Et en tout lieu on brûle de l’encens en l’honneur de mon nom Et l’on présente des offrandes pures; Car grand est mon nom parmi les nations, Dit l’Éternel des armées.

De tout ce qui précède, nous notons qu’au Ps. 118 nous trouvons la louange et l’action de grâces, rattachées à la formule bien connue : « Sa bonté demeure à toujours ! » – ou plutôt, fondées sur elle. Les mêmes personnes que le Ps. 115 invitait à se confier en l’Éternel, sont maintenant invitées à le célébrer. Depuis le verset 5, le Saint Esprit parle, dans la personne d’Israël délivré, de cette fidélité de l’Éternel. Maintenant que l’Éternel est pour ses saints, ils n’ont plus à redouter l’homme. L’Éternel vaut mieux que l’homme. L’Éternel vaut mieux que les principaux. Les versets 10-18 exposent les circonstances et les voies par lesquelles Israël avait passé : toutes les nations l’avaient environné ; au nom de l’Éternel, il les avait détruites ; elles avaient été éteintes comme un feu d’épines. La puissance de l’ennemi avait rudement poussé Israël ; mais l’Éternel lui avait été en secours. Les versets 14-17 célèbrent le résultat de cette intervention dans un chant de joie et d’allégresse. Au verset 18, nous trouvons un autre aspect de la même scène : Les circonstances qu’Israël avait traversées étaient le châtiment de Jéhovah, qui l’avait châtié sévèrement, mais ne l’avait point livré à la mort qui constituait la puissance de l’ennemi sur le peuple. Nous apprenons donc ici ce qu’est réellement l’épreuve, comme nous pouvons le voir aussi dans Job – d’abord les instruments, les hommes, même toutes les nations ; ensuite l’ennemi qui agit, par leur moyen, et sur l’esprit, poussant l’âme rudement ; mais derrière cela, source de tout ce qui arrive, nous voyons Dieu qui châtie, mais qui n’abandonne pas. Ceci est plein d’instruction pour nous dans beaucoup de circonstances par lesquelles nous passons et où se trouvent tous ces divers éléments d’épreuve. L’Éternel est Dieu, il a donné la lumière à Israël ; maintenant le culte et le sacrifice sont offerts à celui qui a délivré et béni ; maintenant ils disent : « Tu es mon Dieu, je te célébrerai, je t’exalterai ! » Le Psaume se termine par l’expression bien connue de la louange et de la gratitude reconnaissante d’Israël : « Louez l’Éternel, car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours ! » Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ le tableau d’un peuple perverti sans Dieu.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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