Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 78.1-2 et suivants. En effet, le long Psaume 78 rappelle ces merveilles accomplies en faveur des siens par « le Dieu qui fait des merveilles » (Ps  77.12-16). Le peuple est invité à prêter l’oreille à ce récit qui lui est donné pour l’instruire. Et quant à nous, chrétiens, nous savons que cette histoire d’Israël a également été écrite « pour nous servir d’avertissement » (1 Co 10:11); elle est une sorte de vaste parabole (rapportant toutefois des faits réellement arrivés), selon le verset 2 que Matthieu 13.33-36 place dans la bouche du Seigneur Jésus. Enfin les versets 4 et 6 nous montrent que ce rappel des merveilles du passé énumérées dans les versets 12 à 16 s’adresse tout particulièrement à la nouvelle génération, avec un triple but défini par le verset 7: d’abord amener ces « fils » à mettre leur confiance en Dieu; ensuite, à ne pas oublier ses œuvres; enfin à observer ses commandements.

N’est-ce pas également ce qu’Il attend de nous? Demandons au Seigneur qu’Il nous garde d’être comme Israël dans le désert « une génération indocile et rebelle, … et dont l’esprit n’a pas été fidèle à Dieu » (Éz 20.18-20). Et sachons nous laisser enseigner par les expériences déjà faites : ces choses « que nous avons entendues et connues, et que nos pères nous ont racontées. » Comment le peuple a-t-il répondu aux œuvres merveilleuses de Dieu ? Par les « œuvres de la chair » dont Galates 5.1-26 nous donne la triste énumération. Ce chapitre 5 des Galates nous rappelle que les chrétiens ont été affranchis de l’esclavage, de même qu’Israël fut délivré de l’esclavage de l’Égypte. Mais la liberté dans laquelle nous sommes maintenant placés ne doit pas être une occasion pour la chair d’agir à sa guise. Aussi l’apôtre ajoute: « Marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez pas la convoitise de la chair. » Les versets 17 et suivants de ce psaume nous montrent comment ces convoitises se sont éveillées dans le cœur du peuple. La manne (image de Christ et de sa Parole) a cessé de lui suffire (Nb 11.4-9).

Et en même temps l’incrédulité est apparue. Bien qu’ayant été témoin de la puissance de Dieu, Israël ne craint pas de le tenter, en disant: « Dieu pourrait-il dresser une table dans le désert ? » (2 Rois 7.1-2). À nous aussi, bien-aimés, le Seigneur a largement « ouvert les portes des cieux » pour nous bénir . Répondons-Lui par toujours plus de confiance et de reconnaissance. Le manque de mémoire du peuple et son ingratitude amènent Dieu à reprendre à ses débuts le récit de ce qu’Il a fait pour lui. Les plaies d’Égypte sont rappelées, puis le départ, le voyage et l’entrée du peuple en Canaan. Le verset 55 résume le livre de Josué, tandis que les versets suivants nous replacent au temps des Juges et du 1er Livre de Samuel. Les versets 60 et 61 font allusion à la prise de l’arche par les Philistins (1 Sa 4.1-18).

Ainsi, un prophète éminent se présente dans les deux premiers versets de ce psaume en déclarant qu’il a de grands mystères à révéler. Après lui, une compagnie de prophètes, selon la mission que Dieu leur a confiée, et comme avertissement, retrace l’histoire des voies de Dieu en grâce, et des voies d’Israël marquées par l’obstination de cœur, depuis les jours de l’Exode jusqu’à ceux de David. Ainsi nous trouvons des « choses nouvelles et des choses vieilles » – les choses nouvelles étant ces mystères auxquels vient de faire allusion celui qui prononce les deux premiers versets, – les choses vieilles, l’histoire bien connue du peuple juif. Nous savons maintenant que le Seigneur Jésus Christ vint comme cet éminent Prophète – ce prophète qui révèle des choses nouvelles; et dans une mesure, il en va de même pour quiconque est fait disciple du royaume des cieux (Mat 13:35, 52). En ce sens, le moindre dans ce royaume est plus grand que Jean le Baptiseur. Paul était tout particulièrement l’un de ces scribes instruits, conscient qu’il était d’annoncer les choses nouvelles (1 Cor. 2; Ép 3; Col. 1), des choses tenues secrètes, des mystères cachés. Et il n’est pas de scribe fait disciple du royaume des cieux, ou de véritable docteur dans la dispensation actuelle, qui ne sache distinguer entre « les choses nouvelles et les choses vieilles ».

Mais nouvelles ou vieilles, ces choses sont toutes sur la base de la grâce. Ce qui les distingue est plutôt que les choses vieilles sont terrestres, c’est-à-dire concernent les Juifs, alors que les choses nouvelles sont célestes, c’est-à-dire concernent l’Église (Jean 3:12). Telle est la différence! Mais les choses vieilles (en rapport avec les Juifs) de ce psaume annoncent nettement une grâce et un salut définitifs. Car ce qui est rapporté ici, c’est qu’Israël a amené sa propre destruction, et que Dieu à la fin des temps s’est levé pour le secourir et le restaurer, selon une grâce qui a pu établir David et choisir Sion et Juda. Et il en sera de même au dernier jour. Présentement, ce peuple, qui à nouveau s’est détruit lui-même, est à nouveau dans la dispersion et sous le jugement; mais à nouveau il sera rassemblé et béni sous le règne du vrai David, du vrai Roi en Sion, du vrai Lion de Juda. Et dans l’intégrité d’un cœur qui ne saurait changer de dessein, et l’intelligence d’une main qui ne saurait se tromper, il gardera et paîtra le troupeau de ses brebis juives sur leurs montagnes natales.

Car des principes de la plus grande importance se trouvent dans ce magnifique Psaume : Envisagé comme établi en Sinaï sur le principe du gouvernement, sur le pied de la loi mêlée de compassion, Israël ayant entièrement failli, était devenu un objet d’horreur, était complètement rejeté. Il y avait eu rupture totale ; l’arche de l’alliance, ce lien entre Israël et Dieu, lieu de propitiation et trône de Dieu, avait été abandonnée à l’ennemi. Mais Dieu, dont l’amour souverain pour son peuple étant intervenu en puissance pour délivrer, avait choisi Juda, Sion, David, et avait établi un lien en grâce, par la délivrance, après que tout avait failli. Car la foi peut revenir en arrière pour considérer les œuvres de Dieu dans la rédemption, mais non pas la conduite de l’homme sous la loi. Alors le Ps. 78 est l’opposé du Ps. 77 : Néanmoins, en Israël, tout cela est déclaré pour produire dans leurs cœurs ce que la grâce opérera au dernier jour, la valeur de la loi, qui les portera à l’enseigner à leurs enfants (Gen 18:17-19; Exode 34 où la miséricorde plaçait encore Israël sous la condition de l’obéissance). Ici la puissance délivre le peuple après qu’il avait failli sous la miséricorde et que le jugement était venu, Dieu agissant selon sa pensée d’amour.

De fait, Israël n’a jamais été placé purement sous la loi ; car les tables ne sont jamais entrées dans le camp (Ex. 32:19; (2 Co 3) : La face de Moïse ne brilla que lorsqu’il eut vu Dieu, après être monté la seconde fois sur la montagne, étant reçu en grâce ; mais, quant à Israël, cette alliance le ramenait sous la loi. Cette loi, mitigée de grâce, introduite postérieurement à la seconde ascension de Moïse, elle est ‘mort et condamnation’. Mais cela est impossible, avec une substitution ; car Moïse ne pouvait évidemment pas prendre cette place de substitut : « Peut-être ferai-je propitiation pour votre péché » (Ex. 32:30) ; – « Efface-moi, je te prie ! » (Ex. 32:32). À quoi Dieu répond : « Celui qui aura péché contre moi, je l’effacerai » (Ex. 32:33). Cela était la loi, et comme nous le voyons ici, et comme nous le déclare positivement 2 Co 3, la mort et la ruine.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

L’histoire d’Israël, une leçon à ne pas oublier :

·         Oreille attentive

Ps 40.7 Tu ne désires ni sacrifice ni offrande, Tu m’as ouvert les oreilles; Tu ne demandes ni holocauste ni victime expiatoire. Pr 18.15 Un coeur intelligent acquiert la science, Et l’oreille des sages cherche la science. Pr 20.12 L’oreille qui entend, et l’oeil qui voit, C’est l’Éternel qui les a faits l’un et l’autre. Pr 25.12 Comme un anneau d’or et une parure d’or fin, Ainsi pour une oreille docile est le sage qui réprimande. Mt 13.16 Mais heureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et vos oreilles, parce qu’elles entendent!

·         Puissance de Dieu, références générales

1 Ch 29.12 C’est de toi que viennent la richesse et la gloire, c’est toi qui domines sur tout, c’est dans ta main que sont la force et la puissance, et c’est ta main qui a le pouvoir d’agrandir et d’affermir toutes choses. 2 Ch 25.8 Si tu vas avec eux, quand même tu ferais au combat des actes de vaillance, Dieu te fera tomber devant l’ennemi, car Dieu a le pouvoir d’aider et de faire tomber. Jb 26.12 Par sa force il soulève la mer, Par son intelligence il en brise l’orgueil. Ps 62.12 Dieu a parlé une fois; Deux fois j’ai entendu ceci: C’est que la force est à Dieu. Ps 65.7 Il affermit les montagnes par sa force, Il est ceint de puissance; Rm 16.25 A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus Christ, conformément à la révélation du mystère caché pendant des siècles,

·         Provoquer Dieu

Nb 14.11 Et l’Éternel dit à Moïse: Jusqu’à quand ce peuple me méprisera-t-il? Jusqu’à quand ne croira-t-il pas en moi, malgré tous les prodiges que j’ai faits au milieu de lui? Dt 9.7 Souviens-toi, n’oublie pas de quelle manière tu as excité la colère de l’Éternel, ton Dieu, dans le désert. Depuis le jour où tu es sorti du pays d’Égypte jusqu’à votre arrivée dans ce lieu, vous avez été rebelles contre l’Éternel. Esd 5.12 Mais après que nos pères eurent irrité le Dieu des cieux, il les livra entre les mains de Nebucadnetsar, roi de Babylone, le Chaldéen, qui détruisit cette maison et emmena le peuple captif à Babylone. Ps 78.40, 56 Que de fois ils se révoltèrent contre lui dans le désert! Que de fois ils l’irritèrent dans la solitude! 56 Mais ils tentèrent le Dieu Très Haut et se révoltèrent contre lui, Et ils n’observèrent point ses ordonnances. Hb 3.16 Qui furent, en effet, ceux qui se révoltèrent après l’avoir entendue, sinon tous ceux qui étaient sortis d’Égypte sous la conduite de Moïse?

·         Fragilité de l’homme

1 S 20.3 David dit encore, en jurant: Ton père sait bien que j’ai trouvé grâce à tes yeux, et il aura dit: Que Jonathan ne le sache pas; cela lui ferait de la peine. Mais l’Éternel est vivant et ton âme est vivante! il n’y a qu’un pas entre moi et la mort. Ps 49.13 Mais l’homme qui est en honneur n’a point de durée, Il est semblable aux bêtes que l’on égorge. Ps 78.39 Il se souvint qu’ils n’étaient que chair, Un souffle qui s’en va et ne revient pas. Ps 103.14 Car il sait de quoi nous sommes formés, Il se souvient que nous sommes poussière. Esa 2.22 Cessez de vous confier en l’homme, Dans les narines duquel il n’y a qu’un souffle: Car de quelle valeur est-il? Esa 64.5 Nous sommes tous comme des impurs, Et toute notre justice est comme un vêtement souillé; Nous sommes tous flétris comme une feuille, Et nos crimes nous emportent comme le vent.

De tout ce qui précède, nous notons que la sagesse discute la conduite d’Israël, historiquement en rapport avec tout le peuple, mais en faisant ressortir des principes très importants : Il n’y a pas seulement eu autrefois une rédemption à laquelle la foi avait recours ; il a été donné un témoignage et une loi pour diriger les voies d’Israël et pour que les pères les fissent connaître à leurs enfants. Mais les pères avaient été une génération indocile et rebelle. Or la loi et le témoignage furent donnés afin que les enfants ne fussent pas tels que leurs pères ; ils le furent, et c’est l’histoire de leurs infidélités qui est exposée ici. En conséquence Dieu les châtia ; il y eut de sa part un gouvernement direct et manifeste, à l’égard de leurs voies. Car quand le châtiment fondait sur eux, ils se retournaient vers Dieu et le recherchaient ; mais ils le flattaient de leur bouche ; leur cœur n’était pas ferme envers lui et ils ne furent pas fidèles dans son alliance. Néanmoins il montra de la compassion ; il leur pardonna ; il se souvint qu’ils n’étaient que chair. Après les signes opérés en Égypte, ils l’avaient oublié ; car introduits dans le pays, ils s’adonnèrent à l’idolâtrie. Lorsque Dieu l’entendit, il se mit en grande colère et méprisa fort Israël. Sur le pied de ce gouvernement, fondé sur la loi et le témoignage, et qui comportait pourtant une tendre miséricorde, Israël fut entièrement délaissé, le tabernacle abandonné et l’arche livrée pour aller en captivité entre les mains des ennemis. Le peuple aussi fut livré au jugement. Que le Seigneur Jésus nous préserve de la désobéissance. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “le  bonheur de l’homme qui craint l’Éternel.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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