Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 6.2 et suivants. En effet, les épreuves du croyant sont parfois la conséquence directe de ses fautes. Il est alors sous le gouvernement de Dieu, qui le reprend et le châtie (Jér 31.18-20). Ce fut le cas de David après la terrible affaire d’Urie le Héthien, et aussi après le dénombrement. Il ne peut plus alors être question de joie et de paix comme en Psaumes 4. Au lieu de méditer dans son cœur sur son lit, le coupable trempe son lit de larmes amères. Sachant qu’il a mérité ce qui lui arrive, il est poursuivi par les regrets et par le sentiment d’avoir offensé Dieu. La crainte de la mort peut même s’emparer de son âme. Il n’a plus l’heureuse liberté que donne une bonne conscience. Pourtant dans ce cas aussi Dieu peut être trouvé, car Il aime trop son racheté pour le laisser dans le désespoir; Il entend sa supplication et reçoit sa prière. Ainsi qu’à Ézéchias, tourmenté sur son lit par la perspective de la mort, Il lui adresse cette parole consolante: «J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes… je te délivrerai…» (Ésaïe 38.5). Oui, soudain David reçoit l’assurance que sa prière est exaucée. Les circonstances n’ont pas changé, mais déjà sa foi triomphe en espérance.

Car la calamité que David éprouve maintenant a peut-être été infligée par des hommes, mais il considère sagement qu’il doit traiter avec Dieu. Ces personnes sont très mal exercées sous leurs afflictions qui ne prennent pas immédiatement une vision proche et stable de leurs péchés, afin de produire ainsi la conviction qu’elles ont mérité la colère de Dieu. Et pourtant, nous voyons combien presque tous les hommes sont irréfléchis et insensibles à ce sujet; car pendant qu’ils crient qu’ils sont affligés et misérables, à peine un sur cent regarde la main qui frappe. D’où viennent donc nos afflictions, apprenons à tourner instantanément nos pensées vers Dieu, et à le reconnaître comme le Juge qui nous convoque comme coupables devant son tribunal, puisque nous, de notre propre chef, n’anticipons pas son jugement. Mais en tant qu’hommes, lorsqu’ils sont obligés de sentir que Dieu est en colère contre eux, se livrent souvent à des plaintes pleines d’impiété, plutôt que de se plaindre d’eux-mêmes et de leurs propres péchés, il est à noter en particulier que David n’attribue pas simplement à Dieu les afflictions sous lesquelles il souffre maintenant, mais reconnaît qu’elles sont la juste récompense de ses péchés.

Il ne prend pas Dieu à charge comme s’il avait été un ennemi, le traitant avec cruauté sans aucune juste cause; mais lui cédant le droit de réprimander et de châtier, il désire et prie seulement que des limites soient fixées au châtiment qui lui est infligé. Par cela, il déclare que Dieu est un juge juste pour se venger des péchés des hommes. Mais dès qu’il a avoué avoir été réprimandé à juste titre, il supplie sincèrement Dieu de ne pas traiter avec lui de manière stricte ou selon rigueur de la loi. Il ne refuse pas tout à fait le châtiment, car ce serait déraisonnable; et s’en passer, il a jugé serait plus blessant que bénéfique pour lui: mais ce dont il a peur, c’est la colère de Dieu, qui menace les pécheurs de ruine et de perdition. Car à la colère et à l’indignation, David s’oppose tacitement au châtiment paternel et doux, et ce dernier qu’il était prêt à supporter. Nous avons un contraste similaire dans les paroles de Jérémie, (Jér 10.24) : «Châtie-moi, ô Éternel! mais avec équité, Et non dans ta colère, de peur que tu ne m’anéantisses. »

On dit en effet que Dieu est en colère contre les pécheurs chaque fois qu’il leur inflige un châtiment, car non seulement il y mêle une partie de la douceur de sa grâce pour atténuer leur peine, mais montre aussi lui-même favorable à eux, en modérant leur châtiment, et en retirant avec miséricorde sa main. Et comme nous devons nécessairement être frappés de terreur chaque fois qu’il se montre vengeur de la méchanceté, ce n’est pas sans raison que David, selon le sens de la chair, a peur de sa colère et de son indignation. La signification est donc la suivante: je confesse en effet, ô Seigneur, que je mérite d’être détruit et réduit à néant; mais comme je ne pourrais pas supporter la sévérité de ta colère, ne traite pas de moi selon mes déserts, mais pardonne plutôt mes péchés, par lesquels j’ai provoqué ta colère contre moi. Aussi souvent que nous sommes pressés par l’adversité, apprenons par l’exemple de David, à recourir à ce remède, afin d’être amenés en paix avec Dieu; car il ne faut pas s’attendre à ce qu’elle puisse être bien ou prospère avec nous si nous ne nous intéressons pas à sa faveur. D’où il suit, que nous ne serons jamais sans une charge de maux, jusqu’à ce qu’il nous pardonne nos péchés.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Ne me châtie pas dans ta colère :

·         Colère de Dieu

Ex 4.14 Alors la colère de l’Éternel s’enflamma contre Moïse, et il dit: N’y a t-il pas ton frère Aaron, le Lévite? Je sais qu’il parlera facilement. Le voici lui-même, qui vient au-devant de toi; et, quand il te verra, il se réjouira dans son coeur. Jos 7.1 Les enfants d’Israël commirent une infidélité au sujet des choses dévouées par interdit. Acan, fils de Carmi, fils de Zabdi, fils de Zérach, de la tribu de Juda, prit des choses dévouées. Et la colère de l’Éternel s’enflamma contre les enfants d’Israël. Jg 2.14 La colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël. Il les livra entre les mains de pillards qui les pillèrent, il les vendit entre les mains de leurs ennemis d’alentour, et ils ne purent plus résister à leurs ennemis. 2 Rois 13.3 La colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël, et il les livra entre les mains de Hazaël, roi de Syrie, et entre les mains de Ben Hadad, fils de Hazaël, tout le temps que ces rois vécurent. Ps 7.12 Dieu est un juste juge, Dieu s’irrite en tout temps.

·         Implorer la Miséricorde

Dt 21.8 Pardonne, ô Éternel! à ton peuple d’Israël, que tu as racheté; n’impute pas le sang innocent à ton peuple d’Israël, et ce sang ne lui sera point imputé. 1 Rois 8.30 Daigne exaucer la supplication de ton serviteur et de ton peuple d’Israël, lorsqu’ils prieront en ce lieu! Exauce du lieu de ta demeure, des cieux, exauce et pardonne! Ps 6.3 Aie pitié de moi, Éternel! car je suis sans force; Guéris-moi, Éternel! car mes os sont tremblants. Ps 119.77 Que tes compassions viennent sur moi, pour que je vive! Car ta loi fait mes délices. Lc 18.13 Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur.

·         Délivrance cherchée par le roi psalmiste

Ps 25.20 Garde mon âme et sauve-moi! Que je ne sois pas confus, Quand je cherche auprès de toi mon refuge! Ps 119.134 Délivre-moi de l’oppression des hommes, Afin que je garde tes ordonnances! Ps 140.2 Éternel, délivre-moi des hommes méchants! Préserve-moi des hommes violents. Ps 143.9 Délivre-moi de mes ennemis, ô Éternel! Auprès de toi je cherche un refuge. Ps 144.11 Délivre-moi et sauve-moi de la main des fils de l’étranger, Dont la bouche profère la fausseté, Et dont la droite est une droite mensongère!…

·         Imprécations

2 Rois 1.10 Élie répondit au chef de cinquante: Si je suis un homme de Dieu, que le feu descende du ciel et te consume, toi et tes cinquante hommes! Et le feu descendit du ciel et le consuma, lui et ses cinquante hommes. Ps 109.6 Place-le sous l’autorité d’un méchant, Et qu’un accusateur se tienne à sa droite! Ac 23.3 Alors Paul lui dit: Dieu te frappera, muraille blanchie! Tu es assis pour me juger selon la loi, et tu violes la loi en ordonnant qu’on me frappe! Ga 1.9 Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème!

De tout ce qui précède, nous notons encore une autre méditation de nuit. Mais l’âme du roi David s’y trouve dans une affliction plus profonde qu’au Psaume 5. Symboliquement, c’est minuit; l’homme pieux demande à être délivré du tombeau. Il invoque le secours divin contre le pouvoir de la mort: en effet, si la mort devait avoir le dernier mot, Dieu serait oublié; car il n’est pas le Dieu des morts (Ésaïe 38). Mais on y trouve aussi, comme au Psaume 5, l’anticipation de la même délivrance et de la même victoire. Tous ces psaumes suggèrent nettement que l’homme pieux qui y élève la voix traverse les derniers jours de l’affliction d’Israël, et se trouve à la veille de la délivrance et du royaume. Et, en esprit, Jésus traversait ces jours-là. Ici, le résidu se place sur un autre terrain : Les fidèles sont opprimés, leur âme est troublée, la grandeur de leur détresse et l’absence d’une conscience purifiée, font naître dans leur esprit accablé la crainte que l’Éternel ne se tourne contre eux dans sa colère, et ils demandent que celui-ci ne les reprenne point en sa colère et ne les châtie point en sa fureur, qu’ils ont bien méritées comme nation, mais au sujet desquelles le cœur des rachetés implore la miséricorde. Ils s’attendent à être délivrés par miséricorde et à être sauvés de la mort, et invitent le méchant à se retirer, car l’Éternel a entendu leur cri. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ la prière du juste persécuté, complainte de David. ”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées. 

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