Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui un thème tiré de Jn 15.1 et suivants. En effet, Israël était une vigne stérile malgré tous les soins du divin Vigneron (Ps 80:9-10; Esa 5:1-2). Jésus se présente comme le vrai Cep, portant du fruit par le moyen des disciples. Mais, de même que sur un pied de vigne tous les sarments sont loin d’être également chargés, le Seigneur fait une différence entre ceux qui disent le connaître, suivant qu’ils portent «pas de fruit… du fruit… plus de fruit» … ou «beaucoup de fruit». Pour faire partie de ces derniers, deux conditions sont nécessaires: Demeurer en Lui, de même qu’une branche reste attachée au tronc nourricier – et Lui en nous, comme cette même branche qui se laisse traverser et imprégner par la sève qui est sa vie. D’autre part n’oublions jamais que si le Père nous «nettoie» en nous dépouillant d’une manière parfois douloureuse, c’est afin que nous portions plus de fruit. Mais d’autres conséquences heureuses découlent d’une telle communion : La connaissance de la volonté de Dieu et ensuite l’exaucement de nos prières, puisque nous ne voulons plus autre chose que ce que Lui-même désire; la joie, enfin l’approbation inestimable de Celui qui consent à nous appeler ses amis.

«Moi, je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit, il l’ôte; et tout sarment qui porte du fruit, il le nettoie, afin qu’il porte plus de fruit. Vous, vous êtes déjà purs, à cause de la parole que je vous ai dite». Par cette image du cep de vigne, le Seigneur enseigne à ses disciples leur nouvelle position sur la terre. Ils avaient fait jusqu’ici partie du peuple d’Israël, souvent comparé à une vigne dont Dieu attendait du fruit. Au Ps 80.9, il est dit: «Tu as transporté d’Égypte un cep; tu as chassé les nations, et tu l’as planté». Lorsque Dieu mit de côté les Gentils, à cause de leur idolâtrie, il se forma un peuple qu’il appela hors d’Égypte et plaça en Canaan, dans les circonstances les plus favorables, afin qu’il lui rapportât le fruit qu’il attendait; ce fruit consistait dans l’obéissance à la loi donnée par Moise. Mais cette vigne ne produisit que des raisins sauvages, fruits de la mauvaise nature de l’homme pécheur. Dès la constatation de ce résultat, les prophètes annoncèrent les jugements de Dieu sur le peuple, qui ne furent finalement exécutés que quarante ans après la mort du Seigneur. Dans la mort de Christ le jugement a aussi été exécuté sur l’homme en Adam; là, Dieu en a fini avec lui sur le pied de sa responsabilité, et aussi avec Israël selon la chair. Dès lors, Christ le remplace comme vigne de Dieu sur la terre. C’est ce que le Seigneur enseigne aux disciples en leur disant que lui est le vrai cep et qu’au lieu d’être des ceps plantés en terre, ils sont des sarments attachés au nouveau cep, à Christ lui-même. Ils sont en lui et ils pourront porter du fruit en demeurant attachés à lui vitalement et pratiquement. Le cultivateur, le Père, s’occupera des sarments, les nettoiera afin qu’ils portent plus de fruits; quant aux sarments qui n’en porteront pas, il les ôtera.

Dans tous ces passages, il s’agit de la profession chrétienne. Quiconque professe le christianisme est un sarment; mais celui qui en fait profession sans avoir la vie de Dieu, ne peut porter du fruit, puisque sans cette vie, l’homme ne produit rien de bon pour Dieu; il sera un sarment que le vigneron ôtera. Si au contraire il porte du fruit, preuve qu’il a la vie, le Père l’émondera; il le fera passer par la discipline pour le délivrer de ce qui peut l’empêcher de porter encore plus de fruit. En s’adressant aux disciples, le Seigneur leur dit: «Vous, vous êtes déjà purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée». Vous n’êtes pas un de ceux que le Père ôtera, mais de ceux qu’il soignera, puisqu’ils étaient déjà purs. Par sa parole, Jésus leur avait révélé le Père; ils l’avaient reçu et elle les avait placés en relation vitale avec Jésus.

«Demeurez en moi, et moi en vous. Comme le sarment ne peut pas porter de fruit de lui-même, à moins qu’il ne demeure dans le cep, de même vous non plus vous ne le pouvez pas, à moins que vous ne demeuriez en moi. Moi, je suis le cep, vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit; car, séparés de moi, vous ne pouvez rien faire». Ces versets nous enseignent à quelle condition le sarment porte du fruit. Il ne suffit donc pas d’être sarment, c’est-à-dire d’avoir le nom de chrétien; il faut porter du fruit. Pour cela il faut demeurer attaché au cep, à Christ, vitalement et pratiquement: «Demeurez en moi, et moi en vous», dit le Seigneur. Si le croyant demeure en Christ, Christ demeurera en lui, et le fruit se produira tout naturellement. Ensuite, le Seigneur dit aux disciples que, quand le Saint Esprit sera venu, ils connaîtront qu’ils sont en lui et lui en eux. C’est ce qui définit leur nouvelle position; mais ici il s’agit de la pratique, de la responsabilité. «Demeurez en moi», et «moi en vous» en sera la conséquence.

Pour demeurer pratiquement en Christ, il faut s’occuper de lui, jouir de lui, vivre de sa vie, dépendre de lui, l’imiter; alors ce qu’il est sera vu en nous; des fruits seront produits qui prouveront la réalité de sa vie. «Séparés de moi, vous ne pouvez rien faire», dit le Seigneur. Ces exhortations s’adressaient aux disciples et à tous ceux qui possèdent la vie de Christ. Et pour ceux qui ne l’ont pas: «Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, et il sèche; et on les amasse, et on les met au feu, et ils brûlent». Le Seigneur ne dit pas si vous, mais si quelqu’un, n’importe qui, faisant profession de christianisme, ne demeure pas attaché à Christ, ne porte pas de fruit, il sera traité comme le sarment sec et il brûlera, comme dit Ézéchiel. Cela arrivera à tous ceux qui seront laissés sur la terre, après avoir professé le christianisme, lorsque le Seigneur aura enlevé l’Église. Vérité solennelle pour ceux qui n’ont pas la vie de Dieu!

 Ainsi, le Seigneur s’adresse de nouveau aux disciples: «Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voudrez, et il vous sera fait. En ceci mon Père est glorifié, que vous portiez beaucoup de fruit; et vous serez mes disciples». Les disciples du Seigneur – chaque croyant en est un – ne demeurent pas en lui d’une manière inconsciente : ils jouissent de lui, se nourrissent de sa parole et réalisent leur dépendance par la prière. Puisque le croyant n’a ni force, ni valeur en lui-même, il doit dépendre continuellement de celui en qui se trouvent toutes les ressources dont il a besoin pour porter du fruit. Nous ne pouvons prier de manière à être exaucés, que si nous connaissons la pensée du Seigneur quant à ce que nous lui demandons. Sa parole seule, demeurant en nous, peut former nos désirs. Si elle les inspire, nous pouvons demander ce que nous voudrons, parce que nous ne voudrons que ce qui est selon la volonté de Dieu, en vue de sa gloire et de l’accomplissement de son service.

Ainsi, nous obtiendrons ce que nous aurons demandé. Il importe de retenir cet enseignement, car de nos jours, on fait souvent un usage très déplacé de la prière. Au lieu de s’en servir pour la gloire de Dieu, en vue de son témoignage, pour le servir fidèlement, on veut par elle, obliger Dieu de satisfaire des désirs que sa parole n’a nullement formés. Or Dieu ne peut être le serviteur de notre volonté : Il faut connaître la sienne, pour obtenir ce que nous demandons, ce qui ne peut avoir lieu que si nous vivons très près du Seigneur, nourris de sa Parole. Dans cet état, nous réalisons le jugement de nous-mêmes, nous examinons nos désirs dans sa lumière; nos motifs sont épurés et nous demandons ce que nous voulons, parce que nous ne voulons que ce que Dieu veut.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Jésus, la vraie vigne :

·         Christ est la vie

-La lumière de la vie Jn 1.4 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.

-La vie abondante Jn 10.10 Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance.

-La vie pour les morts Jn 11.25 Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort;

-Le chemin, la vérité et la vie Jn 14.6 Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

-La vie éternelle Rm 5.21 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus Christ notre Seigneur.

-La mort abolie 2 Tim 1.10 et qui a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Jésus Christ, qui a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile.

-L’unique source de la vie 1 Jn 5.12 Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie.

·         Fruit spirituel, conditions pour porter du fruit

-Contact avec l’eau vive Ps 1.3 Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point: Tout ce qu’il fait lui réussit.

-Réceptivité spirituelle Mt 13.23 Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la parole et la comprend; il porte du fruit, et un grain en donne cent, un autre soixante, un autre trente.

-Mort de la vie ancienne Jn 12.24 En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.

-Châtiment ou émondage Jn 15.2 Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit.

-Demeurer en Christ Jn 15.5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.

·         Proximité de Dieu, demeurer en Christ

Jn 15.4-7, 10 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. 5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. 6 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. 7 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. 10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. 1 Jn 2.6 Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même. 1 Jn 2.28 Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu’il paraîtra, nous ayons de l’assurance, et qu’à son avènement nous ne soyons pas confus et éloignés de lui. 1 Jn 3.6 Quiconque demeure en lui ne pèche point; quiconque pèche ne l’a pas vu, et ne l’a pas connu. 2 Jn 9 Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils.

·         Le Pouvoir de la prière

-Dépend de la foi Mt 21.22 Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez.

-Est illimité pour ceux qui demeurent en Christ Jn 15.7 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.

-Pour être efficace, doit être accompagné par la louange Ac 16.25-26 Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. 26 Tout à coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés; au même instant, toutes les portes s’ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers furent rompus.

-Manifestée dans la vie d’Élie Jc 5.18 Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit.

-Exemples

Jacob Gn 32.27-29 Il lui dit: Quel est ton nom? Et il répondit: Jacob. 28 Il dit encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. 29 Jacob l’interrogea, en disant: Fais-moi je te prie, connaître ton nom. Il répondit: Pourquoi demandes-tu mon nom? Et il le bénit là.

Élie 1 Rois 17.21-22 Et il s’étendit trois fois sur l’enfant, invoqua l’Éternel, et dit: Éternel, mon Dieu, je t’en prie, que l’âme de cet enfant revienne au dedans de lui! 22 L’Éternel écouta la voix d’Élie, et l’âme de l’enfant revint au dedans de lui, et il fut rendu à la vie.

Le malfaiteur sur la croix Lc 23.42 Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne.

Les premiers disciples Ac 4.31 Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance.

De tout ce qui précède, nous notons qu’il est question des demandes en vue de porter du fruit à la gloire de Dieu, comme de vrais disciples de celui qui en a porté beaucoup. Dans les circonstances de la vie, il est souvent difficile de connaître la pensée de Dieu. S’agit-il d’une guérison, ou d’un besoin en rapport avec nos affaires matérielles? Si nous ne connaissons pas la pensée de Dieu sur ces questions-là, nous pouvons les placer devant lui dans une entière soumission à sa volonté, comme nous le lisons en Phil 4.6: « Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces ». Ainsi nous laissons à Dieu le soin d’agir comme il le trouve bon. La certitude de son amour toujours actif en notre faveur nous donnera du repos, sachant qu’il fait travailler toutes choses au bien de ceux qui l’aiment. Nos cœurs seront gardés dans la paix au lieu de l’agitation sous l’effet des circonstances contraires à notre volonté et nous attendrons patiemment que Dieu trouve bon d’intervenir quand il le voudra et comme il lui plaira. N’oublions pas que la prière exprime la dépendance et non notre volonté propre. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ Confiance en présence des ennemis. ”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées. 

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