Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Luc 21.29 et suivants. En effet, La parabole du Figuier, ou du Figuier en bourgeons, est une parabole de Jésus-Christ racontée dans les trois Évangiles synoptiques: Mt 24.32-35 ; Mc 13.28-31 ; et Lc 21.29-33. Elle ne doit pas être confondue avec la parabole du figuier stérile rapportée dans Luc 13.6-9 qui expose ce que l’homme risque en se tournant vers les choses de la terre. Cette parabole est immédiatement suivie d’une exhortation à la vigilance. Jésus explique par la suite que cette parabole doit être comprise dans une perspective des derniers temps. Dans son Discours sur le mont des Oliviers, où Jésus emploie un vocabulaire apocalyptique, il se sert du figuier pour évoquer les fins dernières et l’arrivée du temps de la Passion. Ce seront des temps terribles. Les choses les plus stables seront bouleversées, et les âmes des hommes le seront aussi. Déjà la peur plane sur le monde. Les hommes pensent échapper en se creusant des abris (Ap 6.12-17). Mais pour les fidèles de ce temps-là, la délivrance (appelée leur rédemption au verset 28) viendra d’en haut. Ce sera le retour du Seigneur en gloire; et pour nous, croyants d’aujourd’hui, ce que nous attendons c’est sa venue sur la nuée. Promesse certaine! Oui, car le ciel et la terre passeront, mais Ses paroles ne passeront point.
On ne considère pas généralement les excès dans le manger comme un péché bien grave. Pourtant elle est associée à l’ivrognerie, parce qu’elle contribue à appesantir le cœur. Elle cultive l’égoïsme; on en oublie les besoins qui nous entourent (Lc 16.19-31). La joie d’attendre le Seigneur disparaît d’un cœur appesanti; les soucis de la vie l’envahissent. Pour cette raison, les épîtres associent souvent les exhortations à être sobre et à veiller (1 Th 5:6-7; 1 P 1:13; 1 P 5.8-9); et ici le Seigneur nous recommande «prenez garde à vous-mêmes… veillez donc, priant en tout temps».
Ainsi, par une parabole, le Seigneur prévient encore les disciples de ce qui aura lieu avant sa venue; il leur donne des exhortations quant à leur marche jusqu’à ce moment-là. «Voyez», leur dit-il, «le figuier et tous les arbres: quand ils ont déjà commencé à pousser, vous connaissez par vous-mêmes, en les voyant, que l’été est déjà proche. De même aussi vous, quand vous verrez arriver ces choses, sachez que le royaume de Dieu est proche». Durant le temps de son rejet, Israël est demeuré sans apparence de vie, comme les arbres en hiver; mais quand arriveront toutes les choses dont Jésus parle, elles constitueront comme les premières manifestations de vie chez les Juifs, après le long hiver qu’ils auront traversé, semblables aux bourgeons du figuier au retour du printemps.
Les disciples voyant cela sauront que le royaume de Dieu est proche. Luc, qui laisse toujours la porte ouverte aux nations, parle non seulement du figuier, mais de «tous les arbres», qui représentent les autres peuples. Ces mouvements précurseurs de la fin s’étendent aux nations aussi bien qu’à Israël. Luc dit que c’est «le royaume de Dieu» qui s’est approché, savoir un état de choses qui répondra aux caractères de Dieu, en contraste avec les événements antérieurs qui auront porté les caractères de l’homme en chute et de Satan. En Luc, l’Esprit de Dieu présente le côté moral des choses. Dans les deux premiers évangiles, ce qui est proche est la venue glorieuse du Fils de l’homme. Les deux sont vrais; mais chacun a son point de vue différent, sous l’inspiration divine.
Jésus dit: «En vérité, je vous dis que cette génération ne passera point que tout ne soit arrivé. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point». Par «cette génération» il faut entendre le trait distinctif de la race, et non la durée de la vie d’une personne. Les Juifs, sauf le résidu, se retrouveront avec le même caractère d’incrédulité et d’opposition à Dieu et à Christ que dans les jours où vivaient les disciples. Les jugements tomberont sur cette génération avec la certitude qu’en donne la Parole immuable du Seigneur. Tout ce qu’elle dit s’accomplira sûrement, en bénédiction pour les uns et en jugement pour les autres. Lorsque le ciel et la terre auront passé, la vérité de ce qui a été prononcé sera prouvée par l’établissement des choses éternelles et l’accomplissement de tout ce qui aura eu lieu jusqu’à la dissolution de la première création.
Quel privilège de posséder une telle Parole au milieu de tout ce qui est instable et passager ici-bas, et de pouvoir se reposer sur elle avec foi! Elle fut une grande source de force et de courage pour les disciples de tous les temps. Dans l’attente du royaume de Dieu, au travers des temps difficiles qui le précéderont, les disciples ne devront pas rechercher leur satisfaction dans les choses de ce monde, ni se laisser préoccuper par les soucis de la vie, car cela nuirait à la vigilance qu’ils devront exercer et les détournerait de leur espérance; au lieu d’attendre ce jour, ils seraient surpris par lui, parce qu’il tombera d’une manière inattendue sur ceux qui ne l’attendent pas comme un filet dont ils ne pourront pas se débarrasser. «Prenez garde à vous-mêmes», dit Jésus, «de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la gourmandise et l’ivrognerie, et par les soucis de la vie, et que ce jour-là ne vous surprenne inopinément; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Veillez donc, priant en tout temps, afin que vous soyez estimés dignes d’échapper à toutes ces choses qui doivent arriver, et de vous tenir devant le Fils de l’homme».
Ces exhortations contiennent les principes d’après lesquels nous devons aussi nous conduire en attendant le Seigneur. Ceux qui ont le privilège de le connaître et de l’attendre ont à vivre séparés du monde et de tout ce qui peut détourner leur cœur de cette attente. Notre conduite doit être gouvernée par l’espérance d’être, d’un instant à l’autre, ravis à la rencontre du Seigneur. Si sa venue délivre des jugements qui atteindront ce monde, ne pratiquons pas les choses qui attirent ces jugements. C’est ainsi que, par leur conduite, les disciples et tous les croyants, seront estimés «dignes d’échapper» aux jugements et «de se tenir devant le Fils de l’homme».
Lorsqu’il est question du gouvernement de Dieu, la délivrance finale s’envisage toujours comme conséquence de la marche. Au point de vue de la grâce, où il s’agit de l’amour de Dieu et de l’accomplissement de ses conseils éternels, notre salut dépend de la foi en l’œuvre de Christ; mais les deux choses ne se contredisent nullement: si par la foi, quelqu’un possède la vie éternelle, celle-ci doit se manifester par des actes, que la Parole appelle «bonnes œuvres»; elles font contraste avec la vie du monde étranger à cette vie; par sa conduite on prouve qu’on est sauvé. Qui sera donc, à la fin, enlevé à la rencontre du Seigneur, en l’air, pour échapper aux jugements à venir? Ne sera-ce pas ceux dont la marche a prouvé qu’ils étaient du ciel? C’est pourquoi, en la considérant, le Seigneur dit: «Afin que vous soyez estimés dignes d’échapper à toutes ces choses qui doivent arriver et de vous tenir devant le Fils de l’homme». Car on entend par gouvernement de Dieu, la manière dont Dieu agit relativement à la conduite.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
L’approche du règne de Dieu :
· Leçons de la nature
Ps 8.4 Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, La lune et les étoiles que tu as créées. Mt 6.28 Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement? Considérez comment croissent les lis des champs: ils ne travaillent ni ne filent; Mt 13.31 Il leur proposa une autre parabole, et il dit: Le royaume des cieux est semblable à un grain de sénevé qu’un homme a pris et semé dans son champ. Mc 4.28 La terre produit d’elle-même, d’abord l’herbe, puis l’épi, puis le grain tout formé dans l’épi; Mc 13.28 Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche.
· Royaume de Dieu, proche
Mt 3.2 Il disait: Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. Mt 4.17 Dès ce moment Jésus commença à prêcher, et à dire: Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. Mt 10.7 Allez, prêchez, et dites: Le royaume des cieux est proche. Lc 21.31 De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche.
· Mise en garde contre l’Attachement au monde
Mt 16.26 Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme? ou, que donnerait un homme en échange de son âme? Lc 21.34 Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos coeurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste; Col 3.2 Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Tt 2.12 Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, Jc 4.4 Adultères que vous êtes! ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.
· Propre justification, le pécheur ne peut être approuvé par Dieu
1 S 6.20 Les gens de Beth Schémesch dirent: Qui peut subsister en présence de l’Éternel, de ce Dieu saint? Et vers qui l’arche doit-elle monter, en s’éloignant de nous? Esd 9.15 Éternel, Dieu d’Israël, tu es juste, car nous sommes aujourd’hui un reste de réchappés. Nous voici devant toi comme des coupables, et nous ne saurions ainsi subsister devant ta face. Jb 41.2 De qui suis-je le débiteur? Je le paierai. Sous le ciel tout m’appartient. Ps 76.8 Tu es redoutable, ô toi! Qui peut te résister, quand ta colère éclate? Ps 130.3 Si tu gardais le souvenir des iniquités, Éternel, Seigneur, qui pourrait subsister? Ml 3.2 Qui pourra soutenir le jour de sa venue? Qui restera debout quand il paraîtra? Car il sera comme le feu du fondeur, Comme la potasse des foulons. Ap 6.17 car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister?
De tout ce qui précède, nous notons que l’on est enclin à se reposer sur le salut que l’on possède par la foi. Nous savons qu’il ne dépend pas de nos œuvres, mais nous ne nous préoccupons pas suffisamment de la marche, seul moyen de prouver que nous sommes enfants de Dieu, et de témoigner au Seigneur la reconnaissance que nous lui devons. Notre vie ne peut trouver sa satisfaction dans les choses du monde. Il est à désirer que tous les jeunes chrétiens soient pénétrés de ces vérités dès le début de leur carrière chrétienne; car sans cela, il n’y a pas de témoignage; Dieu est déshonoré par une vie qui ne répond pas à la position que sa grâce nous a faite. Si nous ne vivons pas pour plaire au Seigneur, auquel nous devons notre vie et nous-mêmes en entier, nous ne cherchons que notre propre satisfaction dans une existence égoïste qui s’approprie ce qui est dû au Seigneur. Jésus continuait son œuvre d’amour tant que durait le jour de son service; ce jour touchait à sa fin. «Il passait les jours dans le temple à enseigner; et les nuits il sortait et demeurait dans la montagne qui est appelée des Oliviers. Et tout le peuple, dès le point du jour, venait à lui dans le temple, pour l’écouter». Jérusalem était déjà jugée; quoique le Seigneur s’y acquittait de son service en faveur des foules, il ne pouvait y demeurer pour son repos. Nous avons à nous trouver en certains lieux pour y remplir la tâche que le Seigneur place devant nous, mais non pour y chercher nos aises, principe général auquel il est bon de prendre garde. Nous sommes «dans le monde», mais pas «du monde», comme Jésus n’en était pas; mais nous avons tous un service à y accomplir. Qu’il nous soit donné à tous, de remplir notre devoir en imitant le Modèle parfait! Nos prières vous y accompagnent tous, au nom de Jésus.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ la parabole de l’Homme fort.”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.