Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Za 1.8 et suivants. En effet, le prophète rapporte une suite d’étranges visions. Elles ont pour thème général le gouvernement de Dieu par le moyen des nations (le cavalier et les chevaux) et à l’arrière-plan, le rétablissement d’Israël (les myrtes, allusion à la fête des tabernacles et figure de la restauration qui suit la repentance). Car Dieu a toujours pour les siens dans l’épreuve et dans la faiblesse, «de bonnes paroles, des paroles de consolation». Elles sont aussi certaines et immuables que l’annonce de ses jugements.

Car Zacharie semble avoir eu toutes ses visions dans une seule nuit et toute âme qui considère la prophétie se trouve dans la même condition que le prophète. Pour comprendre les événements prophétiques nous devons réaliser que le monde dans lequel nous sommes est plongé dans les ténèbres les plus profondes. Mais Dieu ne nous y laisse pas sans secours, et la lampe prophétique nous y dirige. Cette lampe n’est certes pas la clarté la plus brillante que nous présente la parole de Dieu, car cette même Parole nous introduit dans la pleine lumière de Sa présence, mais si nous voulons connaître l’avenir du monde, nous ne pouvons nous passer de la prophétie.

Donc Zacharie envisage l’histoire du peuple sous un angle tout à fait restreint. Il ne parle que de Jérusalem dans ses rapports avec Juda, comme si les yeux de l’Éternel avaient dû rétrécir de plus en plus leur horizon, et enfin ne s’arrêter plus que sur Jérusalem, misérable amas de ruines, dont l’Éternel, fidèle à ses promesses, voulait faire partir tous les rayons de ses gloires futures. Au temps de Zacharie, le temple est réédifié, mais ce n’est point encore le temple du Messie; la ville est rebâtie, mais n’est pas encore la cité du grand Roi; le peuple habite dans son pays, sans être encore le «peuple de franche volonté» que Dieu reconnaîtra dans la gloire millénaire.

Ainsi, le prophète voit «un homme monté sur un cheval roux»; le verset 11 nous apprend que cet homme est «l’ange de l’Éternel». Ce nom est appliqué dans tout l’Ancien Testament au représentant symbolique du Christ, avant sa manifestation comme homme dans ce monde. Le cheval roux sur lequel il est monté et les chevaux qui le suivent sont les esprits qui administrent providentiellement les empires des nations. L’esprit de l’Ange de l’Éternel préside à l’action de toutes les autres puissances angéliques employées par Dieu dans ce but.

L’ange «se tenait parmi les myrtes». Les quatre passages de la Parole où il est parlé de myrtes ont tous trait à la restauration qui suit les jugements : En Néh. 8.15, le peuple, restauré partiellement, est appelé à apporter des branches d’oliviers, de myrte et de palmier pour célébrer la fête des tabernacles. En Ésa 41.19, l’Éternel met fin à la désolation d’Israël, le restaure et fait croître, dans le désert, le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier. En Ésa 55.13, quand tous les jugements sont terminés, il est dit: «Au lieu de l’ortie croîtra le myrte, et ce sera pour l’Éternel un nom, un signe à toujours, qui ne sera pas retranché.» Dans notre chapitre, les myrtes doivent rappeler au prophète que la restauration arrivera quand les chevaux auront accompli leur tâche, mais c’est avant tout l’ange qui se tient au milieu des myrtes qui a continuellement sous les yeux la bénédiction finale, la vraie fête des tabernacles (Za 14.16), par laquelle se terminera l’histoire d’Israël. «Les myrtes étaient dans le fond» pour indiquer que cette restauration était encore à l’arrière-plan, et que bien des événements devaient se passer avant elle.

N’avons-nous pas, nous aussi, un grand intérêt à considérer l’ange qui se tient au milieu des myrtes? Nous le connaissons maintenant dans la personne de Jésus qui n’arrête pas ses yeux sur notre ruine, mais se réjouit du moment où il se présentera son épouse sans tache, ni ride, ni rien de semblable, et nous trouvons dans cette pensée un précieux encouragement pour nos âmes. «Après l’ange il y avait des chevaux roux, fauves, et blancs.» Nous l’avons indiqué, les chevaux sont, dans le langage symbolique, des agents providentiels, quel que soit du reste leur caractère: rois ou princes, gouvernements, anges, etc., qui sous la présidence de Christ, accomplissent les desseins de Dieu dans l’administration des empires et, pour ainsi dire, représentent ces derniers.

C’est pourquoi nous les voyons ici revêtir le caractère des différentes dominations universelles, qui se sont succédé dans l’histoire du monde. Le prophète, dans une vision de nuit, a les yeux ouverts pour les voir, eux et l’ange de l’Éternel qui préside à leurs mouvements. Aux jours de Zacharie, l’empire de Babylone était tombé et avait été remplacé par celui des Mèdes et des Perses. L’ange de l’Éternel monte un cheval roux, emblème de la grâce exercée par Cyrus envers les captifs de Juda. C’est pourquoi aussi le premier cheval est roux comme administrateur providentiel de cet empire.

Le prophète assiste au rapport des agents providentiels, sur l’état moral qui caractérisait alors et caractérisera dans la suite ces empires: «Nous avons parcouru la terre, et voici, toute la terre est en repos et tranquille». On pourrait croire que ce rapport devait être agréable à l’ange. Nullement, car la tranquillité des empires était basée sur l’abaissement et l’asservissement d’Israël. Tandis que celui-ci était opprimé et foulé aux pieds, ceux-là étaient à l’aise, satisfaits de leur condition, impitoyables aux douleurs du peuple de Dieu dispersé. Sans doute les fautes de ce peuple avaient été la cause du jugement de Dieu; mais il n’en était pas moins l’objet de promesses sans repentance, et d’entrailles de miséricorde qui seraient émues à la fin en sa faveur. «Et l’ange de l’Éternel prit la parole et dit: Éternel des armées, jusques à quand n’useras-tu pas de miséricorde envers Jérusalem, et envers les villes de Juda, contre lesquelles tu as été indigné ces soixante-dix ans?» Ce «jusques à quand» est le cri de la foi, et de la certitude qu’un temps de restauration future arrivera pour Juda et la ville bien-aimée. Dans les Psaumes, les fidèles qui traversent la grande tribulation poussent constamment ce cri; il a en vue ici Jérusalem et Juda, sujet capital de cette prophétie.

Que répond l’Éternel à ce cri de «l’homme qui se tenait parmi les myrtes»? «L’Éternel répondit à l’ange qui parlait avec moi, de bonnes paroles, des paroles de consolation». Quand ce qui fut le peuple de Dieu, agonisant, osant à peine élever la voix pour clamer ses douleurs, est seul à n’être pas en repos et tranquille, le cœur de Dieu n’est pas indifférent à sa peine. Le jugement était nécessaire, mais l’Éternel a de bonnes paroles pour Israël: «Consolez, consolez mon peuple» (Ésa 40).

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Les chevaux :

·         Anges, apparitions des messagers de Dieu

Gn 32.2 En les voyant, Jacob dit: C’est le camp de Dieu! Et il donna à ce lieu le nom de Mahanaïm. Jg 2.1 Un envoyé de l’Éternel monta de Guilgal à Bokim, et dit: Je vous ai fait monter hors d’Égypte, et je vous ai amenés dans le pays que j’ai juré à vos pères de vous donner. J’ai dit: Jamais je ne romprai mon alliance avec vous; Mt 1.20 Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit: Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint Esprit; Jn 20.12 et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, l’un à la tête, l’autre aux pieds. Ac 8.26 Un ange du Seigneur, s’adressant à Philippe, lui dit: Lève-toi, et va du côté du midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, celui qui est désert.

·         Docilité manifestée par les disciples quand ils cherchèrent à s’inscrire

Mt 13.36 Alors il renvoya la foule, et entra dans la maison. Ses disciples s’approchèrent de lui, et dirent: Explique-nous la parabole de l’ivraie du champ. Mc 4.10 Lorsqu’il fut en particulier, ceux qui l’entouraient avec les douze l’interrogèrent sur les paraboles. Lc 3.12 Il vint aussi des publicains pour être baptisés, et ils lui dirent: Maître, que devons-nous faire? Jn 6.28 Ils lui dirent: Que devons-nous faire, pour faire les oeuvres de Dieu?

·         Paix sociale dans l’histoire d’Israël

Jos 11.23 Josué s’empara donc de tout le pays, selon tout ce que l’Éternel avait dit à Moïse. Et Josué le donna en héritage à Israël, à chacun sa portion, d’après leurs tribus. Puis, le pays fut en repos et sans guerre. Jos 14.15 Hébron s’appelait autrefois Kirjath Arba: Arba avait été l’homme le plus grand parmi les Anakim. Le pays fut dès lors en repos et sans guerre. 1 Ch 22.9 Voici, il te naîtra un fils, qui sera un homme de repos, et à qui je donnerai du repos en le délivrant de tous ses ennemis d’alentour; car Salomon sera son nom, et je ferai venir sur Israël la paix et la tranquillité pendant sa vie. 2 Ch 14.6 Il dit à Juda: Bâtissons ces villes, et entourons-les de murs, de tours, de portes et de barres; le pays est encore devant nous, car nous avons recherché l’Éternel, notre Dieu, nous l’avons recherché, et il nous a donné du repos de tous côtés. Ils bâtirent donc, et réussirent.

·         Intercession

Gn 25.21 Isaac implora l’Éternel pour sa femme, car elle était stérile, et l’Éternel l’exauça: Rebecca, sa femme, devint enceinte. Ex 8.26 Moïse sortit de chez Pharaon, et il pria l’Éternel. Rm 8.26 Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance. He 7.25 C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.

De tout ce qui précède, nous notons que maintenant que Jérusalem a reçu de ma main le double pour tous ses péchés, je puis la consoler, dit l’Éternel. Ne pouvons-nous pas aussi nous appliquer ces paroles? La maison de Dieu est l’objet de son jugement. Du sein de ses ruines nous crions: Jusques à quand? Recevrons-nous une réponse impitoyable? Bien au contraire, l’Esprit nous apporte de bonnes paroles, des paroles de consolation et d’espérance. Dieu ajoute: «Ainsi dit l’Éternel des armées: Je suis jaloux d’une grande jalousie à l’égard de Jérusalem et à l’égard de Sion; et je suis courroucé d’un grand courroux contre les nations qui sont à leur aise; car j’étais un peu courroucé, et elles ont aidé au mal». «Un peu courroucé». Le courroux de Dieu recouvrait un amour, navré de l’ingratitude de son peuple. Sa colère n’était point sans mélange, son amour cherchait une occasion légitime pour se manifester sans nuire à sa sainte justice. Pour Israël, comme pour nous, la croix a réuni ces caractères en apparence inconciliables de la gloire de Dieu. «C’est pourquoi, ainsi dit l’Éternel: Je suis revenu à Jérusalem avec miséricorde; ma maison y sera bâtie, dit l’Éternel des armées, et le cordeau sera étendu sur Jérusalem». Les myrtes fleuriront alors, l’empire romain n’est que «blessé à mort» et renaîtra dans un temps futur sous sa forme impériale. Alors seulement il subira son jugement définitif; la maison de l’Éternel, ainsi que la ville de Jérusalem, pourront être établies sur un fondement indestructible; les villes de Juda «regorgeront encore de biens, et l’Éternel consolera encore Sion, et choisira encore Jérusalem.»

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ la vision de l’Homme au cordeau à mesurer ou la parabole du renouvellement de Jérusalem.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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