Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ap 18.1 et suivants. En effet, on peut comparer ces visions à une série de diapositives projetant les mêmes tableaux ou événements sous des perspectives et des éclairages différents. L’effondrement de Babylone est considéré ici comme accompli directement par « le Seigneur Dieu » (Ap 18.14-21). Mais auparavant, un commandement a retenti: « Sortez du milieu d’elle, mon peuple » (prophétie de Jérémie contre la Babylone historique: Jr 51.6-48). Cet appel se fait entendre déjà aujourd’hui: « Sortez du milieu d’eux et soyez séparés, dit le Seigneur… » (2 Co 6.14-18). Chaque enfant de Dieu est invité à se séparer entièrement du monde religieux aux principes mélangés qui nous est présenté ici dans son état final (Nb 16.23-34). Certains nous accuseront de manquer d’amour, d’être étroits et imbus d’un esprit de supériorité. Mais l’essentiel est d’obéir au Seigneur.
Ainsi, dans ce chapitre nous trouvons, non pas la relation de Babylone avec la bête, mais la description de la chute de la cité, avec les chants funèbres des différentes classes d’hommes qui se lamentent parce qu’elle a disparu de la scène d’ici-bas. En même temps Dieu avertit son peuple de la ruine de Babylone et l’invite à en sortir. « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez pas à ses péchés et que vous ne receviez pas de ses plaies: car ses péchés se sont amoncelés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités ».
Nous entendons ensuite cette parole: « Donnez-lui comme elle vous a donné, et doublez-lui le double, selon ses œuvres; dans la coupe qu’elle a mixtionnée, versez-lui le double. Autant elle s’est glorifiée et a été dans les délices, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu’elle a dit dans son cœur: Je suis assise en reine, et je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil ». C’est-à-dire que Babylone est vue dans ce chapitre, non pas tant sous sa forme mystérieuse et religieuse, donnant cours à toute sorte de confusion entre la vérité et l’erreur, entre le bien et le mal, empoisonnant, séduisant et corrompant, comme tous peuvent le voir, par sa fatale et pernicieuse influence religieuse; mais elle apparaît ici de la manière la plus évidente, comme aidant et poussant le monde dans tout le luxe et les délices et l’orgueil de la vie, – tout ce que les hommes nomment « civilisation ». C’est là ce qui est traité dans notre chapitre avec beaucoup de détails, en même temps que nous sont présentés les regrets et les plaintes de ceux qui pleurent sur la chute de Babylone et la perte de leurs richesses et de leurs jouissances.
Elle en viendra à mépriser tout ce qui est réellement divin; elle n’emploiera de la parole de Dieu que ce qu’elle pourra pervertir pour le faire servir à accroître sa propre importance, obtenir un plus grand ascendant sur les consciences, et jouir plus entièrement du luxe et des plaisirs dans ce monde; elle fera tout pour effacer tout souvenir du ciel, et faire de ce monde une sorte de paradis qu’elle embellira, non pas une religion pure et sans tache, mais au moyen des arts humains et des idolâtries du monde. C’est là ce qui fera éclater l’indignation et le jugement de Dieu sur la dernière phase de Babylone, de sorte que tout le sang versé sur la terre lui sera imputé et qu’elle sera jugée en conséquence. Il est évident que cela n’empêchera nullement que, dans le jugement des morts, chaque homme ne soit jugé pour son propre péché. Cette vérité demeure : Le jour du Seigneur pour le monde n’annule en rien ses voies et son action envers chaque âme individuellement. Car selon ce principe du gouvernement de Dieu, ce n’est pas seulement la culpabilité personnelle qui vient sous le jugement, mais celle qui, par le mépris de Dieu, s’est ainsi moralement accumulée d’âge en âge, en raison même du témoignage de Dieu et de la méchanceté dans laquelle les hommes se sont complu en dépit de ce témoignage.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
La chute de Babylone :
- Vies resplendissantes des saints
Jb 11.17 Tes jours auront plus d’éclat que le soleil à son midi, Tes ténèbres seront comme la lumière du matin, Ps 34.6 Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, Et le visage ne se couvre pas de honte. Ec 8.1 Qui est comme le sage, et qui connaît l’explication des choses? La sagesse d’un homme fait briller son visage, et la sévérité de sa face est changée. Dn 12.3 Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité. Jn 5.35 Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière. Ac 6.15 Tous ceux qui siégeaient au sanhédrin ayant fixé les regards sur Étienne, son visage leur parut comme celui d’un ange. 2 Co 3.18 Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit.
- Babylone la grande
Ap 14.8 Et un autre, un second ange suivit, en disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité! Ap 16.19 Et la grande ville fut divisée en trois parties, et les villes des nations tombèrent, et Dieu, se souvint de Babylone la grande, pour lui donner la coupe du vin de son ardente colère. Ap 17.5 Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. Ap 18.2 Il cria d’une voix forte, disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux,
- Jugement dernier selon les œuvres
Ps 62.13 A toi aussi, Seigneur! la bonté; Car tu rends à chacun selon ses oeuvres. Jr 17.10 Moi, l’Éternel, j’éprouve le coeur, je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses oeuvres. Mt 16.27 Car le Fils de l’homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges; et alors il rendra à chacun selon ses oeuvres. 2 Co 5.10 Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps. 1 P 1.17 Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l’oeuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage, Ap 20.12 Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs oeuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres. Ap 22.12 Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son oeuvre.
- Meules de moulin
Dt 24.6 On ne prendra point pour gage les deux meules, ni la meule de dessus; car ce serait prendre pour gage la vie même. Jg 9.53 Alors une femme lança sur la tête d’Abimélec un morceau de meule de moulin, et lui brisa le crâne. Jr 25.10 Je ferai cesser parmi eux les cris de réjouissance et les cris d’allégresse, les chants du fiancé et les chants de la fiancée, le bruit de la meule et la lumière de la lampe. Mt 18.6 Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer. Ap 18.21 Alors un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer, en disant: Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et elle ne sera plus trouvée.
De tout ce qui précède, nous notons qu’est dressée la longue liste de « tout ce qui est dans le monde », étudié pour satisfaire aux multiples convoitises des hommes (1 Jn 2.15-17). Elle nomme en tête ce qui est le plus estimé: l’or, et se termine par ce qui a le moindre prix aux yeux de cette fausse Église… mais qui a tant de prix pour Dieu: les âmes des hommes. Les lamentations des marchands nous rappellent les plaintes de Démétrius et des artisans d’Éphèse craignant de perdre le « grand profit » et le « bien-être » que leur procurait le culte de l’idole (Ac 19.23-40). Au fond, quelle différence y a-t-il entre la grande « Diane des Éphésiens » et « Babylone la grande », entre l’idolâtrie païenne et la corruption du christianisme? Elle ne peut qu’avoir du succès, la religion qui donne à l’homme tous les fruits du désir de son âme, qui flatte les sens en endormant la conscience (Dn 3.4-7), qui favorise le commerce et sert de prétexte à toutes sortes de réjouissances. Il suffit de voir au cours de la fin de l’année de quelle manière profane la naissance du Seigneur Jésus est célébrée par beaucoup. « En elle a été trouvé le sang… des saints. » Déjà dans la ville de Caïn, au commencement de la Bible, se trouvait maintes choses agréables… pendant que criait le sang d’Abel. Aujourd’hui le monde religieux se réjouit pendant que le vrai croyant souffre et s’afflige. Demain retentiront les hélas! ici-bas; mais la joie du ciel y répondra. Que Dieu nous donne de voir déjà par la foi toutes choses comme Lui les voit! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « le ciel se réjouit de la ruine de Babylone. »
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.