Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ap 7.1 et suivants. En effet, le grand jour de la colère est si loin d’être arrivé, que nous trouvons, dans la parenthèse que forme le chapitre 7, Dieu accomplissant les œuvres magnifiques de sa miséricorde qui sauve. La première est de mettre son sceau sur les 144.000 d’entre les tribus d’Israël, par le moyen d’un ange qui monte de l’orient. Puis il est accordé au prophète de voir une grande foule de gentils, que personne ne pouvait nombrer, «de toute nation et tribus et peuples et langues, se tenant devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de longues robes blanches et ayant des palmes dans leurs mains. Et ils crient à haute voix, disant: Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau».
Ici nous n’avons pas simplement le «salut», mais le salut est «à Dieu» comme étant assis sur le trône, son trône judiciaire ainsi que nous l’avons vu. En effet, la teneur de ces paroles suppose qu’un grand changement a eu lieu. Elles ne sont pas l’expression d’un témoignage rendu pendant tous les âges ou à diverses époques. Bien loin que ce soit un tableau présentant les rachetés de tous les temps, il est expressément dit que c’est une foule innombrable de gentils, en contraste évident avec les scellés d’Israël, et en rapport avec le gouvernement judiciaire de Dieu. Ce que sont ces gentils, un des anciens l’explique au prophète, qui sans cela, aurait évidemment été en défaut. Or, si les anciens représentent les saints glorifiés, ces gentils ne le sont pas, et de plus, ils ne peuvent évidemment pas être tous les saints, puisque les 144.000 d’Israël sont expressément distincts d’eux.
Qui sont-ils donc? Une multitude de gentils qui, par la puissance de la grâce, sont épargnés dans les derniers jours. Il n’est pas dit qu’ils soient glorifiés, et rien ne peut nous faire supposer qu’ils ne soient encore dans leurs corps naturels ce qui n’est en aucune manière incompatible avec leur présence devant le trône. En effet, c’est là que le prophète les voit dans la vision, de même qu’au chapitre 12 il voit un grand signe, une femme dans le ciel; mais nous ne devons conclure de là qu’ils sont effectivement dans le ciel. Il faut s’attacher à dépendre de l’enseignement de Dieu seul, et se débarrasser d’idées préconçues: puis peser avec soin les circonstances dans lesquelles se trouvent ceux dont il est parlé. Car il paraît parfaitement clair que ces gentils ne sont pas des saints glorifiés dans le ciel. Premièrement, nous les voyons nettement distingués de ceux d’Israël qui sont sur la terre. Il y a donc là, sur la terre, deux corps distincts: l’un composé de Juifs; l’autre de gentils. En second lieu, ils sortent de la grande tribulation, ce qui prouve que, loin d’être un ensemble comprenant les sauvés de tous les temps, ils forment un groupe spécial, quoique très nombreux, composé seulement de personnes qui auront été préservées et bénies de Dieu durant l’époque de la grande tribulation.
Car dans les temps du millénium beaucoup de gentils seront sauvés; mais ceux que nous avons ici, ne sont pas des saints de l’époque milléniale. Ce sont des saints qui, d’entre les gentils, auront été amenés à la connaissance de Dieu par la prédication de l’évangile éternel, ou de l’évangile du royaume, dont il est question dans les évangiles et dans l’Apocalypse. Car le Seigneur dit à ses disciples: «Cet évangile du royaume sera prêché dans la terre habitée tout entière, en témoignage à toutes les nations; et alors viendra la fin» (Mat 24.14). C’est précisément le temps dont il est parlé ici. Ces paroles du Seigneur ne donnent pas une vue générale de ce qui se fait actuellement, mais elles disent ce qui se fera encore, juste avant la fin, quand la grande tribulation éclatera. Nous voyons, dans cette grande foule des gentils, le fruit de la grâce divine qui s’exercera alors, et tous les détails de la description qui nous les présente, s’accordent avec ce que nous avons déjà fait remarquer, et le confirment.
Nous avons déjà attiré l’attention sur le fait, que la grande multitude qui se tient devant le trône est distincte des anciens, de sorte que, si ces derniers représentent l’Église, les premiers doivent en être distingués. Or comme tout le monde admet que les anciens sont les saints glorifiés, la conclusion à tirer paraît tout à fait claire et certaine. Il est vrai que le même corps peut, à des époques distinctes, être représenté par des symboles différents, mais jamais par deux symboles au même moment. Ainsi, par exemple, les chrétiens sont présentés une fois sous la figure d’un cortège de vierges, et une autre fois, sous l’image d’une fiancée; mais toute confusion est soigneusement évitée dans la même parabole.
L’un des anciens s’adresse donc au prophète, et répond lui-même à la question qu’il lui a faite. «Ceux-ci qui sont vêtus de longues robes blanches, qui sont-ils et d’où sont-ils venus? Et je lui dis: Mon Seigneur, tu le sais. Et il me dit: Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation, et ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau». D’après cela, il est évident que ce sont des croyants ou des saints. Puis il ajoute: «C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu», ce qui ne décrit pas le lieu où ils se trouvent effectivement, mais exprime leur caractère: ils sont vus en relation avec le trône. Et c’est cette relation, comme nous l’avons déjà fait remarquer, qui nous montre qu’ils appartiennent à une période particulière, et non à toutes celles qui se sont écoulées et s’écouleront; le trône, devant lequel ils se trouvent, n’étant ni celui de la grâce, comme actuellement, ni celui du temps millénial qui diffère de tous deux; mais c’est le trône vu sous l’aspect que nous pouvons nommer apocalyptique, pour le distinguer de ce qui a été auparavant et de ce qui sera après.
Non seulement ils se trouvent dans cette relation spéciale, mais de plus il est dit: «Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux». C’est l’image de l’abri que le Seigneur, dans sa grâce, étend sur eux, les couvrant de ses soins et de sa bonté. Il est important de noter cela. Actuellement Dieu habite par le Saint Esprit dans l’Église, suivant ce qui est dit: «Vous êtes édifiés ensemble pour être une habitation de Dieu par l’Esprit»; mais il n’en sera pas ainsi quand ces gentils seront appelés à sa connaissance. Il étendra sur eux sa protection, ce qui convient parfaitement au caractère sous lequel ils sont présentés. Autrefois, Dieu dans la colonne de nuée, était la défense et l’abri du camp d’Israël, quoiqu’il eût aussi son habitation au milieu d’eux; ici, il fait voir, dans sa grâce, que ce ne sont pas seulement ceux qui sont scellés d’entre Israël qui jouissent de ses soins, mais aussi ces pauvres gentils. «Ils n’auront plus faim, et ils n’auront plus soif, et le soleil ne les frappera plus, ni aucune chaleur». Une semblable promesse ne convient-elle pas beaucoup plus exactement à un peuple qui se trouve sur la terre, qu’à des hommes glorifiés dans le ciel? Que signifierait pour ceux-ci l’assurance de n’avoir plus ni faim ni soif? Tandis que nous comprenons toute la consolation qu’elle renferme, s’il s’agit de personnes qui sont sur la terre. Les bénédictions découlent pour eux de Celui qui en est la vraie source, et toute trace de souffrance est effacée pour toujours; «parce que l’Agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux fontaines des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux».
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Les humains marqués du sceau de Dieu :
- Vent assujetti
Ps 148.8 Feu et grêle, neige et brouillards, Vents impétueux, qui exécutez ses ordres, Pr 30.4 Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu? Qui a recueilli le vent dans ses mains? Qui a serré les eaux dans son vêtement? Qui a fait paraître les extrémités de la terre? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils? Le sais-tu? Mc 4.39 S’étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer: Silence! tais-toi! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme.
- Le Dieu vivant
Jos 3.10 Josué dit: A ceci vous reconnaîtrez que le Dieu vivant est au milieu de vous, et qu’il chassera devant vous les Cananéens, les Héthiens, les Héviens, les Phéréziens, les Guirgasiens, les Amoréens et les Jébusiens: Ps 42.3 Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant: Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu? Mt 26.63 Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit: Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. Ap 7.2 Et je vis un autre ange, qui montait du côté du soleil levant, et qui tenait le sceau du Dieu vivant; il cria d’une voix forte aux quatre anges à qui il avait été donné de faire du mal à la terre et à la mer, et il dit:
- Exemples d’Adorateurs
Gn 22.5 Et Abraham dit à ses serviteurs: Restez ici avec l’âne; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous. Ex 34.8 Aussitôt Moïse s’inclina à terre et se prosterna. Jg 7.15 Lorsque Gédéon eut entendu le récit du songe et son explication, il se prosterna, revint au camp d’Israël, et dit: Levez-vous, car l’Éternel a livré entre vos mains le camp de Madian. Ap 4.10 les vingt-quatre vieillards se prosternent devant celui qui est assis sur le trône et ils adorent celui qui vit aux siècles des siècles, et ils jettent leurs couronnes devant le trône, en disant: Ap 7.11 Et tous les anges se tenaient autour du trône et des vieillards et des quatre êtres vivants; et ils se prosternèrent sur leur face devant le trône, et ils adorèrent Dieu, Ap 11.16 Et les vingt-quatre vieillards, qui étaient assis devant Dieu sur leurs trônes, se prosternèrent sur leurs faces, et ils adorèrent Dieu,
- Eau vive
-Qui sort de la maison de Dieu Ez 47.1 Il me ramena vers la porte de la maison. Et voici, de l’eau sortait sous le seuil de la maison, à l’orient, car la face de la maison était à l’orient; l’eau descendait sous le côté droit de la maison, au midi de l’autel.
-N’est affectée ni par les temps, ni par les saisons Za 14.8 En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem, Et couleront moitié vers la mer orientale, Moitié vers la mer occidentale; Il en sera ainsi été et hiver.
-Christ, la source de l’eau vive Jn 4.10 Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive.
-Satisfait les besoins même les plus profonds Jn 7.37-38 Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria: Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive.38 Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture.
-La réserve inépuisable Ap 7.17 Car l’agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.
-Rend la vie fructueuse Ap 22.1-2 Et il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’agneau. 22 Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations.
-Appel universel à boire Ap 22.17 Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement.
De tout ce qui précède, nous notons que ce chapitre apparaît comme une parenthèse entre le 6ème et le 7ème sceau. Avant d’aller plus avant dans ses voies de jugement, Dieu met à part et scelle ceux qui Lui appartiennent. Un premier groupe est formé par des Juifs des différentes tribus. Il constitue ce résidu fidèle dont les Psaumes nous révèlent les sentiments. Le second groupe de personnes se compose d’une multitude d’entre les nations qui auront cru à l’évangile du royaume. En nous présentant dès maintenant ces fidèles, c’est comme si Dieu nous disait: ces châtiments ne sont pas pour eux; ils traverseront l’épreuve sous ma protection. De la même manière, pendant la nuit de la Pâque, les Israélites étaient distingués et mis à l’abri des coups de l’ange destructeur par le sang de l’Agneau (Ex 12.3-13). C’est dans ce sang que ces croyants venus de «la grande détresse» auront lavé et blanchi leurs robes. Leur salut ne sera pas assuré par un autre moyen que le nôtre: le précieux sang de Christ. Puis, le même Agneau qui les aura purifiés les fera paître, les protégera et les abreuvera aux sources de la vie (Esa 49.7-12). Dieu lui-même essuiera leurs larmes. Quelles promesses ! Elles viennent d’avance les consoler en vue d’une détresse sans précédent! Il est le bon Berger qui a été rejeté, et qui a passé lui-même par la tribulation, par une grande tribulation, et il les paîtra. L’Agneau, tel qu’il sera connu dans ce temps de transition, l’Agneau qui est exalté au milieu du trône, les paîtra et les conduira aux fontaines des eaux de la vie. Ce n’est pas, comme pour nous, la promesse d’une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle et coulant au-dehors comme un fleuve; mais ils seront nourris, rafraîchis et parfaitement gardés par la grâce de l’Agneau qu’ils ont suivi. Ils forment ainsi une classe à part, distincte des anciens ou saints célestes; distincte aussi des saints de la période millénaire, qui ne verront jamais la tribulation: ils ont en grâce devant Dieu une position connue et arrêtée. Que le Seigneur vous y accompagne tous.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « le septième sceau et les quatre premières trompettes. »
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.