Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ap 4.1 et suivants. En effet, ici commence la troisième partie du livre, annoncée en Ap 1.17-20. Dans ce qui précède, nous avons vu ce que représentent les sept églises auxquelles il plut au Seigneur d’envoyer les épîtres renfermées dans le second et le troisième chapitre du livre qui nous occupe. Deux points ressortent de l’étude que nous en avons faite. Il est certain que le Seigneur s’est adressé à des assemblées qui existaient à cette époque, et qui présentaient les traits que retracent les épîtres. Mais, en considérant le contenu même de ces lettres, l’emploi du nombre symbolique sept qui désigne toujours un cycle parfait, et enfin l’ordre dans lequel ces assemblées nous sont présentées tour à tour, il semble évident, et nous avons conclu, qu’elles préfigurent des phases ou états de choses successifs dans l’Église, envisagée sur la terre au point de vue de sa responsabilité.

En second lieu, de ces sept états, trois ont passé sans laisser pour nous autre chose qu’un enseignement d’une portée morale, tandis que les quatre dernières ont en outre une signification prophétique, et depuis le moment de leur apparition, continuent et existent ensemble jusqu’à la venue du Seigneur Jésus. Ce qui confirme d’une manière frappante ce que nous venons de rappeler, c’est le fait que, depuis ce chapitre, il n’est plus fait mention de rien qui ressemble à la condition d’église sur la terre. Comment expliquer ce silence, si l’on ne doit prendre les sept assemblées qu’au sens littéral? D’un autre côté, si outre l’application historique, elles ont une signification prophétique, on comprend aisément que le Seigneur se soit adressé à des assemblées alors existantes, afin de donner par elles une vue des divers états qui devaient se succéder dans l’Église jusqu’à la fin, comme nous l’avons vu.

Car l’Esprit de Dieu montre au prophète, non l’état de l’Église, mais ce qui suivra quand les églises ne seront plus devant la pensée du Seigneur, et que ce qui en porte le nom aura été vomi de sa bouche. Alors il est question du monde, Dieu ne cessant pas toutefois d’y maintenir un témoignage pour lui-même, au milieu de troubles graduellement croissants. Mais dès lors les témoins portent un caractère juif ou gentil, et nullement celui d’Église sur la terre. Il y aura des croyants, cela est évident; les uns appartenant au peuple élu, d’autres tirés du milieu des nations; mais rien de semblable à ce que nous avons vu dans le second et le troisième chapitres. Mais pour bien apprécier l’ensemble de la Parole et les voies de Dieu, il faut que les regards soient en tout dirigés vers Christ. Or c’est l’Esprit de Dieu seul qui place ainsi constamment Christ devant les yeux de l’âme. Celui qui le connaît et le possède sent bientôt qu’il existe, pour les croyants des différentes époques, des relations très diverses, et il voit ce qui en résulte. C’est ainsi que Christ a envers l’Église des voies spéciales, qui ne conviennent qu’à elle. Ces voies prennent fin avec le troisième chapitre; ce sont donc des choses nouvelles, qui maintenant, sont présentées au croyant.

Or il est notoire que le grand nombre de ceux qui portent le nom de Christ, affirment que l’Église a toujours été depuis qu’il y a des enfants de Dieu sur la terre, et qu’elle existera aussi longtemps que se poursuivra l’œuvre de la conversion des âmes. Mais cette assertion n’a aucun fondement dans les Écritures, soit de l’Ancien, soit du Nouveau Testament, ni par conséquent, dans le livre qui nous occupe. Comment donc s’étonner si ceux qui étudient la Bible en ayant dans l’esprit une notion aussi opposée à la vérité révélée, manquent à comprendre ses enseignements? Ils élèvent entre eux et la vérité une barrière infranchissable. Et comme il y avait des assemblées chrétiennes quand il fut écrit, il a plu à l’Esprit de Dieu de faire précéder la prophétie d’une vue d’ensemble très remarquable sur la condition de l’Église, aussi longtemps qu’elle serait reconnue par le Seigneur sur la terre. Nous avons vu avec quelle admirable sagesse cela nous a été présenté, de manière à convenir au temps où Jean écrivait, et cependant à trouver toujours une application pendant toute la durée de l’existence de l’Église. Ce n’est pas que tout pouvait être discerné à la fois; la lumière allait croissant, mais elle suffisait toujours pour donner aux enfants de Dieu la connaissance de la pensée du Seigneur. Il en est ici, du reste, comme de chaque partie des Écritures: personne ne peut réellement en tirer profit sans l’Esprit, et ce ne peut être qu’à la gloire de Christ.

On peut maintenant saisir l’immense importance du changement que l’on remarque en passant au chapitre 4. Le prophète voit une porte ouverte dans le ciel, et est appelé à y monter. C’est une vision, comme nous le comprenons sans peine; il n’est pas question de faits sensibles, et c’est la puissance du Saint Esprit qui rend Jean capable d’entrer et de contempler: «Sur-le-champ, je fus en esprit», dit-il. Dans le ciel où il est ainsi introduit, Jean voit un trône dont l’aspect nous indique que c’est un siège judiciaire. Il n’a aucun des caractères du trône de Dieu que nous connaissons maintenant: «le trône de la grâce», dont nous nous approchons avec confiance, «afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour avoir du secours au moment opportun». Ici rien de semblable. Les éclairs, les voix et les tonnerres sont des symboles parfaitement clairs, qui nous enseignent ce qu’est le trône vu par Jean dans le ciel, et dans quel contraste il se trouve avec celui que nous présente Hébreux 4. Tout lecteur attentif et enseigné de Dieu peut le voir, et doit conclure en même temps que deux aspects du trône si différents, ne sauraient caractériser une même période, un même état de choses. Ici donc, loin d’avoir un trône d’où découle la miséricorde divine, nous avons celui qui est revêtu des attributs propres à Sinaï. Il en sort la lumière qui manifeste le mal qui se trouve sur la terre, les voix qui le dénoncent, et les tonnerres qui le frappent. C’est le siège de l’autorité suprême; la source d’où découle le jugement des impies.

Car jusqu’à ce que Jésus vienne, il ne peut jamais y avoir un état complet de l’Église dans le ciel; c’est plutôt sur la terre qu’il existe. Mais du moment que l’on parle d’un état complet absolu, il est clair que cela ne peut avoir lieu avant que le Seigneur soit venu, et ait pris hors du monde tous les saints célestes pour les placer en haut, en sa présence. Alors il y a un état parfaitement complet; c’est celui qui est représenté par les vingt-quatre anciens. Nous avons donc ici la confirmation d’un fait sur lequel nous avons déjà insisté, c’est que tout suppose que l’on en a fini avec la condition d’église, et qu’un nouvel état de choses a commencé. Telle est la signification naturelle de la vision de la gloire et du bonheur de ceux qui ont été sur la terre, mais que nous voyons maintenant glorifiés dans le ciel. Ils sont les chefs de la sacrificature céleste et forment un corps complet dans le sens le plus étendu du mot. Ils se trouvent donc en dehors de cette condition où l’on a besoin du lavage d’eau par la Parole; aussi voyons-nous devant eux une mer, non remplie d’eau, mais une mer de verre, semblable à du cristal, et c’est ce qui caractérise leur état de la manière la plus évidente.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Le trône de Dieu et le culte céleste :

  • Ciel ouvert

Mt 3.16 Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Ac 7.56 Et il dit: Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. Ac 10.11 Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s’abaissait vers la terre, Ap 19.11 Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice.

  • Couronnes spirituelles

-La couronne incorruptible 1 Co 9.25 Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible.

-La couronne de justice 2 Tim 4.8 Désormais la couronne de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me le donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement.

-La couronne de la vie Jc 1.12 Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment.

-La couronne de gloire 1 P 5.4 Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire.

-Doivent être gardées Ap 3.11 Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire.

  • La Puissance de Dieu est infinie

Jb 42.2 Je reconnais que tu peux tout, Et que rien ne s’oppose à tes pensées. Ps 115.3 Notre Dieu est au ciel, Il fait tout ce qu’il veut. Mt 19.26 Jésus les regarda, et leur dit: Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible. Lc 1.37 Car rien n’est impossible à Dieu.

  • Glorifier Dieu, exemples

Esa 6.3 Ils criaient l’un à l’autre, et disaient: Saint, saint, saint est l’Éternel des armées! toute la terre est pleine de sa gloire! Mt 15.31 en sorte que la foule était dans l’admiration de voir que les muets parlaient, que les estropiés étaient guéris, que les boiteux marchaient, que les aveugles voyaient; et elle glorifiait le Dieu d’Israël. Ac 4.21 Ils leur firent de nouvelles menaces, et les relâchèrent, ne sachant comment les punir, à cause du peuple, parce que tous glorifiaient Dieu de ce qui était arrivé. Ap 4.11 Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées. Ap 7.10 Et ils criaient d’une voix forte, en disant: Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’agneau. Ap 15.4 Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom? Car seul tu es saint. Et toutes les nations viendront, et se prosterneront devant toi, parce que tes jugements ont été manifestés. Ap 19.1 Après cela, j’entendis dans le ciel comme une voix forte d’une foule nombreuse qui disait: Alléluia! Le salut, la gloire, et la puissance sont à notre Dieu;

De tout ce qui précède, nous notons que nous voyons les quatre êtres vivants et les anciens dans une étroite relation, non seulement ils sont dans cette relation plus loin, mais ils sont étroitement associés ensemble. C’est ce qui ressort du fait que, lorsque l’Agneau prend le livre, «les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards tombent sur leurs faces devant l’Agneau, ayant chacun une harpe et des coupes d’or pleines de parfums, qui sont les prières des saints. Et ils chantent un cantique nouveau». Et le fait important qu’il faut remarquer ici c’est que, dans la suite, l’Agneau est pour la première fois introduit sur la scène de manière distincte et définie. Il n’en est pas ainsi maintenant, où nous avons vu se dérouler la gloire judiciaire de Dieu dans ses divers caractères, en relation avec la terre et les différentes dispensations, sauf le caractère millénial et sa révélation comme Père qui nous est spéciale actuellement. C’est pourquoi tous les détails de la vision sont à comprendre dans un sens symbolique. Il est certain que nous ne verrons au ciel aucun trône matériel; car celui-ci est simplement l’emblème du gouvernement royal. Toutefois l’interprétation de ces symboles n’est pas laissée à notre imagination : elle nous est donnée par la Bible elle-même dans d’autres passages. Pour contempler ces «choses qui doivent arriver bientôt» (après que l’Église aura été enlevée), l’apôtre est invité à monter dans le ciel. C’est toujours d’un point de vue céleste que le chrétien doit considérer les événements de la terre pour les voir dans leur juste perspective, avec Christ pour centre. Selon la promesse faite à Philadelphie, les rachetés du Seigneur seront gardés à l’heure de la tentation. Au moment où celle-ci va commencer pour le monde (Ap 6.1-17), nous les voyons déjà rassemblés dans la gloire. Ils sont représentés par les 24 vieillards qui se prosternent en jetant leurs couronnes devant le trône. Ils célèbrent le Dieu Créateur, ils vont adorer le Dieu Rédempteur. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « le livre scellé de 7 sceaux remis à l’Agneau au milieu du trône. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *