Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ap 3.1 et suivants. En effet, les siècles ont passé. Du milieu de Thyatire, Dieu suscite la Réforme, un puissant mouvement animé par son Esprit. Puis le déclin de nouveau fait son œuvre. «Et à l’ange de l’assemblée qui est à Sardes, écris: Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles». Il y a ici une allusion évidente à la manière dont le Seigneur s’était présenté à l’assemblée d’Éphèse qui représentait la première condition générale de l’Église. Sardes offre le commencement du nouvel état de choses, qui n’est pas strictement ecclésiastique, le Seigneur agissant plutôt par voie de témoignage. C’est pourquoi il n’est pas dit ici qu’il marche au milieu des sept lampes d’or, ce qui était dans un ordre tout à fait ecclésiastique, mais il a les sept esprits de Dieu. Il est Dieu; toute puissance, le pouvoir gouvernemental tout entier, sont en ses mains, ainsi que les sept étoiles, c’est-à-dire tous les instruments par le moyen desquels il agit sur l’Église.

«Je connais tes œuvres, – que tu as le nom de vivre, et tu es mort».  «Sois vigilant, et affermis ce qui reste, qui s’en va mourir, car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu». Ce qui juge le protestantisme, c’est qu’il possède le témoignage de la parole de Dieu, d’une manière beaucoup plus complète que ceux qui étaient plongés dans le formalisme ecclésiastique du moyen âge. À cette époque la parole de Dieu avait été supprimée, parce que le clergé et cette Parole ne peuvent jamais marcher parfaitement ensemble. L’effet du principe clérical est et doit toujours être de substituer plus ou moins l’autorité de l’homme à celle du Seigneur, comme aussi d’affaiblir et de gêner l’action immédiate de l’Esprit de Dieu sur la conscience, action qu’il exerce par le moyen de la Parole.

Nous arrivons maintenant à l’assemblée de Philadelphie. «Et à l’ange de l’assemblée qui est à Philadelphie, écris: Voici ce que dit le saint, le véritable, celui qui a la clef de David, qui ouvre et nul ne fermera, qui ferme et nul n’ouvrira». Chacune de ces paroles, par lesquelles Christ se présente lui-même, diffère de ce qui est dit de lui dans le chapitre 1. C’est ici ce qui caractérise ce chapitre 3 : On a déjà vu que le commencement de l’épître à Sardes, quoiqu’avec une allusion à celle d’Éphèse, offre avec cette dernière un contraste évident. C’est comme un second commencement, et en cela il y a quelque analogie avec Éphèse; toutefois le Seigneur est présenté sous un aspect tout à fait nouveau. Christ, ayant les sept esprits de Dieu, diffère entièrement de la description qui nous est faite de Lui dans l’épître à Éphèse; et, dans celles qui suivent immédiatement, nous ne trouvons rien de semblable. C’est un nouvel état de choses, mais qui apparaît d’une manière encore bien plus évidente quand nous en venons à Philadelphie. « Voici ce que dit le saint, le véritable, celui qui a la clef de David»: rien de semblable n’avait été dit du Seigneur dans le premier chapitre. Car c’est à Philadelphie qu’est manifestée de la manière la plus remarquable la personne du Seigneur et sa gloire morale. C’est Christ lui-même, Christ que la foi découvre revêtu d’une nouvelle beauté, qui ne dépend pas simplement des visions de gloire qui avaient été vues auparavant, mais de ce qu’il est réellement en lui-même: «le saint, le véritable».

Plus que cela, c’est Christ, vu selon toute l’étendue de sa gloire. La foi découvre que le saint, le véritable, est le même qui a la clef de David, c’est-à-dire Celui auquel se rapportent les prophéties de l’Ancien Testament, de sorte qu’ici sont introduites les vérités relatives aux diverses dispensations. Il est «celui qui ouvre, et nul ne fermera». Il y a maintenant une parfaite liberté; liberté pour le service du Seigneur, liberté pour chacun de ceux qui lui appartiennent. Car plus on se sera trouvé en avant portant la responsabilité du témoignage de Dieu, plus on aura connu et professé connaître la grâce et la vérité de Dieu, le cœur et la conscience n’étant pas gouvernés et animés par la puissance de son Esprit, par le moyen de cette vérité et de cette grâce qui sont en Christ, plus profondément aussi, tôt ou tard, on tombera dans un état d’indifférence, sinon d’inimitié active. On deviendra indifférent à tout ce qui est bon, et s’il existe encore quelque zèle, ce sera pour ce qui est mal.

C’est là exactement l’état de Laodicée. «Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche. Parce que tu dis: Je suis riche, et je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien et que tu ne connais pas que, toi, tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu: je te conseille d’acheter de moi de l’or passé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies». Les Laodicéens manquaient de tout ce qui est précieux: «de l’or», c’est-à-dire de la justice divine en Christ; et «des vêtements blancs», ce qui signifie la justice des saints. De plus, ils avaient besoin d’un collyre pour oindre leurs yeux, afin qu’ils vissent. Ils avaient perdu la vraie perception de ce qui était pour Dieu. Tout était obscur quant à la vérité, et incertain quant au jugement moral. La sainteté de la séparation et la saveur de la vie avaient disparu.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Lettres à l’Église de Sardes, Philadelphie, Laodicée :

  • L’état du pécheur Mort dans le péché

Pr 21.16 L’homme qui s’écarte du chemin de la sagesse Reposera dans l’assemblée des morts. Mt 8.22 Mais Jésus lui répondit: Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts. Lc 15.32 mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé. Ap 3.1 Écris à l’ange de l’Église de Sardes: Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles: Je connais tes oeuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort.

  • Vie sans tache

Ct 4.7 Tu es toute belle, mon amie, Et il n’y a point en toi de défaut. Ep 5.27 afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. Jc 1.27 La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde. 2 P 3.14 C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, appliquez-vous à être trouvés par lui sans tache et irrépréhensibles dans la paix.

  • Vêtements blancs, vêtements célestes

Mt 17.2 Il fut transfiguré devant eux; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Ap 3.5 Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. Ap 4.4 Autour du trône je vis vingt-quatre trônes, et sur ces trônes vingt-quatre vieillards assis, revêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des couronnes d’or. Ap 19.8 et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les oeuvres justes des saints.

  • Activités spirituelles

Pr 23.23 Acquiers la vérité, et ne la vends pas, La sagesse, l’instruction et l’intelligence. Esa 55.1
Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, Même celui qui n’a pas d’argent! Venez, achetez et mangez, Venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer! Mt 13.44 Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a, et achète ce champ. Mt 25.9 Les sages répondirent: Non; il n’y en aurait pas assez pour nous et pour vous; allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous.

De tout ce qui précède, nous notons que la mort spirituelle envahit l’Église de Sardes. Souviens-toi… repens-toi, lui est-il enjoint (Ap 3.14-22). Qui est ici le vainqueur? Celui qui n’a pas souillé ses vêtements. Connaissons-nous cette sorte de victoire pour rester pur? Le vainqueur de Sardes sera vêtu de vêtements blancs. Et contrairement au prétendu «nom de vivre» de son église, le sien ne sera jamais effacé du livre de vie. Car Philadelphie (= amour des frères) est la fille du «Réveil» du 19e siècle. Ce qui la caractérise: C’est d’abord peu de force! Mais le Seigneur tient ouverte pour elle la porte de l’évangile. Ensuite, c’est la fidélité à Sa Parole! Lui sera fidèle à Sa promesse: «Je viens bientôt». Enfin, c’est l’attachement à Son nom! Son nouveau nom sera leur part. L’opprobre du monde? Il y répondra par son approbation publique: «Ils connaîtront que moi je t’ai aimé». Nous sommes les héritiers responsables du témoignage de Philadelphie. Que le Seigneur nous donne d’en manifester les caractères, de ne pas perdre notre couronne! Car Lui éprouvera plus de joie à donner cette récompense que le vainqueur à la recevoir. Un dernier état caractérise la chrétienté. Ses traits, nous les reconnaissons aujourd’hui: satisfaction de soi-même, tiédeur indifférente, prétentions religieuses à tout posséder, à tout connaître (Os 12.9). «Je n’ai besoin de rien»: c’est ce que semblent dire aussi les chrétiens qui négligent la prière. Il manque à Laodicée trois choses essentielles: l’or: la vraie justice selon Dieu; ensuite, les vêtements blancs: le témoignage pratique qui en résulte; enfin, un collyre: le discernement que donne le Saint Esprit. Mais il n’est pas trop tard pour que celui qui a des oreilles écoute! Le Seigneur donne successivement: un conseil: que chacun se hâte d’acquérir de Lui tout ce qui lui manque (Mt 25.1-13); un encouragement: ce sont ceux qu’Il aime que Christ reprend et discipline; une exhortation à être zélé, à se repentir; une promesse sans prix : ceux qui auront reçu maintenant Jésus dans leur cœur, Lui à son tour les recevra dans son ciel, sur son trône. Car c’est la fin de l’histoire de l’Église sur la terre. Mais si grand que soit le déclin, la présence du Seigneur peut encore être réalisée. Elle fait brûler le cœur d’une joie indicible, comme l’éprouvèrent deux disciples un soir inoubliable, lorsque Jésus entra pour rester avec eux (Luc 24.29). Nos prières vous accompagnent tous à la rencontre avec le Seigneur.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « le trône de Dieu, les 24 Anciens et les 4 Êtres vivants. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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