Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ap 1.1 et suivants. En effet, l’Apocalypse est un livre difficile. Et pourtant nous avons de motifs pour ne pas en négliger la lecture. Car dès le premier verset, Dieu révèle son intention et mentionne déjà les événements qui seront décrits dans tout le livre: «Montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt». Au centre de ces faits futurs, le croyant discerne la personne de Jésus Christ, le Fils de Dieu et le Rédempteur. Dans le premier chapitre, nous voyons le juste Juge, et dans le dernier, Celui qui vient bientôt. Et tout au long de l’Apocalypse, le Seigneur Jésus est celui qui agit. Le verset 19 fournit le plan général du livre: d’abord, les choses que tu as vues: cette apparition solennelle du Seigneur de gloire; ensuite, les choses qui sont: l’histoire actuelle de l’Église responsable; et enfin, les choses qui doivent arriver après celles-ci: les événements prophétiques qui s’accompliront après l’enlèvement de l’Église. Les croyants représentés par les vingt-quatre anciens, seront alors déjà introduits dans la gloire céleste.

Nous verrons dans les chapitres 4 et 5, d’abord Dieu en tant que Créateur et Dominateur, puis le Seigneur Jésus comme l’Agneau immolé et les croyants rassemblés dans le ciel autour du trône de Dieu. Dans la section suivante (chapitres 6 à 11), l’ouverture des sept sceaux du livre par l’Agneau, puis le retentissement des sept trompettes, déclenchent deux séries de plaies et de châtiments effroyables. La septième trompette conduit déjà à l’accomplissement du mystère de Dieu et à l’avènement de Christ dans son règne millénaire. Les chapitres 12 et 13 présentent le peuple d’Israël pendant ce temps d’épreuve, Satan précipité du ciel sur la terre, ainsi que les deux hommes forts de cette période: le chef de l’Empire romain reconstitué et l’Antichrist. Dans les chapitres 14 et 15, nous voyons deux groupes de martyrs de ces temps-là; au chapitre 16, avec les sept coupes du courroux de Dieu, une troisième série de jugements est présentée; le jugement sur Babylone, la chrétienté apostate, est le thème des chapitres 17 et 18; enfin, le chapitre 19 relate l’apparition de Christ sur la terre. Les chapitres 20 à 22 donnent des descriptions du Millénium et de l’état éternel avec le nouveau ciel et la nouvelle terre. L’Apocalypse se termine par de sérieux appels du Seigneur Jésus, adressés aux hommes en général et aux croyants en particulier.

Il importe de remarquer que l’apôtre Jean ait été l’instrument choisi de Dieu pour nous communiquer ce dernier des écrits du Nouveau Testament, si différent de l’évangile et des épîtres du même apôtre. Mais ce n’est pas l’unique fois que Dieu s’est plu à présenter par le moyen du même écrivain des sujets qui offrent les plus grands contrastes. C’est ainsi, par exemple, que celui qui est appelé l’apôtre de l’incirconcision fut cependant le témoin de Christ auprès de ceux qui avaient été Juifs et qui étaient en danger de retourner aux ordonnances mosaïques. C’est à lui, et non à Pierre ni à Jacques, que fut confié ce message final et décisif de la grâce qui invitait les Hébreux à rompre tout lien avec un culte terrestre pour s’attacher à Christ glorifié dans le ciel. De même, dans la pensée de Dieu, l’apôtre Jean, ce témoin de la grâce et de la vérité venues par Jésus Christ, était le témoin le plus convenable pour révéler les jugements à venir. La raison morale en est claire : Si Christ est rejeté comme objet de la foi et canal unique de la grâce, il devient nécessairement l’exécuteur du jugement. Nous trouvons cette vérité établie d’une manière formelle par le Seigneur lui-même en Jean 5.

Or de même que Christ avait été rejeté autrefois par le peuple juif, la grâce et la vérité qu’il avait apportées étaient aussi sur le point d’être méconnues et abandonnées entièrement par ceux qui portaient le nom de Christ sur la terre. Dans ces circonstances, Jean, plus qu’aucun autre, était propre à dérouler devant nous les visions solennelles des jugements par lesquels Dieu allait revendiquer les droits méprisés de son Fils; jugements providentiels d’abord, puis exécutés par Christ venant en personne pour écraser ses adversaires. Ainsi, bien que l’évangile de Jean et l’Apocalypse présentent dans leur forme, leur sujet et leurs conclusions, les contrastes les plus accentués, c’est, par-dessus tout, la personne du Seigneur Jésus que ces deux livres placent devant nous, comme étant Celui à l’honneur et à la gloire duquel Dieu veut faire concourir toutes choses. De là vient qu’en tout temps, mais surtout pendant les périodes d’épreuves et de persécutions, des âmes, incapables peut-être de pénétrer le sens des visions de l’Apocalypse, en contemplant Christ dans ce livre, ont trouvé une profonde édification et une indicible consolation, tandis que trop souvent les commentaires des savants n’ont fait que le dessécher.

Notons enfin que la signification du mot «ange» semble être la suivante dans le cas qui nous occupe. Ce terme, dans son sens général, est employé pour désigner un «représentant», qu’il s’agisse ou non d’un être angélique, et c’est ainsi que le Seigneur s’en sert en s’adressant aux assemblées. L’ange est donc ce qui représente chaque assemblée. Nous savons qu’en certains cas ce mot désigne effectivement un représentant au sens littéral, comme, par exemple, quand Jean le Baptiseur envoie quelques-uns de ses disciples. Ils sont auprès de Jésus les représentants de leur maître; dans leur message, ils exposent sa pensée. Toutefois remarquons aussi que l’expression a une portée quelque peu différente, lorsqu’il s’agit d’assemblées qui n’avaient pas envoyé de messagers. Si donc nous nous en tenons au sens abstrait de cette expression «l’ange de l’assemblée», il faut l’entendre ainsi: Le Seigneur n’avait pas nécessairement en vue un ancien ou un docteur de l’assemblée, mais quelqu’un qui pouvait être l’un ou l’autre, qui devant lui, dans sa pensée, représentait réellement l’état de l’assemblée et qui était d’une manière spéciale lié à la responsabilité de cet état. Ce pouvait être une ou plusieurs autres personnes.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Dédicace aux sept Églises d’Asie :

  • Le trône de Dieu, symbole de la Souveraineté de Dieu

Ps 45.7 Ton trône, ô Dieu, est à toujours; Le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. Ps 103.19 L’Éternel a établi son trône dans les cieux, Et son règne domine sur toutes choses. Esa 66.1 Ainsi parle l’Éternel: Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, Et quel lieu me donneriez-vous pour demeure? Mt 5.34 Mais moi, je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce que c’est le trône de Dieu; Ap 4.2 Aussitôt je fus ravi en esprit. Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis. Ap 20.11 Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s’enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux.

  • Fidélité de Christ

1 Th 5.24 Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera. 2 Th 3.3 Le Seigneur est fidèle, il vous affermira et vous préservera du malin. 2 Tim 2.13 si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même. Hb 2.17 En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l’expiation des péchés du peuple; Ap 1.5 et de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang,

  • La Puissance de Dieu est infinie

Jb 42.2 Je reconnais que tu peux tout, Et que rien ne s’oppose à tes pensées. Ps 115.3 Notre Dieu est au ciel, Il fait tout ce qu’il veut. Esa 43.13 Je le suis dès le commencement, Et nul ne délivre de ma main; J’agirai: qui s’y opposera? Mt 19.26 Jésus les regarda, et leur dit: Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible. Lc 1.37 Dans ce même temps, Marie se leva, et s’en alla en hâte vers les montagnes, dans une ville de Juda.

  • Christ glorifié

-Vu lors de la transfiguration Mc 9.2-3 Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il les conduisit seuls à l’écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux; 3 ses vêtements devinrent resplendissants, et d’une telle blancheur qu’il n’est pas de foulon sur la terre qui puisse blanchir ainsi.

-Décrit par lui-même Jn 1.51 Et il lui dit: En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme.

-Apparu lors de la conversation de Paul Ac 9.4-5 Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? 5 Il répondit: Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit: Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons.

-Décrit par Jean Ap 1.13-16 et, au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine. 14 Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige; ses yeux étaient comme une flamme de feu; 15 ses pieds étaient semblables à de l’airain ardent, comme s’il eût été embrasé dans une fournaise; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux. 16 Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants; et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force. Ap 19.11-12 Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. 12 Ses yeux étaient comme une flamme de feu; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n’est lui-même;

De tout ce qui précède, nous notons que ce livre est la «révélation de Jésus Christ», notre cher Sauveur. Car le Fils de l’homme qui apparaît ici avec les attributs de la justice sainte et inflexible, est-ce l’humble Jésus des évangiles, notre Sauveur tendre et débonnaire? Autrefois Jean se penchait sur sa poitrine avec confiance (Jean 13.21-27). Il tombe ici à ses pieds comme mort. Quel contraste! Eh bien, il ne faut pas oublier ce côté de la gloire de Christ. Le Père a donné tout le jugement au Fils (Jean 5.21-24); Il doit l’exercer plus tard contre ceux qui n’auront pas cru. Mais, dès maintenant, pendant que l’Église est sur la terre, Il prend connaissance de l’état de chacune de ses assemblées (les 7 chandeliers d’or qui doivent briller en son absence). Oui, le Seigneur peut tout pardonner. Il est mort et ressuscité pour nous donner le pardon et la vie. Mais Il ne peut rien laisser passer. Ses yeux sont comme des flammes de feu (Ap 2.18-20); rien ne Lui échappe. Cette révélation est faite par Lui à ses serviteurs, parmi lesquels Jean l’évangéliste, exilé dans l’île de Patmos, est heureux de se compter. Elle nous parle, non d’un avenir vague et lointain, mais de choses qui doivent arriver «bientôt». Enfin n’oublions pas que la lecture sérieuse d’une portion de l’Écriture suffit à apporter une bénédiction à notre âme parce qu’elle est la Parole de Dieu. Il ne nous est pas demandé de la comprendre entièrement, mais de la garder (Luc 11.27-28). Car, dès qu’il est question des gloires de Jésus, l’adoration jaillit spontanément: «À Celui qui nous aime et qui nous a lavés…». Remarquons le temps des verbes: Il nous aime; son amour est toujours présent et invariable. Mais Il nous a lavés: c’est une œuvre accomplie, achevée, parfaite. Et remarquons aussi l’ordre de ces verbes: c’est parce qu’Il nous aime que Christ nous a lavés de nos péchés. En revanche, il fallait que nous le soyons pour être faits dès aujourd’hui «un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père» (Ap 5.6-10). Et ce qu’il a fait de nous surpasse ce qu’il a fait pour nous. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « lettres à l’assemblée qui est à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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