Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Jude 1.1 et suivants. En effet, une trompette peut résonner pour le seul plaisir de ceux qui l’écoutent. Mais il arrive qu’elle doive retentir pour stimuler des combattants. Jude aurait aimé entretenir ses frères des sujets les plus édifiants. Hélas, devant les progrès du mal qui déjà s’insinuait «parmi les fidèles», son service, véritable cri d’alarme, se borne à leur enjoindre de combattre coûte que coûte pour la vérité. Combien d’enfants de Dieu à qui il est nécessaire de rappeler encore et toujours l’ABC de la vérité chrétienne, alors que l’Esprit voudrait les occuper de bénédictions plus hautes (Héb 5.5-14)! «Vous qui connaissez tout cela une fois pour toutes…». Avons-nous fait quelques progrès, ou au contraire reculé depuis notre conversion?

Or, dans l’épître de Pierre, les hommes dont il est question sont incontestablement des faux docteurs [enseignants] qui vont eux-mêmes à la destruction, qui influencent en mal et qui entraînent avec eux à la destruction les âmes instables qui ont professé être chrétiennes et qui ont abandonné extérieurement les corruptions du monde païen. Dans l’épître de Jude, les hommes méchants ne sont pas considérés aussi nettement comme des docteurs [enseignants], mais ils sont en situation d’opposition plus marquée. Ils ont les caractères d’une apostasie classique, et ceci s’accorde avec le fait qu’il est parlé des anges qui attendent le jugement, non pas seulement comme ayant péché, mais comme n’ayant pas gardé leur premier état; en d’autres termes, ils ont apostasié. Jude donc semble considérer un état de choses où le mal est à un degré plus avancé que celui envisagé par Pierre.

L’apôtre Paul nous avertit aussi quant au caractère des derniers jours en 2 Timothée 3.1 à 4.5, et il donne des instructions au serviteur de Dieu en vue de ce qu’il annonce. Paul et Pierre parlent des «derniers jours»; Jude parle de «la fin du temps». Jean, dans sa première épître, parle des derniers temps, et plus exactement de «la dernière heure», avec un sens quelque peu différent attaché à cette expression, car on était déjà dans la dernière heure au moment où il écrivait. Aucune nouvelle «heure» ne devait s’intercaler entre le moment où il écrivait et la venue du Seigneur qui aura lieu quand l’Antichrist apparaîtra. Déjà de nombreux petits antichrists étaient apparus comme précurseurs du grand antichrist à venir. Chacun des autres écrivains inspirés, Paul, Pierre et Jude, considère la venue du Seigneur comme le moment où le mal sera finalement éliminé. Jude s’adresse aux «appelés», c’est-à-dire à ceux qui sont véritablement le peuple appelé de Dieu, sans distinction particulière.

Ainsi Jude s’adresse à tous les saints universellement, en tant qu’appelés hors du monde. Tous sont «bien-aimés» en Dieu le Père, en tant que nés de Lui, et tous sont «conservés» comme étant sous la main puissante de Jésus Christ. Les vrais saints de Dieu sont les objets de l’amour divin et, malgré tout le mal qui peut envahir le domaine chrétien, ils seront préservés jusqu’à la fin. En outre, la miséricorde, la paix et l’amour leur seront multipliés, malgré la multiplication du mal et des méchants autour d’eux. Combien cela donne de l’assurance et combien cela fortifie! Munis de cette force, nous pouvons continuer à considérer les différentes sortes de mal qui sont exposées et prédites. Jude s’était proposé d’écrire un traité concernant «notre commun salut», mais se trouva détourné de son dessein, pour plutôt écrire cette courte épître d’exhortation en vue de la défense de la foi. Voilà une confession remarquable et tout à fait unique.

Il était maintenant nécessaire que ceux qui sont appelés de Dieu soient exhortés à combattre pour la foi. Il n’avait été donné qu’aux apôtres d’exposer la foi avec autorité, et de la mettre par écrit dans l’Écriture inspirée. Il avait été donné à un nombre relativement restreint, d’être des pasteurs et des docteurs et d’instruire dans la foi. Il était donc bien probable que la masse des croyants allait sauter sur la conclusion que la défense de la foi et le combat pour la foi n’étaient l’affaire que de quelques-uns. D’où le besoin de cette parole d’exhortation. N’est-il pas extraordinaire et répréhensible qu’en présence d’une telle exhortation, il y ait tant de gens aujourd’hui qui considèrent que le combat pour la foi ne les concerne pas, et qui aimeraient reléguer cette activité à une poignée de spécialistes hautement qualifiés par leurs études, ou ayant quelque statut officiel? La valeur de la foi est inexprimable. Elle rassemble tout ce que nous savons de Dieu en Christ. Si elle va, tout va, en ce qui nous concerne. D’où la nécessité de la maintenir dans son intégrité à tout prix, et non pas seulement de la garder passivement, mais de combattre activement pour elle. La foi a été «une fois enseignée aux saints». Il y a trois choses dans cet énoncé à considérer soigneusement.

Premièrement, la foi a été enseignée, non pas découverte. Ce n’est pas quelque chose d’élaboré par les hommes, y ajoutant morceau après morceau comme pour les sciences, mais c’est quelque chose communiqué par Dieu par le moyen du Saint Esprit. Les sciences ont été construites par l’observation, l’expérimentation et le raisonnement. La foi a été révélée par Dieu pour que notre foi la reçoive. Deuxièmement la foi a été enseignée une fois, c’est-à-dire une fois pour toutes. Cet enseignement a pris un peu de temps. Elle a «commencé par être annoncée par le Seigneur, et nous a été confirmée par ceux qui l’avaient entendu» (Héb. 2:3). Au moment où Jude écrivait, l’enseignement de la foi était terminé: le domaine de la vérité révélée avait été complété par les écrits apostoliques. Les hommes de science attendent toujours de nouvelles découvertes: ils n’ont pas beaucoup de choses certaines et réglées de manière incontestable.

Troisièmement la foi a été enseignée aux saints. Elle n’a pas été enseignée aux apôtres et aux prophètes, mais enseignée par eux aux saints. Les saints en sont donc les gardiens, et non pas seulement des hommes éminents ou doués parmi les saints. C’est un fait de toute importance. La foi s’adresse à la foi de chacun de nous. Chacun de nous doit la recevoir et la comprendre, et chacun doit être prêt à la maintenir et à combattre pour elle selon qu’il est nécessaire. Tout ceci nous éclaire pour faire voir combien a été désastreuse l’idée qu’il était bon d’avoir dans l’église une classe spéciale d’hommes, officiellement nommés, prêtres ou pasteurs, dédiés à cette activité. Cela a été un coup de maître de l’adversaire, car là où cette idée a prévalu, la grande masse des croyants a été détournée du combat de la foi, et maintenue dans un état d’infantilisme spirituel.

Nous devons combattre pour la foi, nous édifier nous-mêmes sur elle, et travailler à sauver les autres de la souillure et de la condamnation, mais nous ne pouvons trouver aucun repos en nous-mêmes ou dans nos efforts. Nous pouvons avoir la grâce de nous conserver dans l’amour de Dieu, au moins dans une mesure, mais nous ne pouvons trouver du repos que dans le fait que Lui peut nous garder de tomber, et peut nous présenter irréprochables en présence de Sa gloire. Puisqu’Il le peut, nous sommes seuls à blâmer si nous bronchons en chemin. Cependant, s’il est vrai qu’il peut nous arriver de broncher, nous ne tomberons pas définitivement. Nous serons présentés dans la présence de Sa gloire quand elle brillera de tout son éclat, et même la lumière de cette gloire ne trouvera aucune faute en nous. Combien cela est extraordinaire! Combien cela est excellent! Quel triomphe de la grâce et de la puissance de Dieu!

Les versets ci-après ont été compils pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Les propagateurs de faux enseignements :

  • Défense de la foi

Ga 2.11 Mais lorsque Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il était répréhensible. Ph 1.17 tandis que ceux-là, animés d’un esprit de dispute, annoncent Christ par des motifs qui ne sont pas purs et avec la pensée de me susciter quelque tribulation dans mes liens. Tt 1.13 Ce témoignage est vrai. C’est pourquoi reprends-les sévèrement, afin qu’ils aient une foi saine, Jude 3 Bien aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.

  • Prescience de Christ

Jn 6.64 Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. Rm 14.9 Car Christ est mort et il a vécu, afin de dominer sur les morts et sur les vivants. Col 1.18 Il est la tête du corps de l’Église; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. Hb 3.3 Car il a été jugé digne d’une gloire d’autant supérieure à celle de Moïse que celui qui a construit une maison a plus d’honneur que la maison même.  Ap 1.11 qui disait: Ce que tu vois, écris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Églises, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie, et à Laodicée.

  • Feu éternel

Es 33.14 Les pécheurs sont effrayés dans Sion, Un tremblement saisit les impies: Qui de nous pourra rester auprès d’un feu dévorant? Qui de nous pourra rester auprès de flammes éternelles? Mt 25.41 Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. Ap 14.10 il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’agneau. Ap 21.8 Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.

  • Saints glorifiés, les justes seront glorifiés

Mt 13.43 Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. Lc 9.30-31 Et voici, deux hommes s’entretenaient avec lui: c’étaient Moïse et Élie, 31 qui, apparaissant dans la gloire, parlaient de son départ qu’il allait accomplir à Jérusalem. Rm 8.17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. Col 3.4 Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire.

De tout ce qui précède, nous notons que deux traits caractérisent cette épître: l’abandon de la grâce, changée en débauche, et le mépris de l’autorité sous toutes ses formes (2 P 2.7-14). Cette dernière tendance s’affirme déjà dans les familles, dans les écoles, dans la vie sociale et professionnelle. Mais comment un enfant qui n’est pas soumis à ses parents acceptera-t-il plus tard l’autorité du Seigneur? Il faut arriver à l’avant-dernier livre de la Bible pour apprendre ce que Dieu avait révélé à l’occasion du déluge. La prophétie d’Énoch contemple le Seigneur revenant avec ses saints pour le jugement des impies. Tous les pécheurs rendront compte alors de toutes leurs œuvres et de toutes leurs paroles de provocation, sans oublier leurs murmures. Car ces gens sont «des hommes qui murmurent, se plaignant de leur sort…». Preuve que l’impiété et la satisfaction des convoitises ne rendent pas heureux! Veillons à ne pas être nous aussi des ingrats, mécontents de la part que le Seigneur nous a faite. «Mais vous bien-aimés…!». Au milieu des pires développements du mal, il existe toujours une ligne de conduite pour le fidèle: édification mutuelle, prière, attente du Seigneur, soins fraternels. Le Saint Esprit, Dieu le Père, et notre Seigneur Jésus Christ, sont nommés ensemble comme pour nous assurer que, du côté divin, rien ne peut nous manquer. Si nous trébuchons, nous ne devons nous en prendre qu’à nous. Bien qu’étant «conservés en Jésus Christ», nous avons nous-mêmes à nous conserver dans la jouissance de l’amour de Dieu. Oui, goûtons dès à présent cette «abondance de joie» et rendons à notre Dieu Sauveur l’hommage et l’adoration. Il ne nous reste qu’à nous courber dans la présence de ce Dieu Sauveur, par le Seigneur Jésus, et à Lui donner gloire, majesté, domination et pouvoir, maintenant et pour tous les siècles. Amen. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « sujet du livre; messages aux sept assemblées d’Asie. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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