Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 1 Jn 5.1 et suivants. En effet, quand nous considérons les responsabilités qui sont les nôtres à l’égard de nos frères, nous sommes toujours susceptibles, si la chair prévaut en nous, de retomber sur la question de Caïn: «Suis-je le gardien de mon frère?». Nous ne sommes peut-être pas exactement son gardien, mais nous avons certainement à être son aide dans un esprit d’amour. Nous risquons aussi de retomber dans une question similaire à celle posée par le docteur de la loi en Luc 10.29. En effet, dans le désir de se justifier lui-même, il demanda: «et qui est mon prochain?». Nous pouvons bien demander: «Et qui est mon frère?». La réponse à cette question nous est donnée de manière très directe au début du chp 5: «Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu». Ainsi donc nous avons à reconnaître comme notre frère, quiconque croit en Jésus comme le Christ, quel qu’il soit. Il n’est pas question de choisir ceux qui nous plaisent.

Beaucoup de ces croyants qui sont nés de Dieu, peuvent ne pas nous plaire du tout sur le plan naturel. Par éducation et par habitude, nous pouvons ne pas avoir grand’chose en commun; en outre il se peut que nous ne voyions pas du même œil de nombreux sujets en rapport avec les choses de Dieu. Or ce sont justement ceux-là qui nous soumettent au test. Sommes-nous libres de nous désintéresser totalement d’eux, et de passer outre de l’autre côté du chemin? Non. Si j’aime le frère qui est gentil et agréable pour moi, je ne fais que ce que n’importe qui ferait. «Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense avez-vous? Les publicains même n’en font-ils pas autant?» (Mat 5.46). Si j’aime mon frère parce qu’il est né de Dieu, même s’il n’est pas gentil et ne m’est pas agréable, je manifeste l’amour qui est la nature de Dieu lui-même. Et rien n’est plus grand que cela.

Car l’apôtre nous dit que nous aimons les enfants de Dieu quand nous aimons Dieu et que nous marchons dans l’obéissance. L’amour de Dieu nous pousse à aimer Ses enfants, et le commandement de Dieu nous l’enjoint. Alors certainement, quand nous aimons vraiment Dieu et que nous gardons Ses commandements, nous aimons vraiment Ses enfants. En outre l’amour et l’obéissance vont ensemble, comme nous l’avons vu précédemment dans cette épître, de telle sorte qu’il est impossible de L’aimer sans Lui être obéissant. Peut-être avons-nous vu un enfant apparemment plein d’amour pour sa mère: «oh! maman, je t’aime très fort!» suivi d’une foule de câlins et de baisers. Et pourtant quelques minutes après, la mère a donné des directives qui vont quelque peu à l’encontre des désirs de l’enfant, et voilà une explosion de colère et de désobéissance! Les spectateurs savent la valeur qu’il faut attribuer à l’amour affirmé si haut et si fort quelques instants auparavant: il ne vaut rien. Eh bien, rappelons-nous que «c’est ici l’amour de Dieu, que nous gardions Ses commandements».

L’enfant peut avoir trouvé les demandes de sa mère quelque peu pénibles, car elles l’empêchaient de jouer. Si nous nous écartons pour aller dans des chemins de désobéissance, nous n’avons même pas cette excuse, car «Ses commandements ne sont pas pénibles». Ce qu’Il nous enjoint est en plein accord avec l’amour, qui est la nature divine. Or nous possédons cette nature si nous sommes effectivement nés de Dieu. Ce serait vraiment pénible si on nous commandait quelque chose de totalement opposé à notre nature – tout comme cela le serait pour un chien de manger du foin ou pour un cheval de manger de la viande. La loi de Moïse faisait peser des fardeaux lourds et pénibles à porter, mais c’était parce qu’elle avait été donnée à des hommes dans la chair. Nous avons reçu des commandements, mais nous avons aussi reçu une nature nouvelle qui trouve son plaisir dans les choses commandées; et c’est ce qui fait toute la différence. Les paroles de Jean sont ici corroborées par Paul quand il dit: «c’est Dieu qui opère en vous et le vouloir et le faire, selon son bon plaisir» (Ph 2.13), et Jacques le confirme aussi quand il parle de «la loi parfaite, celle de la liberté» (Jac 1.25).

En outre nous savons ce qui a fait arriver tout ceci : Le Fils de Dieu est venu. Cette Personne est arrivée sur la scène, et la vie a été manifestée en Lui. Nous sommes ramenés ici au point de départ de l’épître, mais avec un fait supplémentaire mis en lumière. Au début, nos pensées avaient à se focaliser sur ce qui était mis en lumière par Sa venue. Mais ce qui a été révélé plus loin dans l’épître nous a amenés à ceci que, comme fruit de Sa venue, il nous a été donné une intelligence pour pouvoir connaître et apprécier et répondre à Celui qui a été révélé. On voit bien que si l’intelligence manque, la plus parfaite des révélations nous serait donnée en vain. Grâce à Dieu, nous avons cette intelligence. Nous sommes nés de Dieu, et Il nous a donné de Son Esprit, et nous n’aurions jamais pu posséder cette Onction si le Fils de Dieu n’était pas venu. Maintenant nous connaissons «le Véritable», car le Père a été donné à connaître dans le Fils. Or «nous sommes dans le Véritable, [savoir] dans son Fils Jésus Christ». Donc, «le Véritable» est une expression qui recouvre à la fois le Fils et le Père, et nous passons presque insensiblement de l’Un à l’Autre. C’est un nouveau témoignage du fait que le Fils et le Père sont un dans Leur essence, bien qu’Ils soient des personnes distinctes.

Alors, nous ayant ainsi amenés à «Son Fils Jésus Christ», Jean exprime d’une manière très nette que «Lui est le Dieu véritable et la vie éternelle». Nous ne pouvons avoir d’affirmation plus forte de Sa Déité. Il est aussi la vie éternelle et, comme nous l’avons vu, la Source de cette vie pour nous. Quel merveilleux sommaire de l’épître dans ce court verset! La vie a été manifestée, et le Véritable a été donné à connaître par la venue du Fils de Dieu. Comme fruit de Sa venue, nous avons reçu une intelligence afin de pouvoir apprécier et recevoir tout ce qui a été mis en lumière. Mais alors, non seulement le Véritable est révélé, et nous sommes rendus capables de Le connaître, mais surtout, nous sommes en Lui parce que nous sommes dans Celui qui nous L’a révélé. Sans cela, nous n’aurions pu être que des spectateurs émerveillés, sans lien vital avec Dieu. Mais grâce à Dieu, ce lien vital existe. Et Celui dans lequel nous sommes est le Dieu véritable et la vie éternelle. Quel contraste alors dans les derniers mots, «Enfants [ce mot signifie toute la famille de Dieu], gardez-vous des idoles». Une idole est tout ce qui usurpe dans nos cœurs la place suprême qui n’appartient qu’à Dieu. Si nous vivons dans la réalité et la puissance du verset 20, nous dirons certainement comme Éphraïm «qu’ai-je plus à faire avec les idoles?» (Osée 14.8).

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Croire le témoignage de Dieu :

  • Quiconque, en rapport avec le salut

Lc 12.8 Je vous le dis, quiconque me confessera devant les hommes, le Fils de l’homme le confessera aussi devant les anges de Dieu; Jn 4.35 Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. Ac 10.43 Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. 1 Jn 5.1 Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu, et quiconque aime celui qui l’a engendré aime aussi celui qui est né de lui.

  • Victoire : récompenses accordées à ceux qui triomphent

1 Jn 2.13 Je vous écris, pères, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le malin. Je vous ai écrit, petits enfants, parce que vous avez connu le Père. 1 Jn 4.4 Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. 1 Jn 5.5 Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu?

-Une nourriture spirituelle Ap 2.7 Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises: A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu.

-Un nom nouveau Ap 2.17 Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises: A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit.

-De l’autorité Ap 2.26 A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu’à la fin mes oeuvres, je donnerai autorité sur les nations.

-Des robes de justice Ap 3.5 Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.

-Une colonne dans le temple de Dieu Ap 3.12 Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.

-L’intronisation Ap 3.21 Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.

-Un héritage éternel Ap 21.7 Celui qui vaincra héritera ces choses; je serai son Dieu, et il sera mon fils.

  • La sainte Trinité

Mt 28.19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Jn 14.26 Mais le consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. Jn 15.26 Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi; 1 P 1.2 et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l’Esprit, afin qu’ils deviennent obéissants, et qu’ils participent à l’aspersion du sang de Jésus Christ: que la grâce et la paix vous soient multipliées!

  • Union avec Christ

Rm 7.4 De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. 1 Co 6.15 Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ? Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d’une prostituée? 2 Co 11.2 Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. Ep 5.30 parce que nous sommes membres de son corps. 1 Jn 2.24 Que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous. Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous demeurerez aussi dans le Fils et dans le Père.

De tout ce qui précède, nous notons que l’épître de Jean, comme son évangile, atteste que nous possédons la vie éternelle simplement par la foi en Jésus Christ, le Fils de Dieu (Jean 20.30-31). Ne pas croire après tant de témoignages, c’est faire Dieu menteur. Mais maintenant l’enfant de Dieu s’appuie sur des certitudes. «Nous savons…», ne cesse de répéter l’apôtre. Et notre foi, non seulement s’empare du salut, mais elle triomphe du monde en ce que, regardant au-delà, elle s’attache à ce qui est impérissable. Quel bonheur de savoir aussi que Dieu nous écoute et accorde ce que nous demandons selon sa volonté! Le chrétien lui-même ne désirerait pas que quelque chose lui fût accordé qui fût contraire à la volonté de Dieu. Mais comment connaître cette volonté? Par l’intelligence que le Fils de Dieu nous a donnée(Luc 24.44-49). «Et nous sommes dans le vrai Dieu», en contraste avec le monde entier qui «se trouve sous le pouvoir du Méchant». Ce dernier ne dispose dans son arsenal d’aucun objet qui puisse séduire le nouvel homme qui est en nous. Il nous offre en revanche bien des idoles propres à tenter nos pauvres cœurs naturels. Enfants de Dieu, gardons nos affections sans partage pour le Seigneur (1 Co 10.13-14). Laissons seulement le Fils de Dieu, et tout ce qu’Il a fait et apporté remplir nos cœurs, et les idoles qui nous ont charmés un temps, ne nous charmeront plus du tout. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « marcher dans la vérité et dans l’amour. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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