Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 1 Jn 3.1 et suivants. En effet, ce qui dans une famille normale, constitue le lien entre ses membres, c’est l’amour. Les enfants le reçoivent et l’apprennent de leurs parents, puis le leur rendent et le réalisent entre eux. Faible image de l’amour dont le Père nous a fait don en nous appelant ses enfants! Cet amour, nous ne sommes pas appelés à le comprendre mais à le voir et, le constatant, à y répondre. Certains croyants pourraient déduire qu’ils n’ont pas la vie de Dieu puisqu’il leur arrive de pécher (1 Jn 5.18-21). Comprenons bien que le vrai moi du chrétien, c’est le nouvel homme et que celui-ci ne peut pas pécher. Car ce sont ceux dont le cœur ne les condamne pas, ceux qui gardent Son commandement, et qui font les choses qui Lui plaisent. À de telles personnes on peut confier des chèques en blanc. Ce sont les chrétiens qui aiment en action, et non pas seulement en paroles; ils sont marqués par cette obéissance qui plaît tant à Dieu. Celui qui est caractérisé par l’amour et l’obéissance aura ses pensées et ses désirs en harmonie avec ceux de Dieu de sorte qu’il demandera selon Sa volonté, et il recevra par conséquent les choses qu’il désire.
Nous gardons Ses commandements, mais il y a un commandement qui se détache tout spécialement, et qui se divise en deux chefs – la foi et l’amour. Nous devons croire au nom de Jésus Christ, le Fils de Dieu, et puis nous aimer l’un l’autre comme Il l’a commandé à Ses disciples, notamment en Jean 13.34-35. Nous reconnaissons ici les deux choses si souvent mentionnées ensemble dans les épîtres. Paul n’avait pas été à Colosses, mais il rendait grâces à Dieu à leur sujet «ayant ouï parler de votre foi dans le Christ Jésus et de l’amour que vous avez pour tous les saints» (Col 1.4). Ces deux choses familières sont la preuve d’une vraie conversion, évidence d’un travail authentique de Dieu.
Ce qui ne nous est peut-être pas si familier, c’est que la foi et l’amour soient tous les deux traités comme un commandement. Il vaut la peine de bien remarquer que, parmi tous les apôtres, Jean est celui qui a le plus écrit aux chrétiens sur les commandements qui nous ont été donnés. Il écrivait quand les autres apôtres étaient déjà délogés, et quand la tendance à transformer la grâce en dissolution commençait à s’accentuer; c’est la raison de cette insistance particulière. Ce que Jean nous déclare dans cette épître, c’est pour que nous puissions être introduits dans la communion avec Dieu. Car si nous entrons dans cette communion, nous découvrons vite les commandements, et il n’y a rien d’incompatible entre eux. Ils sont en complet accord, car la communion n’est goûtée et maintenue que dans l’obéissance aux commandements. Car l’obéissance conduit à ce qu’Il demeure en nous, autant qu’à ce que nous demeurions en Lui. Si nous demeurons en Lui, nous tirons nécessairement de Lui toutes les sources fraîches de notre vie spirituelle, et comme notre vie pratique est ainsi tirée de la Sienne, c’est Sa vie qui vient à être manifestée en nous, et l’on voit qu’Il demeure en nous. Jean fait ressortir ici ce que Paul énonce comme sa propre expérience en Galates 2:20. C’était parce qu’il «vivait dans la foi au Fils de Dieu» qu’il pouvait dire: «Christ vit en moi».
Par l’Esprit qui nous a été donné, nous savons que Christ demeure en nous. L’Esprit est l’énergie de la vie nouvelle que nous avons en Christ, et d’autres passages nous montrent qu’Il est «l’Esprit de Christ». D’autres gens peuvent savoir que Christ demeure en nous en observant au moins quelque chose de Son caractère manifesté en nous. Nous le savons par Son Esprit qui nous a été donné. Il a été fait allusion au Saint Esprit au chapitre 2 comme étant l’Onction, donnant ainsi même aux petits enfants la capacité de connaître la vérité; mais maintenant nous pensons à Lui comme à l’Esprit par lequel Christ demeure en nous pour que nous puissions Le manifester ici-bas. Il a aussi demeuré ici-bas afin qu’Il puisse faire que la Parole de Dieu soit exprimée. Il l’a fait au commencement par le moyen des apôtres et des prophètes qu’Il a inspirés. Il est la puissance par laquelle la Parole de Dieu est donnée, aussi bien que la puissance par laquelle elle est reçue.
Ce fait fournit aux antichrists un point d’attaque. Ces antichrists du début sont connus comme les «Gnostiques», un mot qui signifie: «ceux qui savent». Eux aussi parlaient par une puissance qui émanait à l’évidence d’un esprit. Ils prétendaient savoir, et établir leurs idées en opposition à ce qui avait été révélé par les apôtres. La digression était importante à cette époque, et elle l’est non moins de nos jours, comme nous allons le voir au chapitre suivant.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Les enfants de Dieu :
- Paternité de Dieu
Ps 68.6 Le père des orphelins, le défenseur des veuves, C’est Dieu dans sa demeure sainte. Esa 64.7 Cependant, ô Éternel, tu es notre père; Nous sommes l’argile, et c’est toi qui nous as formés, Nous sommes tous l’ouvrage de tes mains. Mt 6.9 Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié; 1 P 1.17 Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l’oeuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage,
- Espoir éternel
-Aide le croyant à l’heure de la mort Pr 14.32 Le méchant est renversé par sa méchanceté, Mais le juste trouve un refuge même en sa mort.
-Assure l’immortalité Ac 24.15 et ayant en Dieu cette espérance, comme ils l’ont eux-mêmes, qu’il y aura une résurrection des justes et des injustes.
-Un trésor céleste Col 1.5 à cause de l’espérance qui vous est réservée dans les cieux, et que la parole de la vérité, la parole de l’Évangile vous a précédemment fait connaître.
-Anticipe la venue de Christ Tt 2.13 en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus Christ,
-L’ancre sûre de l’âme Hb 6.18-19 afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous était proposée.19 Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide; elle pénètre au-delà du voile,
-Fondé sur la résurrection de Christ 1 P 1.3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts,
- Le devoir de Bienfaisance
-L’ordre de Moïse Dt 15.12-14 Si l’un de tes frères hébreux, homme ou femme, se vend à toi, il te servira six années; mais la septième année, tu le renverras libre de chez toi.13 Et lorsque tu le renverras libre de chez toi, tu ne le renverras point à vide;14 tu lui feras des présents de ton menu bétail, de ton aire, de ton pressoir, de ce que tu auras par la bénédiction de l’Éternel, ton Dieu.
-Le conseil de l’homme sage Pr 25.21 Si ton ennemi a faim, donne-lui du pain à manger; S’il a soif, donne-lui de l’eau à boire. Ec 11.1 Jette ton pain sur la face des eaux, car avec le temps tu le retrouveras;
-Les paroles du prophète Esa 58.7 Partage ton pain avec celui qui a faim, Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; Si tu vois un homme nu, couvre-le, Et ne te détourne pas de ton semblable.
-Les commandements de Christ Mt 5.42 Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi. Lc 12.33 Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes. Faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n’approche point, et où la teigne ne détruit point.
-L’exhortation de Paul Ac 20.35 Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.
- Faire le bien
Dt 6.18 Tu feras ce qui est droit et ce qui est bien aux yeux de l’Éternel, afin que tu sois heureux, et que tu entres en possession du bon pays que l’Éternel a juré à tes pères de te donner, 2 Rois 12.3 Seulement, les hauts lieux ne disparurent point; le peuple offrait encore des sacrifices et des parfums sur les hauts lieux. 1 Th 1.3 nous rappelant sans cesse l’oeuvre de votre foi, le travail de votre charité, et la fermeté de votre espérance en notre Seigneur Jésus Christ, devant Dieu notre Père. 1 Jn 3.22 Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable.
De tout ce qui précède, nous notons que le partage de l’humanité entre enfants de Dieu et enfants du Diable est établi de la manière la plus absolue en 1 Jn 3.7-12 (Jean 8.38-45). Aujourd’hui dans bien des milieux religieux on méconnaît cette différence. Qu’il y ait des chrétiens plus ou moins pratiquants, on en convient. Mais que certains se déclarent sauvés alors que d’autres seraient perdus, on les taxe d’orgueil et d’étroitesse. Eh bien! L’incompréhension du monde, qui peut aller jusqu’à la haine, nous donne l’occasion de ressembler un peu à Jésus ici-bas (Jean 16.1-6). Bientôt nous Lui serons faits semblables aussi dans la gloire, car nous Le verrons comme Il est. La haine du monde contre les enfants du Père ne devrait aucunement nous surprendre (Jean 15.18-25). Ce sont plutôt ses amabilités qui pourraient nous paraître suspectes. Quant à l’amour, le monde ne peut en concevoir que des contrefaçons; ses motifs ne sont jamais purs, jamais totalement désintéressés. Seul est véritable l’amour de Dieu qui trouve sa source en Lui-même et non dans celui qui en est l’objet. C’est d’un tel amour que nous avions besoin d’être aimés, puisqu’il n’y avait en nous rien d’aimable (Tite 3.1-7). Et la croix est le lieu où nous apprenons à connaître l’infini de cet amour divin. Les dernières paroles de l’apôtre soulignent la nécessité d’une bonne conscience, d’un cœur qui ne nous condamne pas. Si nous ne pratiquions que ce qui est agréable au Seigneur, Il pourrait exaucer sans exception toutes nos prières. Des parents qui approuvent la conduite de leur enfant lui accorderont volontiers ce qu’il viendra leur demander (Jean 8.28-30; Jn 11.39-44). Demeurer en Lui, c’est l’obéissance; Lui en nous, c’est la communion qui en résulte (Jean 14.18-21; Jn 15.1-8). Plongez dans la mer un vase ouvert; il en sera à la fois baigné et rempli. Qu’il en soit ainsi de nos cœurs et de l’amour du Christ! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « mettez les esprits à l’épreuve de l’amour de Dieu pour nous. »
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.