Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 1 Jn 2.1 et suivants. En effet, au sujet du péché, ces versets réunissent plusieurs vérités de toute importance: D’abord, nous aurons toute notre vie le péché en nous (1 Jn 1.5-10); c’est la chair ou la vieille nature. Ensuite, Il a produit jusqu’à notre conversion les seuls fruits qu’on puisse en attendre: nous avons péché. Ensuite, le sang de Christ nous purifie de tous ces actes commis. Ensuite, nous pouvons ne plus pécher, par la puissance de la vie qui nous a été donnée. Enfin, s’il nous arrive tout de même de pécher – et, hélas, notre expérience quotidienne ne le confirme que trop – le Seigneur Jésus intervient encore. Non plus comme un Sauveur dont le sang fut versé, mais comme un Avocat auprès du Père, pour rétablir la communion.
Car l’obéissance et l’amour des frères sont les deux preuves que la vie est en nous. La seconde résulte d’ailleurs de la première (Jean 13.31-35). Cependant si nous aimons le Seigneur, nous ne trouverons jamais ses commandements pénibles (1 Jn 5.1-5). Mais Dieu nous donne une mesure encore plus haute. Marcher comme Lui a marché, c’est plus qu’obéir à des commandements. Nous trouvons dans l’évangile de Jean ce qui est vrai en Christ et dans son épître ce qui est vrai en nous. C’est la même vie et elle doit se montrer de la même façon (1 Jn 4.17-21).
Notons que Paul considère les chrétiens comme formant l’Assemblée de Dieu. Pour Pierre, ils constituent Son peuple céleste et Son troupeau. Pour Jean, ils sont membres de Sa famille, unis par la même vie reçue du Père. En général dans une famille, les frères et les sœurs sont d’âge et de développement différents – bien que la relation et la part d’héritage du dernier-né soient les mêmes que celles du fils de 20 ans. Il en est ainsi dans la famille de Dieu. On y entre par la nouvelle naissance (Jean 3.1-8) laquelle est normalement suivie d’une croissance spirituelle. Le petit enfant qui savait seulement reconnaître son Père (Gal 4.1-7; Rom 8.12-17) passe au stade de la jeunesse et des combats. Combats dont l’enjeu est son cœur: sera-t-il pour le Père ou pour le monde? La convoitise de la chair, celle des yeux et l’orgueil de la vie sont les trois clés dont se sert «le Méchant» pour faire pénétrer le monde dans tout cœur où il trouve de la place.
L’apôtre a dit tout cela pour fortifier les petits enfants contre ceux qui enseignaient des séductions. Il revient encore à l’Onction, car c’est par l’Esprit qui leur a été donné que toutes ces choses sont à leur disposition. Quel encouragement de savoir que l’Onction demeure en nous! Il n’y a ni variation ni échec ici. Et l’Onction non seulement demeure en nous, mais elle nous enseigne toutes choses. L’instruction peut provenir de l’extérieur, mais c’est par le Saint Esprit que nous avons la capacité de la saisir. Nous n’avons pas besoin qu’un homme nous enseigne. Car les docteurs doués ne sont pas absolument indispensables, tandis que l’Onction, elle, est indispensable. Grâce à Dieu, nous avons aussi l’Onction. C’est pourquoi cette parole «vous demeurerez en Lui» est aussi pour nous. Nous pouvons n’être que de petits enfants, avec peu de connaissance, mais que rien ne nous détourne de cette vie et de la communion dans laquelle nous sommes! Tout est centré sur Lui. Demeurons en Lui.
Il venait d’assurer aux petits enfants qu’ils avaient l’Onction et que, par conséquent, ils pouvaient «demeurer en Lui». Il se tourne maintenant vers toute la famille de Dieu et les exhorte à «demeurer en Lui». Car ce qui est bon pour les petits enfants est bon pour tous, et le seul moyen de croître spirituellement et de porter du fruit, c’est ce fait de demeurer en Lui. Quand nous nous détournons de Lui et que les affections et les intérêts de nos cœurs sont centrés sur les choses du monde, alors nous sommes faibles et stériles. L’apôtre considérait la manifestation de Christ quand nous serons tous manifestés dans notre vrai caractère, et il désirait que nous ayons tous de l’assurance en ce jour-là, et que nous n’ayons pas honte.
Il sera manifesté, et nous aussi nous serons manifestés à Sa venue; il est évidemment possible qu’un croyant soit couvert de honte à cette heure solennelle. Il est très probable que, par ces mots, l’apôtre indiquait son propre sens de responsabilité à leur égard, et il souhaitait qu’ils lui fassent honneur – si on peut s’exprimer ainsi – en ce jour-là. Mais ces paroles indiquent sûrement aussi que chacun de nous peut être couvert de honte pour notre compte. Que chacun d’entre nous demeure réellement en Lui, afin que maintenant nous portions du fruit, et qu’alors nous ayons de l’assurance; et qu’ainsi il n’y ait de la honte ni pour nous ni pour ceux qui ont travaillé en notre faveur, que ce soit des évangélistes ou des pasteurs.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Un commandement nouveau :
- Promesses pour ceux qui gardent les Paroles de Christ
-La vie éternelle Jn 8.51 En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort.
-La présence constante du consolateur Jn 14.15 Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
-La communion avec Dieu Jn 14.23 Jésus lui répondit: Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.
-La révélation divine Jn 17.6 J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés; et ils ont gardé ta parole.
-L’assurance 1 Jn 2.3 Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu.
-L’accès à Dieu Ap 3.8 Je connais tes oeuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n’as pas renié mon nom, j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer.
- Temples spirituels : Christ habite dans le croyant
-révélé par la venue du Saint-Esprit Jn 14.20 En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous.
-Démontre au monde la nature de la mission de Christ Jn 17.23 moi en eux, et toi en moi, -afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.
-La vie ancienne meurt afin de laisser place à la vie nouvelle Ga 2.20 J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.
-S’obtient par la foi Ep 3.17, 19 en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, 19 et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu.
-Un mystère glorieux Col 1.27 à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir: Christ en vous, l’espérance de la gloire.
-L’obéissance est essentielle 1 Jn 3.24 Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné.
-Est possible pour tous Ap 3.20 Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.
- Ressembler à un enfant, élément essentiel de la vie chrétienne
Ps 131.2 Loin de là, j’ai l’âme calme et tranquille, Comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère; J’ai l’âme comme un enfant sevré. Mc 10.15 Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera point. Lc 18.16 Et Jésus les appela, et dit: Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. 1 Co 14.20 Car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance. 1 P 2.2 désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut,
- Saint-Esprit comme enseignant
Néh 9.20 Tu leur donnas ton bon esprit pour les rendre sages, tu ne refusas point ta manne à leur bouche, et tu leur fournis de l’eau pour leur soif. Lc 12.12 car le Saint Esprit vous enseignera à l’heure même ce qu’il faudra dire. 1 Co 2.13 Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. 1 Jn 2.27 Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés.
De tout ce qui précède, nous notons que le jeune homme devient un père, ayant une expérience personnelle de Christ. C’est aux petits enfants que l’apôtre écrit le plus longuement. Ils sont de par leur inexpérience plus exposés à «tout vent de doctrine». Craignons de rester toute notre vie de petits enfants (Éph 4.10-16). «Voici la promesse que Lui nous a faite: la vie éternelle». Jean se réfère à cette parole du bon Berger: «Mes brebis écoutent ma voix… et moi, je leur donne la vie éternelle» (Jean 10.27-30). Une autre promesse du Seigneur était le don du Saint Esprit (Jean 16.7-15). Cette «onction de la part du Saint» repose aujourd’hui non seulement sur ceux qui sont appelés les «pères», mais aussi sur les «petits enfants» en Christ pour les conduire dans toute la vérité. «Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie – a dit le Seigneur Jésus; personne ne vient au Père si ce n’est par moi» (Jean 14.1-7). L’apôtre confirme ici que celui qui nie le Fils n’a pas non plus le Père; «si vous m’aviez connu – dit Jésus aux pharisiens – vous auriez connu aussi mon Père» (Jean 8.12-20). Le Père ne peut pas être connu en dehors de Jésus (Mat 11.27-30). C’est pourquoi l’Ennemi déploie tant d’efforts contre la personne du saint Fils de Dieu et spécialement pour faire douter de son existence éternelle et de sa divinité. Sachons reconnaître la voix du Menteur. Ce qui est «dès le commencement» est valable jusqu’à «la dernière heure» (1 Jn 2.18-19). En présence de toutes les «nouveautés», notre sûreté consiste à nous en tenir à l’enseignement du commencement (Gal 1.6-9). Et l’obéissance et l’amour des frères sont les deux preuves que la vie est en nous. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « espérance et pureté des enfants de Dieu. »
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.