Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Jc 3.1 et suivants. En effet, une dispute entre des enfants de Dieu révèle sans risque d’erreur la volonté non brisée chez chacun d’eux. Le Seigneur nous apprend que c’est de plus un obstacle à l’exaucement de nos prières (Marc 11.20-25). Il peut y avoir deux raisons pour lesquelles nous ne recevons pas de réponse. La première est que nous ne demandons pas, «car quiconque demande, reçoit» (Mat 7.7-11). La seconde, que nous demandons mal. Il n’est pas question ici de la forme maladroite de nos prières, mais de leur but (de toute manière «nous ne savons pas ce qu’il faut demander comme il convient»: Rom 8.26-28). Prions-nous en vue de la gloire du Seigneur ou pour satisfaire notre convoitise? Ces deux principes ne peuvent se concilier. Car aimer le monde, c’est trahir la cause de notre Dieu : le monde Lui a déclaré la guerre en crucifiant son Fils, et la neutralité n’est pas possible (Mat 12.25-32).

Ainsi, Jacques passe du sujet des œuvres de foi à une exhortation à ses frères contre la faute si commune de vouloir être maître des autres quand on n’a appris en aucune manière à être maître de soi-même. Car si nous comparons avec Rom 2.17-21, nous voyons que les Juifs étaient particulièrement enclins à s’imaginer être tels, et s’ils se convertissaient, il ne fait pas de doute que la même tendance subsistait chez eux. Ils étaient encore enclins à se placer en docteur enseignant, et parallèlement ils étaient réticents à se laisser enseigner et à recevoir avec douceur la Parole implantée.

D’autres passages de l’Écriture montrent très clairement que Dieu s’est plu à susciter des docteurs [«enseignants»] dans l’église, entre autres dons, et que tous ces dons ont à être reçus avec reconnaissance. Les versets placés devant nous ne militent pas le moins du monde contre cela, mais ils sont un avertissement contre le désir si naturel de la chair de continuellement instruire et légiférer pour autrui. Le fait que ceux qui enseignent recevront un jugement plus sévère que ceux qui sont enseignés, mérite qu’on s’arrête un peu. Combien le contraste est grand avec la sagesse d’en haut! Ses caractéristiques ne sont pas forcément du genre à amener une grande réussite dans ce monde, mais elles font les délices de Dieu et du cœur renouvelé; et celui qui les manifeste peut compter avoir Dieu de son côté. Notez que la pureté vient en premier dans la liste, avant même la paix. Si nous réfléchissons, nous réaliserons tout de suite qu’il doit en être ainsi, car tout est de Dieu. Il ne fait jamais de compromis avec le mal, et il ne peut donc pas y avoir de paix, sinon dans la pureté. Cela a été à tant de reprises le refrain des prophètes : És. 48:22; Jér. 6:14;  Éz. 13:10, 16.

Bien que la sagesse d’en haut soit premièrement pure, et seulement après, paisible et modérée, elle avance toujours selon les directions génératrices de paix. Elle n’est jamais marquée par un esprit batailleur. Car ceux qui procurent la paix sèment fidèlement ce qui procurera une moisson du fruit de justice. La paix et la justice ne sont pas dissociées dans le christianisme, et elles sont encore moins antagonistes. Elles vont plutôt la main dans la main. Un prophète d’autrefois déclare que «l’œuvre de la justice sera la paix, et le travail de la justice, repos et sécurité à toujours» (Ésa 32.17). Cela s’accomplira au jour du royaume de Christ, mais déjà aujourd’hui l’évangile apporte la paix exactement sur le même principe. Romains 3 parle de justice manifestée, et établie dans la mort de Christ. Rom. 4 parle de justice imputée, ou comptée, au croyant; en conséquence Rom. 5 s’ouvre par ces mots: «Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre seigneur Jésus Christ». Or la jalousie et la convoitise sont les aimants par lesquels le monde nous attire. Mais Dieu donne infiniment plus que ce que le monde peut offrir: une plus grande grâce (Mat 13.11-13). Peuvent la goûter ceux qui ont appris du Sauveur la douceur et l’humilité (Mat 11.28-30). Mais pour éprouver les vertus de la grâce, il faut d’abord avoir senti ses propres misères (Joël 2.12-13).

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

La langue :

  • Avertissement relatif au fait de parler

Pr 17.27 Celui qui retient ses paroles connaît la science, Et celui qui a l’esprit calme est un homme intelligent. Mt 5.37 Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu’on y ajoute vient du malin. Tt 2.8 une parole saine, irréprochable, afin que l’adversaire soit confus, n’ayant aucun mal à dire de nous. Jc 3.2 Nous bronchons tous de plusieurs manières. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride.

  • Imperfection de l’homme

Jb 9.20 Suis-je juste, ma bouche me condamnera; Suis-je innocent, il me déclarera coupable.  Ec 7.20 Non, il n’y a sur la terre point d’homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais. Ph 3.12 Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus Christ. Ap 3.2 Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir; car je n’ai pas trouvé tes oeuvres parfaites devant mon Dieu.

  • Paroles inutiles condamnées

Pr 10.19 Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, Mais celui qui retient ses lèvres est un homme prudent. Pr 14.23 Tout travail procure l’abondance, Mais les paroles en l’air ne mènent qu’à la disette. Ez 36.3 Prophétise et dis: Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: Oui, parce qu’on a voulu de toutes parts vous dévaster et vous engloutir, Pour que vous soyez la propriété des autres nations, Parce que vous avez été l’objet des discours et des propos des peuples, Tt 1.10 Il y a, en effet, surtout parmi les circoncis, beaucoup de gens rebelles, de vains discoureurs et de séducteurs,

  • Les bénédictions de la Semence spirituelle

Ps 126.5-6 Ceux qui sèment avec larmes Moissonneront avec chants d’allégresse. 6 Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, Revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes. Es 32.20 Heureux vous qui partout semez le long des eaux, Et qui laissez sans entraves le pied du boeuf et de l’âne! Lc 8.5 Un semeur sortit pour semer sa semence. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin: elle fut foulée aux pieds, et les oiseaux du ciel la mangèrent. Ga 6.8 Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle.

De tout ce qui précède, nous notons que nous devons être modérés dans l’usage de la parole. Ceux qui font des projets sans les soumettre à la volonté de Dieu (Ésa 56.9-12) et ceux qui accumulent des biens terrestres sont parfois les mêmes personnes (Luc 12.16-21). Les unes et les autres sont étrangères à la vie de la foi. Disposer de l’avenir, c’est substituer sa propre volonté à celle de Dieu. C’est même de l’incrédulité; on montre qu’on ne croit pas au retour prochain du Seigneur. Quant aux richesses, il est particulièrement choquant de les amasser «dans les derniers jours». Les aléas qui menacent les fortunes d’ici-bas: faillites, vols, dévaluations… se chargent de démontrer que ce sont des richesses pourries, de l’or et de l’argent rouillés (Ps 52.8-11). C’est pourquoi le Seigneur recommande: «Faites-vous des bourses qui ne vieillissent pas, un trésor inépuisable, dans les cieux, d’où le voleur n’approche pas, et où la mite ne détruit pas» (Luc 12.29-34). L’abondance des biens matériels contribue à endurcir le cœur: Vis-à-vis de Dieu, car on perd alors facilement le sentiment de sa dépendance et des vrais besoins, qui sont ceux de l’âme (Apo 3.14-18). Et vis-à-vis de son prochain, parce que l’on a plus de peine à se mettre à la place de ceux qui manquent du nécessaire (Pro 18.23). La paix et la modération, être traitable et miséricordieux, devraient effectivement nous marquer, mais toujours comme auxiliaires de la pureté, et jamais pour faire des compromis avec le mal. Car procurer la paix est de la part du chrétien, de la justice pratique qui produira le fruit de la justice en sa saison. La pureté doit toujours venir en premier, mais même la pureté doit être poursuivie dans un esprit non pas batailleur, mais générateur de paix. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain  “ résister à l’entraînement des passions.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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