Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de He 10.1 et suivants. En effet, la nécessité de répéter toujours et toujours les sacrifices de l’ancienne alliance montrait qu’ils étaient inefficaces. À vrai dire même, ils constituaient uniquement un acte qui remettait en mémoire les péchés. La justice de Dieu n’était pas satisfaite, encore moins pouvait-Il y prendre plaisir. Alors s’est présenté quelqu’un qui a pris en main notre cause. Seul Jésus était l’objet du bon plaisir du Père, seul Il pouvait être l’offrande agréée, la sainte victime offerte une fois pour toutes. Tandis que les sacrificateurs d’ici-bas se tenaient debout, parce qu’ils n’avaient jamais terminé leur service, Christ s’est assis, preuve que son œuvre est achevée. Et Celui qui s’est assis à perpétuité nous a rendus parfaits à perpétuité. Oui parfaits, c’est ainsi que Dieu nous voit, nos péchés étant lavés. Et ce n’est pas au futur, c’est chose accomplie et définitive. Mais n’oublions pas que l’œuvre faite pour nous s’accompagne d’une œuvre actuelle en nous. Le Seigneur veut mettre son amour et ses commandements dans chacun de nos cœurs (Hb 8.10-13). Ayant dit au Père en venant dans le monde: «c’est ma joie, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au-dedans de mes entrailles», comment ne voudrait-Il pas que les siens Lui ressemblent (Ps 40.7-11)?
Les chrétiens hébreux avaient accepté, et accepté avec joie, l’enlèvement de leurs biens terrestres (Mat 5.3-12). Quel était leur secret? La foi, qui s’appropriait des biens meilleurs et hors de la portée des persécuteurs. Mais la foi n’est pas nécessaire seulement dans les mauvais jours ni lors de la conversion. Elle est le principe vital du juste. Elle rend présent l’avenir et visible l’invisible. Celui qui ne la possède pas ne peut pas persévérer. Il se retire et Dieu ne prend pas plaisir en lui (Hb 4.1-3; 1 Cor 10.1-6). Sans la foi, répète le ch. 11 v. 6, il est impossible de Lui plaire. Mais maintenant Dieu va nous présenter quelques-uns de ceux en qui Il trouve son plaisir (Ps 16.1-7).
Christ est présenté essentiellement comme la victime sainte et parfaite, dont tous les sacrifices offerts sous la loi n’étaient que des figures; sacrifices qui ne pouvaient point ôter les péchés, ni par conséquent purifier la conscience. Cette offrande de Christ comme victime sans tache avait déjà fait le sujet du chapitre 9, mais ce chapitre montre surtout les grands résultats du sacrifice de Christ. Il est bon, en lisant ces chapitres, d’avoir devant les yeux ce qui avait lieu en Israël au grand jour des expiations. Nous avons ici le commentaire inspiré de ce que signifiaient les cérémonies de ce jour. «Il a été manifesté une fois pour l’abolition du péché par son sacrifice», est-il dit à la fin de Hebreux 9. Qu’étaient donc les sacrifices offerts sous la loi? C’est ce qui va nous être dit. L’apôtre qui a fait ressortir l’excellence du christianisme sur le judaïsme, montre aussi que le mépris du premier amènera un jugement plus terrible que celui qui frappait les contempteurs du second. Mépriser la loi que Dieu avait donnée par Moïse, c’était la rejeter, et ceux qui se rendaient coupables de crimes qui impliquaient ce mépris, étaient sans miséricorde mis à mort. Rien ne pouvait expier leur péché (Lév. 24:10-16; Nb 15:32-36; Deut. 17:2-7).
Or, rejeter le christianisme après l’avoir connu et professé, était un crime infiniment plus grand. En effet, les deux grands privilèges chrétiens sont le sacrifice unique et parfait que le Fils de Dieu a offert sur la croix en se livrant lui-même, et la présence du Saint Esprit qui rend témoignage à la grâce divine manifestée dans ce sacrifice. Abandonner ces privilèges après les avoir connus et professés, c’était fouler aux pieds celui qu’on avait reconnu comme le Fils de Dieu; c’était estimer profane le sang de l’alliance par lequel on avait professé être mis à part; c’était enfin faire outrage à l’Esprit de grâce. Dieu, sa grâce, son Fils, le sacrifice de Celui-ci, et l’Esprit Saint qui lui rend témoignage, tout était rejeté et méprisé, et que restait-il comme terme final d’une telle voie, sinon le juste jugement de la part de Celui à qui appartient la vengeance et qui rendra à chacun selon ses œuvres? Le jugement par le Seigneur est une chose certaine: il l’a déclaré; et combien n’est-il pas terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant pour en recevoir le juste salaire du plus grand des péchés, de celui qui ferme la porte à tout espoir, le rejet volontaire de sa grâce.
Une cause pour laquelle on a beaucoup enduré nous est d’autant plus chère, et de plus l’expérience faite de la grâce de Dieu qui a soutenu dans ces souffrances, est bien propre à encourager. C’est sur ces sentiments que s’appuie d’abord l’exhortation adressée à ces chrétiens. En endurant les opprobres et les afflictions, en s’associant de cœur à ceux qui étaient persécutés, en soulageant ceux qui étaient en prison pour leur foi, en se laissant dépouiller avec joie de leurs biens, parce qu’ils avaient en vue des biens meilleurs et permanents, dans le ciel, ils avaient montré la réalité de leur profession. Ce n’était donc pas le moment de se décourager, maintenant que le but était près d’être atteint, et ils ne devaient pas abandonner la confiance en Dieu et en ses promesses dont ils avaient fait preuve et dont la récompense est la gloire. Le repos de Dieu, des biens meilleurs et permanents, le salut apporté quand Christ apparaîtra, voilà ce qui nous attend.
Or le moment où nous entrerons dans la possession de ce qui est promis, est proche: nouveau et puissant motif pour s’encourager, pour avoir patience et persévérer. «Encore très peu de temps, et celui qui vient viendra, et il ne tardera pas». L’accomplissement de tout ce que renferme la promesse glorieuse se rattache à la venue de Christ. Or «il vient» est une expression frappante et qui nous le montre, pour ainsi dire, en route; elle caractérise Christ, de même que l’attente constante et patiente caractérise le fidèle. Et bientôt il paraîtra, il ne tardera pas. Tout, dans ce verset, nous annonce donc la venue très prochaine de Christ: «encore très peu de temps»; «il vient»; «il ne tardera point». C’est en vue de cela que le chrétien doit vivre, obéir et persévérer. Rien n’influera autant sur sa marche fidèle que cette pensée: «Il vient».
Mais il y a un principe qui est la puissance de cette vie d’attente: c’est la foi. Elle caractérise la vie du juste, elle la nourrit, elle lui donne la force de persévérer au milieu de toutes les difficultés. Là où elle manque, la vie s’affaiblit; les épreuves effrayent; on est en danger de se retirer, de revenir en arrière, et si quelqu’un entre dans cette voie fatale, Dieu ne prend point de plaisir en lui. «Mais pour nous», dit l’écrivain sacré, se plaçant au milieu des croyants, s’associant fraternellement à eux, «nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour la perdition» — telle est l’issue fatale où conduit l’abandon de la confiance en Dieu pour l’accomplissement de la promesse — «mais de ceux qui croient pour la conservation de l’âme». La conservation de l’âme, la jouissance de la vie éternelle en gloire, telle est la fin bienheureuse du chemin de la foi. Le passage: «Or le juste vivra de foi», tiré du prophète Habacuc 2:4, est cité trois fois dans les épîtres de Paul, en Rom. 1:17; Gal. 3:11, et ici. Dans l’épître aux Romains, l’emphase est sur le mot «juste»; en Galates, sur le mot «foi», et ici sur le mot «vivra». Dans le premier cas, la citation est en rapport avec la justice de Dieu révélée dans l’Évangile sur le principe de la foi: «Or le juste vivra de foi». Dans le deuxième, la foi qui justifie est mise en contraste avec la loi qui condamne. Et enfin, dans le troisième, vivre de foi est en contraste avec se retirer et périr.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Exhortation à la confiance et la fermeté dans la foi
- Offrandes, sacrifices consumés
Ex 29.18 Tu brûleras tout le bélier sur l’autel; c’est un holocauste à l’Éternel, c’est un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel. Jos 8.31 comme Moïse, serviteur de l’Éternel, l’avait ordonné aux enfants d’Israël, et comme il est écrit dans le livre de la loi de Moïse: c’était un autel de pierres brutes, sur lesquelles on ne porta point le fer. Ils offrirent sur cet autel des holocaustes à l’Éternel, et ils présentèrent des sacrifices d’actions de grâces. 1 S 6.15 Les Lévites descendirent l’arche de l’Éternel, et le coffre qui était à côté d’elle et qui contenait les objets d’or; et ils posèrent le tout sur la grande pierre. Les gens de Beth Schémesch offrirent en ce jour des holocaustes et des sacrifices à l’Éternel. 2 Ch 13.11 Nous offrons chaque matin et chaque soir des holocaustes à l’Éternel, nous brûlons le parfum odoriférant, nous mettons les pains de proposition sur la table pure, et nous allumons chaque soir le chandelier d’or et ses lampes; car nous observons les commandements de l’Éternel, notre Dieu. Et vous, vous l’avez abandonné. Esd 3.3 Ils rétablirent l’autel sur ses fondements, quoiqu’ils eussent à craindre les peuples du pays, et ils y offrirent des holocaustes à l’Éternel, les holocaustes du matin et du soir.
- Purification spirituelle, ordonnée
Ac 22.16 Et maintenant, que tardes-tu? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur. 2 Co 7.1 Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. 2 Tim 2.21 Si donc quelqu’un se conserve pur, en s’abstenant de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne oeuvre. 1 Jn 3.3 Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur.
- Propreté ordonnée
Gn 35.2 Jacob dit à sa maison et à tous ceux qui étaient avec lui: Otez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, purifiez-vous, et changez de vêtements. Rt 3.3 Lave-toi et oins-toi, puis remets tes habits, et descends à l’aire. Tu ne te feras pas connaître à lui, jusqu’à ce qu’il ait achevé de manger et de boire. Mt 6.17 Mais quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, Hb 10.22 approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure.
- Sept exemples notables de stabilité
-Un homme de Dieu qui refuse une récompense 1 Rois 13.8 L’homme de Dieu dit au roi: Quand tu me donnerais la moitié de ta maison, je n’entrerais pas avec toi. Je ne mangerai point de pain, et je ne boirai point d’eau dans ce lieu-ci;
-Job, dans sa prière spirituelle Job 23.11 Mon pied s’est attaché à ses pas; J’ai gardé sa voie, et je ne m’en suis point détourné.
-Les trois prisonniers hébreux Dn 3.18 Les captifs sont tous en paix, Ils n’entendent pas la voix de l’oppresseur;
-Christ en allant à la croix Lc 9.51 Lorsque le temps où il devait être enlevé du monde approcha, Jésus prit la résolution de se rendre à Jérusalem.
-Pierre et Jean Ac 4.20 car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu.
-Paul, en achevant la course Ac 20.24 Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu.
De tout ce qui précède, nous notons que celui qui a accompli l’œuvre de grâce est élevé plus haut que les cieux (Hb 7.23-28). Et nous sommes invités à y pénétrer sur ses traces par le chemin nouveau et vivant, désormais ouvert à l’adorateur. Le sang de Jésus, le voile déchiré, l’intervention en notre faveur d’un grand sacrificateur donnent à notre foi une entière assurance. Approchons, frères, avec «une pleine liberté». Que rien ne nous retienne pour entrer dans les lieux saints… ni pour nous joindre régulièrement au rassemblement des enfants de Dieu. Ce n’est pas pour vivre seuls, en égoïstes, que nous sommes convertis. Encourageons-nous les uns les autres à l’amour et au dévouement. Car pécher volontairement, c’était pour les Juifs professant le christianisme revenir à la Loi et ainsi fouler aux pieds le saint Fils de Dieu, avilir son précieux sang, se moquer de la grâce. Mais cela peut s’appliquer à des enfants de parents chrétiens qui auraient rejeté l’enseignement reçu dans leur jeunesse et délibérément choisi le chemin du monde. Jeunes amis qui possédez de si grands privilèges, le chemin du ciel ne sera pas toujours ouvert pour vous. Approchez-vous maintenant (Jean 6.35-40). Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ la foi, sa nature et ses effets.”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.