Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de He 9.1-2 et suivants. En effet, les chapitres 35 et 40 de l’Exode racontent comment fut construit le tabernacle. Le Lévitique donne les instructions concernant les sacrifices puis touchant les sacrificateurs. Mais toutes ces ordonnances d’un culte terrestre avaient démontré leur tragique impuissance. Le tabernacle était partagé par un voile infranchissable. Le sacrificateur, pécheur, était obligé d’offrir pour lui-même (Hb 5.1-3). Les sacrifices enfin, de boucs et de veaux, ne pouvaient pas «rendre parfait quant à la conscience». Alors Dieu nous parle d’un sanctuaire céleste «plus grand et plus parfait… qui n’est pas de cette création» (Hb 8.1-5). Mais à quoi servirait-il s’il n’y avait pas un sacrificateur capable d’en assurer le service?

Et à quoi nous servirait un parfait sacrificateur si le sacrifice n’était pas lui aussi excellent? Pour notre entière sécurité, Jésus est à la fois l’un et l’autre. Comme sacrifice, Il nous donne la paix de la conscience. Comme sacrificateur, Il nous assure la paix du cœur et nous maintient dans la communion avec Dieu. Sous l’ancienne alliance tout était précaire et conditionnel. Maintenant tout est éternel: la rédemption (Hb 5.5-11) aussi bien que l’héritage. Rien ne pourra nous les ravir ni les remettre en cause. «Sans effusion de sang il n’y a pas de rémission» (Lév 17.10-12). Ce que proclamait chaque sacrifice de l’ancienne alliance, ce qu’Abel avait déjà compris par la foi (Hb 11.4), est confirmé ici de la manière la plus catégorique. Car «le salaire du péché c’est la mort», et le sang versé sur la terre est la preuve que le salaire a été payé (Deut 12.21-25).

Le sang de Christ a été «versé pour beaucoup en rémission de péchés» (Mat 26.26-30). Qui sont ces beaucoup? Tous ceux qui croient! Le sang précieux de Jésus, continuellement sous le regard de Dieu, les met à l’abri de Sa colère. Car «il est réservé aux hommes de mourir une fois…». Il ne leur sera pas accordé une seconde existence. Pourtant tout n’est pas fini avec celle-ci, et la mort est peu de choses à côté de ce qui la suit. Ce qu’il y a après la mort? Un mot suffit à le révéler: … «après cela le jugement» (2 Tim 4.1-4; Apo 20.11-15). L’homme sans Dieu a devant lui ces deux terribles réalités: la mort et le jugement. Mais le racheté possède pour sa part deux bienheureuses certitudes: le pardon de tous ses péchés et le retour du Seigneur pour sa délivrance finale. Dieu veuille que chacun de nous fasse partie de «ceux qui l’attendent»!

L’œuvre de Christ est suffisante pour tous; il s’est donné en rançon pour tous; il est la propitiation pour le monde entier (1 Tim. 2:6; 1 Jean 2:2), mais il n’a pas porté les péchés de tous, sans quoi tous seraient sauvés. Ceux-là seuls qui croient sont au bénéfice de son œuvre. «La justice de Dieu par la foi en Jésus Christ» est envers tous, mais seulement «sur tous ceux qui croient» (Rom. 3:22). Pour ceux-là, il n’est point question de mort. Ils attendent Christ, et il leur apparaîtra – c’est sa seconde venue – et combien elle est différente de la première! Dans celle-ci, il a paru dans l’humiliation, mais alors il apparaîtra en gloire. Dans sa première venue, absolument sans péché dans sa Personne, nous le savons (Héb. 4:15), il a eu cependant affaire avec le péché. En effet, lui qui n’a point connu le péché a été fait péché pour nous (2 Cor 5.21); il a été la victime pour le péché (Rom 8.3); il a porté les péchés de «plusieurs»; il en a été chargé sur la croix.

Mais là, il a aboli le péché, par son sacrifice; il a fait là la purification des péchés; il les a expiés et les a ôtés totalement pour les croyants: cette œuvre est parfaitement accomplie; la question est réglée, et quand il apparaîtra une seconde fois, ce sera «sans péché» , en dehors de toute question de péché, n’ayant plus rien à faire avec le péché, relativement aux croyants, à ceux qui l’attendent, car leurs péchés ont été entièrement ôtés. Il leur apparaîtra, non pour le jugement, mais à salut, c’est-à-dire pour les délivrer de toutes les conséquences du péché. Remarquons que cette expression «à salut» qui s’applique d’une manière absolue au chrétien, embrasse aussi le résidu juif qui, dans le temps à venir, attendra Christ et le verra apparaître pour sa délivrance. Il n’est point parlé ici de l’enlèvement des saints, tel que nous le voyons mentionné en 1 Thes 4, mais de l’apparition de Christ pour la délivrance de ceux qui l’attendent – les chrétiens actuellement, le résidu juif plus tard. Il ne s’agit point non plus de sa manifestation publique au monde, alors que tout œil le verra (Apo 1.7), car alors ce sera pour le jugement. Ici, c’est «à salut à ceux qui l’attendent». Deux réalités terribles attendent l’homme à cause du péché, la mort «et après cela le jugement». C’est le sort de l’homme comme enfant d’Adam: il lui est réservé de mourir une fois, mais tout ne finit pas pour lui à cette mort qui est les gages du péché (Rom. 6:23); il reste ce qui est encore plus terrible, c’est-à-dire le jugement. La mort ne fait que l’introduire devant le Dieu qui le juge, et c’est pourquoi la mort est le roi des terreurs (Job 18:14).

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Un meilleur sanctuaire :

  • Prescriptions divines

Ex 18.20  Enseigne-leur les ordonnances et les lois; et fais-leur connaître le chemin qu’ils doivent suivre, et ce qu’ils doivent faire. Ez 11.20 Afin qu’ils suivent mes ordonnances, Et qu’ils observent et pratiquent mes lois; Et ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu. Ml 3.7 Depuis le temps de vos pères, vous vous êtes écartés de mes ordonnances, Vous ne les avez point observées. Revenez à moi, et je reviendrai à vous, dit l’Éternel des armées. Et vous dites: En quoi devons-nous revenir? Lc 1.6 Tous deux étaient justes devant Dieu, observant d’une manière irréprochable tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur.

  • Sacrifices, insuffisants pour apporter le salut

Ps 40.7 Tu ne désires ni sacrifice ni offrande, Tu m’as ouvert les oreilles; Tu ne demandes ni holocauste ni victime expiatoire. Es 1.11 Qu’ai-je affaire de la multitude de vos sacrifices? dit l’Éternel. Je suis rassasié des holocaustes de béliers et de la graisse des veaux; Je ne prends point plaisir au sang des taureaux, des brebis et des boucs. Mt 9.13 Allez, et apprenez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. Hb 9.9 C’est une figure pour le temps actuel, où l’on présente des offrandes et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la conscience celui qui rend ce culte,

  • Dispensations supérieures

Hb 7.19 -car la loi n’a rien amené à la perfection, -et introduction d’une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu. Hb 9.23 Il était donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette manière, que les choses célestes elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-là. Hb 11.40 Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection. Hb 12.22, 27 Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le choeur des anges, 27 Ces mots: Une fois encore, indiquent le changement des choses ébranlées, comme étant faites pour un temps, afin que les choses inébranlables subsistent.

  • Christ sans péché

Es 53.9 On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu’il n’eût point commis de violence Et qu’il n’y eût point de fraude dans sa bouche. Jn 8.46 Les Juifs lui répondirent: N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon? Hb 9.14 combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant! 1 P 2.22 Lui qui n’a point commis de péché, Et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude; 1 Jn 3.5 Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n’y a point en lui de péché.

De tout ce qui précède, nous notons que pour le croyant, son sort est tout changé; il ne dépend plus d’Adam, mais de Christ. Et en Christ, il trouve deux certitudes bénies: premièrement, Christ a été offert une fois pour porter ses péchés, et par conséquent ils sont entièrement ôtés; et secondement, Christ va bientôt paraître et apporter une parfaite délivrance à ceux qui l’attendent. Il n’a donc point à redouter le jugement et ainsi pour lui la mort, s’il doit la subir, n’a point de terreurs. Quelle merveilleuse histoire de la grâce que celle qui nous conduit de notre état de ruine, par le sacrifice de Christ abolissant le péché, jusqu’à la délivrance finale des saints, en nous donnant déjà maintenant une place assurée en la présence de Dieu où Christ paraît pour nous! En la consommation des siècles, Christ a paru une première fois pour abolir le péché et porter les péchés; il va apparaître une seconde fois sans péché, pour la pleine délivrance de ceux qui l’attendent; c’est notre espérance. Nous nous trouvons entre ces deux venues, parfaitement purifiés, sans conscience de péchés, devant Dieu, en la présence duquel Christ paraît maintenant pour nous. Quelle position bénie, quelle heureuse attente! Cette déclaration «apparaîtra à salut», termine et consomme une série de passages dans l’épître où se trouve l’expression «salut». Il y a «ceux qui vont hériter du salut» (1.14); «un si grand salut» (2.3); «le chef de leur salut» est consommé par les souffrances (2.10); c’est un «salut éternel» (5.9); les choses excellentes tiennent à ce salut (6.9); ce salut – opéré par Christ – est entier, se poursuit jusqu’à l’achèvement de la course chrétienne (7.25); et cette fin de la course, c’est lorsqu’il «apparaîtra à salut à ceux qui l’attendent». Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain  “seul le sacrifice de Christ est efficace.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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