Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de He 7.1 et suivants. En effet, l’auteur de l’épître avait beaucoup de choses à dire au sujet de Melchisédek (Hb 5.5-11). Ce mystérieux personnage traverse l’histoire d’Abraham (Gen 14.17-20), agissant comme médiateur, bénissant Abraham de la part du Dieu Très-Haut, puis bénissant ce Dieu Très-Haut au nom du patriarche. En revanche tout ce qui concerne sa personne et ses origines est laissé dans l’ombre. Et nous comprenons pourquoi. Car ce qui intéresse l’Esprit de Dieu, ce n’est pas l’homme ici, mais son office. Roi et sacrificateur, Melchisédek est un «type» du Seigneur Jésus quand il règnera en justice et sera sacrificateur sur son trône. La sacrificature selon l’ordre de Melchisédek est en tous points supérieure à celle d’Aaron: d’abord, son titulaire est plus excellent qu’Abraham, puisque ce patriarche a donné la dîme à Melchisédek et a été béni par lui. Ensuite, antérieure à l’histoire d’Israël, elle ne s’exerce pas seulement au bénéfice de ce peuple, mais de tout croyant. Et enfin, elle est enfin intransmissible, puisque celui qui en a la charge est toujours vivant (Rom 8.31-37).

Ainsi, l’auteur rentre dans le sujet béni et glorieux de la sacrificature de Christ, qu’il mettra en contraste avec celle d’Aaron ou de Lévi, pour en montrer l’immense supériorité. Pour la faire voir avec évidence, ainsi qu’il l’a déjà fait pressentir, il prend pour type de la sacrificature de Christ celle de Melchisédek, au sujet duquel il avait beaucoup de choses à dire. Cette sacrificature, tout à fait en dehors de celle d’Aaron qui ne fut instituée que beaucoup plus tard, offre des traits tels qu’elle représente exactement celle de Christ, et cela au point que plusieurs ont cru à tort voir en Melchisédek plus qu’un homme. On voit ce personnage remarquable apparaître soudain, dans le récit du 14° chapitre de la Genèse, et disparaître de la même manière, sans qu’il soit plus question de lui historiquement, dans tout le reste des Écritures.

Melchisédek était roi de Salem, le lieu qui plus tard porta le nom de Jérusalem (Ps. 76:3). Or son nom signifie «roi de justice» et, comme Salem veut dire «paix», il était aussi «roi de paix». Mais de plus, il était sacrificateur du Dieu Très haut; cette appellation de Très haut est donnée à Dieu quand il s’agit du règne millénaire: «le Dieu Très haut, possesseur des cieux et de la terre» (Gen. 14:18-20), ainsi qu’on le rencontre fréquemment dans les Psaumes qui se rapportent à cette époque. Melchisédek, roi et sacrificateur, est donc le type du Seigneur quand, ayant établi son royaume sur la terre, il régnera en justice, lui, le Prince de paix, et que l’œuvre de la justice sera la paix (És 32:1, 17; És 9:6), et qu’il sera sacrificateur sur son trône (Zac 6:13). Le premier verset de notre chapitre rappelle à quel moment Melchisédec vint au-devant d’Abraham. C’est lorsque celui-ci «revenait de la défaite des rois», et cela sous-entend aussi le jour à venir de la manifestation de Christ, lorsqu’il aura subjugué les rois de la terre et établi son règne de justice et de paix.

Pour le dire en passant, nous pouvons remarquer que les expressions «alla au-devant d’Abraham», et celles de la Genèse «fit apporter du pain et du vin», ont trait au caractère actuel de la sacrificature de Christ pour nous, c’est-à-dire ses soins préventifs et le secours que nous trouvons en lui au moment opportun. «Sans père, sans mère», est-il dit de Melchisédek, c’est-à-dire sans aucune parenté d’où il tirât son sacerdoce; «sans généalogie», en contraste avec les enfants d’Aaron qui, pour légitimer leur droit à la sacrificature, devaient prouver leur descendance (Esdras 2:62). «N’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie», sans qu’une limite fût assignée à sa sacrificature, comme c’était le cas pour les fils d’Aaron, car il apparaît et disparaît sans qu’il soit question de sa naissance, ni de sa mort. Nous ne le voyons donc que vivant: sa sacrificature demeure à perpétuité. Et c’est ainsi qu’il représente d’une manière frappante la sacrificature perpétuelle, intransmissible du Seigneur. Aussi est-il dit: «Assimilé au Fils de Dieu», semblable au Fils de Dieu, non dans sa personne, mais dans son office de sacrificateur. Seulement la sacrificature de Christ s’exerce maintenant dans les cieux.

Ensuite remarquons l’expression: «Ceux qui s’approchent de Dieu par lui». C’est une classe de personne qui est ainsi caractérisée. Ce sont les croyants, ceux qui sont sauvés, ceux qui sont au bénéfice de l’œuvre accomplie par Christ. C’est par lui qu’ils possèdent cette faveur que ni la loi, ni les sacrifices juifs, ne pouvaient leur donner: ils s’approchent de Dieu. Voyons maintenant le privilège qui résulte pour eux de la sacrificature intransmissible, perpétuelle de Christ. C’est qu’il peut les sauver entièrement, ou jusqu’à l’achèvement. Nous sommes sauvés parfaitement, c’est-à-dire lavés de nos péchés et affranchis du jugement, par l’œuvre accomplie à la croix. Mais il nous reste encore la course à travers le désert avec ses dangers et ses labeurs. À travers tout et jusqu’à ce que tout soit achevé, il nous sauve, nous délivre et nous garantit. Et en vertu de quoi? C’est qu’il est toujours vivant, vivant à perpétuité, d’une vie que rien n’interrompt dans son activité, et que dans cette vie, il intercède pour nous. C’est donc à son intercession constante que nous devons d’être sauvés jusqu’à l’achèvement de la course. De même qu’autrefois Moïse élevant, en intercession à l’Éternel, ses mains soutenues par Aaron et Hur (Ex. 17), procura à Israël une complète victoire sur ses ennemis, ainsi Jésus toujours vivant, nous fait triompher de tous les obstacles qui arrêteraient notre course.

Un nouvel argument nous est donné, qui établit encore par contraste l’excellence suprême de la sacrificature de Christ sur celle d’Aaron : Les souverains sacrificateurs pris d’entre les hommes étaient dans l’infirmité, comme ceux pour lesquels ils étaient établis. Ils étaient des hommes pécheurs qui devaient offrir des sacrifices, d’abord pour leurs propres péchés, puis pour ceux du peuple, et pour cela entraient dans un tabernacle terrestre dont l’entrée était interdite au peuple. Mais nous, sauvés par le sacrifice de Christ qui s’est offert lui-même une fois pour toutes, nous approchons de Dieu dans le sanctuaire céleste, où rien d’impur, ni de souillé, ne peut entrer, notre place est là; nous étions des pécheurs, mais sauvés, nous sommes des saints. Comme tels, il nous convenait d’avoir un souverain sacrificateur tel que le demandent la gloire et la pureté du ciel – saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs – de l’avoir là où nous sommes appelés à entrer: élevé plus haut que les cieux, dans la présence de Dieu. Étant ainsi revêtu de ce caractère de sainteté, il n’a point eu à offrir de sacrifice pour lui-même: il s’est offert pour nous. Et ce sacrifice étant parfait, n’a point à se renouveler. Son efficacité demeure, et nous demeurons devant Dieu, là où cet unique sacrifice nous a placés. Sa sacrificature s’exerce donc dans le ciel, et son office comme souverain sacrificateur est d’intercéder pour nous.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Un grand prêtre selon l’ordre de Melchisédek :

  • Melchisédek roi de Salem

Ps 110.4 L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point: Tu es sacrificateur pour toujours, A la manière de Melchisédek. Hb 5.6 Comme il dit encore ailleurs: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l’ordre de Melchisédek. Hb 6.20 là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek. Hb 7.1 En effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très Haut, -qui alla au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, qui le bénit,

  • Le devoir de la recherche de la perfection

Mt 5.48 Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. 2 Co 13.11 Au reste, frères, soyez dans la joie, perfectionnez-vous, consolez-vous, ayez un même sentiment, vivez en paix; et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous. Col 1.28 C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ. Hb 13.21 vous rende capables de toute bonne oeuvre pour l’accomplissement de sa volonté, et fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles! Amen!

  • Proximité de Dieu dans la prière et la communion

Ps 73.28 Pour moi, m’approcher de Dieu, c’est mon bien: Je place mon refuge dans le Seigneur, l’Éternel, Afin de raconter toutes tes oeuvres. Hb 7.19 -car la loi n’a rien amené à la perfection, -et introduction d’une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu. Hb 10.22 approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Jc 4.8 Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos coeurs, hommes irrésolus.

  • Infirmité du corps

Mt 8.17 afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète: Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies. Lc 13.11 Et voici, il y avait là une femme possédée d’un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans; elle était courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser. Ga 4.13 Vous ne m’avez fait aucun tort. Vous savez que ce fut à cause d’une infirmité de la chair que je vous ai pour la première fois annoncé l’Évangile. Hb 4.15 Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché.

De tout ce qui précède nous notons que c’est la loi qui établissait des hommes dans l’infirmité pour être souverains sacrificateurs; mais une chose plus excellente est venue après la loi. C’est le serment de Dieu: «Le Seigneur a juré», et ce serment établit «un Fils». C’est bien un homme, mais il est Fils de Dieu, et il est établi souverain sacrificateur lorsque, après avoir été consommé, consacré (Hb 2:10), il est entré dans le ciel, rendu parfaitement propre à accomplir son office pour l’éternité. Il est dit: «S’étant offert lui-même». Cela ne veut pas dire qu’il s’est immolé lui-même, accomplissant ainsi un acte de sacrificateur. Mais il s’est présenté lui-même comme offrande, il s’est donné lui-même pour être la victime du sacrifice (Gal 1.4; Gal 2.20; Éph 5.2, 25). De même ce n’est pas lui qui a versé son sang, mais son sang a été versé (Mat 26.28). Dans la sacrificature lévitique, il y avait même bien des cas où ce n’était pas le sacrificateur qui immolait lui-même la victime (Lév. 1:5, 11; 3:2, 8, 13; 4:4, 24, 29, etc.). Il n’y a aucun acte de sacrificateur de la part de Christ avant le moment où, entrant dans la gloire, après avoir été consommé, il est salué par Dieu même souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek. Beaucoup de personnes dans la chrétienté croient nécessaire de recourir à des intermédiaires, prêtres ou «saints». Cette épître nous apprend que Dieu nous a donné un seul souverain sacrificateur, ou médiateur, parfait et suffisant pour l’éternité (Hb 10.19-22). Quelle grâce! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain  “ une meilleure alliance, un tel souverain sacrificateur.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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