Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de He 5.1 et suivants. En effet, quel contraste entre le saint Fils de Dieu et le sacrificateur pris d’entre les hommes, contraint d’être indulgent à cause de sa propre infirmité! Un autre contraste ressort : car en ce qui nous concerne, nous avons besoin d’apprendre l’obéissance parce que nous sommes par nature désobéissants. Le Fils de Dieu a dû l’apprendre pour une raison bien différente. Créateur souverain, Il n’est soumis à personne. Obéir était pour Lui une chose entièrement nouvelle. Mais c’est ainsi qu’Il est en exemple et s’impose désormais à «ceux qui lui obéissent». Quel est dans une collectivité, le chef qui a le plus d’autorité? C’est celui qui a commencé par exécuter lui-même, dans les conditions les plus difficiles, les tâches qu’il commande ensuite à ses subordonnés. Apprenons l’obéissance à l’école du Seigneur Jésus. Mais quel genre d’élèves sommes-nous? Ne méritons-nous pas souvent le reproche du verset 11: paresseux à écouter? La Parole de Dieu n’est pas ici comme en Hb 4.11-16 l’épée discernant les intentions du cœur, mais la nourriture solide qui fortifie l’enfant de Dieu et le rend capable de discerner lui-même le bien du mal. Tel est le grand progrès du chrétien: devenir de plus en plus sensible à ce qui plaît au Seigneur… et à ce qui ne Lui plaît pas.
Et c’est ainsi qu’il a été consommé, consacré, amené à la perfection dans la place de gloire où il est, et rendu ainsi parfaitement propre à tout ce qu’il avait à accomplir; devenu premièrement «l’auteur du salut éternel» pour tous ceux qui lui obéissent, et secondement, «salué par Dieu souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek». Le «salut éternel» est ici en contraste avec les délivrances temporelles des Juifs; on est sauvé pour toujours, sans que rien puisse arriver qui nécessite un autre salut, de même que lui est assis à perpétuité à la droite de Dieu. Mais ce salut éternel appartient seulement à «ceux qui lui obéissent». Il est digne de remarque qu’il n’est pas dit: «ceux qui croient en lui». – C’est que, comme il a été parlé des souffrances et de l’obéissance de Christ qui l’ont amené à la gloire, l’Esprit Saint nous montre que ceux qui croient en lui ont à suivre la même voie. D’ailleurs, on ne peut obéir à Christ, se soumettre à lui pour le salut, si ce n’est en croyant en lui. Ensuite, consommé, arrivé dans la gloire, Sauveur pour l’éternité de ceux qui s’attachent à lui, Dieu le salue, le déclare souverain sacrificateur «pour l’éternité» aussi, selon l’ordre de Melchisédek, et là dans le ciel, il accomplit pour ceux qui lui appartiennent tout ce qui se rapporte à cette sacrificature.
Les choses concernant Melchisédek, comme type de la sacrificature de Christ, étaient difficiles à expliquer, non à cause des choses mêmes, mais à cause de l’état spirituel des croyants hébreux. Ils étaient devenus – ils ne l’avaient pas toujours été – paresseux à écouter. Dans les jours précédents, «ayant été éclairés», ils avaient soutenu un grand combat de souffrances; mais leur attachement aux formes et aux ordonnances les avait empêchés de progresser; ils étaient tentés de retourner aux ombres des biens meilleurs que le christianisme leur avait apportés. Les chrétiens actuellement ont à veiller que les formes auxquelles ils auraient été attachés ne les arrêtent dans leur développement spirituel. D’une manière générale, nous avons tous à prendre garde qu’après le zèle et l’ardeur qui caractérisent la conversion et l’entrée dans les vérités merveilleuses qui nous ont été révélées, nous ne devenions paresseux à écouter, pleins de langueur et d’apathie pour ce qui devrait être toujours nouveau et rempli de fraîcheur.
Depuis le temps où le christianisme leur était parvenu, ils auraient dû progresser et être des «docteurs», propres à enseigner les autres, tandis qu’ils avaient besoin qu’on leur enseignât de nouveau les premiers rudiments des oracles de Dieu. Ce reproche qui leur est adressé ne concerne-t-il pas aussi de nos jours un grand nombre de chrétiens? En effet, on a été converti, on fait partie d’une assemblée, et souvent les vérités les plus élémentaires, «les premiers rudiments des oracles de Dieu», semblent être peu ou même pas connus! Combien nous avons besoin de secouer cette paresse spirituelle qui nous empêche d’écouter ce qui est, non la parole de l’homme, mais la parole de Dieu.. Dans 1 Pierre 2.2, la parole de Dieu, cette parole dont l’apôtre a parlé à la fin du chap. 1, est représentée comme un pur lait intellectuel, comme la nourriture pure et sans mélange destinée à l’intelligence spirituelle du chrétien pour qu’il croisse à salut. Il doit désirer cette nourriture, de même qu’un enfant nouveau-né désire le lait de sa mère, et cela s’applique à chaque instant de sa vie spirituelle. L’apôtre ne reproche pas à ceux à qui il s’adresse, de n’être encore que des enfants, comme c’est le cas dans les Corinthiens et les Hébreux. Pour ces derniers, l’état d’enfance dont ils sont blâmés, consiste en ce qu’ils s’attachaient aux ordonnances et aux règlements de la loi (Gal 5.1), ce qui leur faisait perdre de vue le Christ céleste et ce qui se rapporte à lui dans cette position. Ils avaient donc besoin de lait, d’un enseignement qui se rapportât à leur état, non toutefois pour les y maintenir, mais pour les en faire sortir, afin de devenir des hommes faits, capables de prendre une nourriture solide, de saisir les vérités que l’Esprit Saint voulait leur présenter.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Le livre scellé de sept sceaux remis à l’Agneau :
- Faiblesse humaine manifestée par tous les hommes
Nb 11.14 Je ne puis pas, à moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi. Mt 26.40 Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à Pierre: Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi! Jn 16.12 J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. 1 Co 3.2 Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels.
- Melchisédek, roi de Salem
Gn 14.18 Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin: il était sacrificateur du Dieu Très Haut. Ps 110.4 L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point: Tu es sacrificateur pour toujours, A la manière de Melchisédek. Hb 5.6 Comme il dit encore ailleurs: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l’ordre de Melchisédek. Hb 6.20 là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek. Hb 7.1 En effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très Haut, -qui alla au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, qui le bénit,
- Puissance de Dieu, références particulières
-Pour délivrer Dn 3.17 Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi.
-Pour susciter des enfants à partir des pierres Lc 3.8 Produisez donc des fruits dignes de la repentance, et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham.
-Pour accomplir ses promesses Rm 4.21 et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir.
-Pour faire abonder la grâce 2 Co 9.8 Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne oeuvre,
-Pour faire infiniment au-delà de ce que nous demandons Ep 3.20 Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons,
-Pour s’assujettir toutes choses Ph 3.21 qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses.
-Pour garder le repos de l’âme 2 Tim 1.12 Et c’est à cause de cela que je souffre ces choses; mais j’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour-là.
-Pour sauver complètement Hb 7.25 C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.
-Pour empêcher le croyant de tomber Jude 24 Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensible et dans l’allégresse,
- Immaturité spirituelle
-Incapacité à recevoir une doctrine solide 1 Co 3.1-2 Pour moi, frères, ce n’est pas comme à des hommes spirituels que j’ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ. 3 Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels.
-Nécessité d’être enseigné Ga 4.1-3 Or, aussi longtemps que l’héritier est enfant, je dis qu’il ne diffère en rien d’un esclave, quoiqu’il soit le maître de tout; 2 mais il est sous des tuteurs et des administrateurs jusqu’au temps marqué par le père. 3 Nous aussi, de la même manière, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l’esclavage des rudiments du monde;
-Instabilité de la foi Ep 4.14 afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction,
-Continuer les principes élémentaires Hb 5.12 Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide. 1 P 2.2 désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut;
De tout ce qui précède, nous notons que «les oracles de Dieu» sont les révélations que Dieu nous a faites et que nous avons dans sa Parole. Les Écritures tout entières sont ces oracles, et les rudiments sont les premières et plus simples vérités qu’ils renferment. Leur paresse spirituelle les avait fait devenir tels qu’ils avaient besoin de lait et non de nourriture solide: ils étaient des enfants. Il est question, en rapport avec les chrétiens, d’enfance et de lait, dans deux passages qu’il ne faut pas confondre avec celui-ci. En 1 Cor 3.1-2, l’apôtre oppose les hommes spirituels aux hommes charnels. Il nomme ces derniers de petits enfants en Christ, auxquels il faut donner du lait à boire. Il ne veut pas dire qu’ils fussent des hommes naturels, des hommes qui ne fussent pas des chrétiens, mais ils étaient des chrétiens qui se conduisaient d’une manière charnelle, à la manière des hommes. Cet état, qui provenait de leur orgueil, les empêchait de pouvoir saisir les enseignements spirituels relatifs au mystère de la sagesse de Dieu – ils étaient des enfants auxquels, malgré leurs hautes prétentions, il fallait du lait, un enseignement approprié à leur état Celui qui en est encore au lait, qui par conséquent est encore un enfant, est inexpérimenté (ou non exercé) dans «la parole de la justice». Cette parole de la justice (la justice pratique) exprime les «vrais rapports pratiques de l’âme avec Dieu, selon son caractère et ses voies», et l’on y est exercé dans la mesure où le Christ est révélé à l’âme et est connu d’elle, car lui est la révélation du caractère de Dieu et le centre de ses voies. Or il s’agit pour le chrétien du Christ glorieux dans sa position céleste, et non pas simplement du Messie pour les Juifs. La nourriture solide est donc cette «parole de la justice» qui fait connaître la position de Christ glorifié selon la justice de Dieu et qui nous met en rapport avec Dieu. Elle est pour les hommes faits – ou les parfaits. Ceux-là, par l’habitude, par l’exercice, par la pratique dans cette parole de la justice, ont leurs sens spirituels exercés à discerner le bien et le mal, à séparer ce qui est selon Dieu, dans la position qu’ils ont comme participants à un Christ céleste, de ce qui ne convient pas à cette position. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts à devenir des hommes parfaits.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “les conséquences terribles de l’abandon de la foi.”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.