Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de He 4.1 et suivants. En effet, jusqu’à notre entrée dans le repos divin, c’est encore pour nous, enfants de Dieu, le temps de la fatigue liée à la marche, au service et au combat. Mais nous ne sommes pas laissés sans ressources. Des trois que mentionne ce chapitre, la première est la Parole de Dieu. Aujourd’hui nous entendons Sa voix… Cette Parole veille à notre état intérieur. Vivante, elle nous apporte la vie; opérante, elle fait son travail en nous (Éph 6.10-20 nous la présente au contraire comme arme offensive). Tranchante enfin: laissons-nous sonder par elle. Mais à côté du péché que la Parole met en évidence et condamne, il y a en nous de la faiblesse et des infirmités. Dieu y a pourvu au moyen de deux autres ressources. Il nous a donné un grand Souverain Sacrificateur plein de compréhension et de sympathie. Homme ici-bas, Christ a connu toutes les formes de la souffrance humaine pour pouvoir «au moment opportun» déployer envers ses faibles rachetés toutes les formes de son amour.
En second lieu Il nous a ouvert l’accès au trône de la grâce. Nous sommes invités à nous en approcher par la prière avec d’autant plus de liberté et de confiance que nous y rencontrons notre bien-aimé Sauveur. Est-ce là, et là seulement, que nous cherchons du secours (Ps 60.13)? Abandonner Dieu par incrédulité, s’endurcir par la séduction du péché, comme les Israélites dans le désert, a eu pour conséquence d’irriter Dieu et de leur fermer l’entrée du repos en Canaan. Cette pensée du repos étant introduite, donne lieu aux exhortations adressées aux croyants hébreux. Une promesse a été laissée aux croyants d’entrer dans le repos de Dieu. Cette promesse peut être sous-entendue dans le «aujourd’hui» du passage des Psaumes qui a été cité plus haut, et qui a été énoncé plusieurs siècles après l’entrée des Israélites en Canaan. Or les Israélites sortis d’Égypte tombèrent dans le désert à cause de leur incrédulité, «craignons donc que quelqu’un d’entre vous», devant lesquels une promesse de repos est aussi placée, «paraisse ne pas l’atteindre», semble rester en arrière. – Chercher à s’établir ici-bas afin de s’y reposer à l’aise, en évitant les souffrances et le bon combat qui se rattache au pèlerinage de la foi, c’est bien paraître avoir perdu de vue le repos de Dieu qui se trouve à la fin de la course.
«Nous avons été évangélisés, de même que ceux-là»; à nous aussi, de même qu’aux Israélites, a été annoncée la bonne nouvelle du repos, non temporel comme à eux, mais éternel. La parole même de Dieu assurait au peuple l’entrée dans le bon pays de Canaan. Ils entendirent cette parole, mais elle ne leur servit de rien, parce qu’ils ne la crurent point, comme nous le voyons au chap. 13 des Nombres. Le récit des espions fut la pierre de touche qui manifesta leur incrédulité; ils se rebellèrent et périrent dans le désert. Sans la foi mêlée dans le cœur avec la parole, à quoi servent les promesses de Dieu? À rien, répond notre verset. Et c’est une chose bien sérieuse. «Car nous qui avons cru (ou nous, les croyants), nous entrons dans le repos», en opposition avec ceux que leur incrédulité a exclus du repos. «Nous qui avons cru», est le caractère de ceux qui entrent dans le repos; repos encore à venir, mais qui leur appartient – ils y entrent par la foi; ils en ont l’assurance. C’est un repos promis par Dieu et qui est son repos.
Car nous sommes nés de la chair et avons le péché en nous dans la chair, nous sommes donc tentés par le péché qui est en nous, et nous commettons le péché (Jac 1.14, 15). Jésus naquit du Saint Esprit, sans péché par conséquent, étranger à la convoitise, de sorte que la tentation pour lui ne pouvait venir que du dehors. Mais nos infirmités, il les a ressenties et ainsi, en dehors maintenant de la douleur, mais avec la nature humaine qui, dans le temps de son passage ici-bas, a éprouvé la douleur et la langueur, Jésus peut avec amour sympathiser à tout ce par quoi nous passons ici-bas. Cela nous conduit au troisième point: le trône de la grâce, qui se rattache à la souveraine sacrificature de Christ.
«Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour avoir du secours au moment opportun». Pour un pécheur non justifié, le trône de Dieu est un trône de sainteté, de justice et de jugement. Amené devant ce trône, il dit: « C’en est fait de moi». Mais alors Dieu lui fait connaître le sacrifice de Christ et la grâce qui pardonne, et qui règne. Désormais, pour lui, le trône de Dieu est devenu le trône de la grâce, et devant ce trône est le souverain sacrificateur, Jésus, le Fils de Dieu, Celui qui a tout accompli pour que nous puissions nous tenir devant Dieu, Celui qui sympathise à nos infirmités.
Les versets ci-après ont été compils pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Le trône de la majesté divine :
- Les causes de la perte spirituelle
-Péché Jr 5.25 C’est à cause de vos iniquités que ces dispensations n’ont pas lieu, Ce sont vos péchés qui vous privent de ces biens. Mt 16.26 Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme? ou, que donnerait un homme en échange de son âme?
-Abus de confiance Mt 25.27-28 il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. 28 Otez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents.
-Amour du péché Mc 8.36 Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme?
-Mauvais fondement Lc 6.49 Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s’est jeté contre elle: aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a été grande.
-Prodigalité Lc 15.13 Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche.
-Service imparfait 1 Co 3.13, 15 car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’oeuvre de chacun. 15 Si l’oeuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu.
- Promesses divines à ceux qui obéissent
Ex 20.6 et qui fais miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. Dn 11.27 Les deux rois chercheront en leur coeur à faire le mal, et à la même table ils parleront avec fausseté. Mais cela ne réussira pas, car la fin n’arrivera qu’au temps marqué. Mc 3.35 Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, et ma mère. Jn 7.17 Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef.
- Serments divins
Gn 22.16 et dit: Je le jure par moi-même, parole de l’Éternel! parce que tu as fait cela, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, Ps 89.36 J’ai juré une fois par ma sainteté: Mentirai-je à David? Lc 1.17 il marchera devant Dieu avec l’esprit et la puissance d’Élie, pour ramener les coeurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé. Hb 3.11 Je jurai donc dans ma colère: Ils n’entreront pas dans mon repos!
- Sacerdoce de Christ
-A la fois humain et divin Hb 2.17 En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l’expiation des péchés du peuple; Hb 3.1 C’est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons,
-Miséricordieux Hb 4.14-15 Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. 15 Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché.
-Institué par Dieu Hb 5.5 Et Christ ne s’est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit: Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui!
-Sans péché Hb 7.26 Il nous convenait, en effet, d’avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux,
-Élevé Hb 8.1 Le point capital de ce qui vient d’être dit, c’est que nous avons un tel souverain sacrificateur, qui s’est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux, Hb 9.11 Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est pas de cette création; Hb 10.21 et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu,
De tout ce qui précède, nous notons que nous devons tenir ferme notre confession, car Jésus ne cesse point d’être là pour nous maintenir. Ce qui nous est dit est destiné à nous inspirer de la confiance – ce qu’est le Seigneur, ce qu’il a fait, le lieu où il se trouve, ce qu’il fait encore là, et tout ce qu’il y a dans son cœur. Comment tenir ferme dans la faiblesse, les difficultés et au milieu des efforts de l’ennemi? Par l’exhortation et l’encouragement. Dans ce sentiment de nos besoins et de notre impuissance, «approchons-nous avec confiance du trône de la grâce». Avec confiance, car Jésus est là; avec confiance, car c’est le trône de la grâce qui ne repousse point, c’est le cœur de Dieu ouvert en notre faveur. Approchons; être près de Dieu est notre précieux privilège. Il n’est pas dit: Approchons-nous du souverain sacrificateur; mais allons directement au trône de la grâce, où nous avons un libre accès et où nous trouvons tout préparé pour nous. Nous avons besoin de miséricorde, nous pauvres et faibles créatures qui, même comme chrétiens, manquons de tant de manières, et nous la recevons, cette miséricorde, au trône de la grâce; elle s’y trouve pour nous. Mais nous avons besoin aussi de la grâce dans nos combats, et nous la trouvons aussi au trône de la grâce. Miséricorde et grâce nous sont constamment nécessaires; nous les trouvons dans le cœur de Dieu, et ainsi nous sommes secourus au moment opportun. Ils sont fréquents ces moments. On peut dire que c’est chaque instant de notre pèlerinage. Mais il y a des temps où la détresse est plus forte, où le danger est plus pressant; allons avec confiance au trône de la grâce où le secours est tout prêt, où nous n’avons qu’à le saisir. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “Jésus Christ est supérieur aux sacrificateurs de l’ancienne alliance.”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.