Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous le thème ci-dessus tiré de Hb 1.1 et suivants. En effet, l’auteur de l’épître aux Hébreux est probablement l’apôtre Paul. Mais il ne se nomme pas, pour laisser toute la place au Seigneur Jésus, le grand «apôtre… de ce que nous reconnaissons publiquement» (Hb 3.1-6). D’autres pensent que Luc en serait l’auteur. Après avoir parlé par le moyen de tant d’instruments divers, Dieu a fini par s’adresser directement à Israël et aux hommes dans son propre Fils (Jérémie 7.25-26; Marc 12.1-11). Lui est «la Parole», la pleine et définitive révélation de Dieu. Et pour nous en donner une idée plus haute, Il nous apprend qui est ce Fils: l’héritier de toutes choses, le créateur des mondes, l’éclat de sa gloire et l’expression de son essence, celui qui soutient toutes choses (Jean 1.1-18). Eh bien! Celui qui a fait les mondes a aussi fait la purification des péchés. Mais tandis que pour créer, il Lui a suffi d’une parole, pour cette œuvre-là, Il a dû payer le prix suprême: sa propre vie.
Une suite de citations des Psaumes qu’on appelle messianiques (Ps. 2, 45, 102, 110…) établit l’exaltation et la suprématie du Fils de Dieu. Les anges sont des créatures, Jésus est le Créateur; ils sont serviteurs, Lui est le Seigneur. Les anges, d’une manière invisible, servent en notre faveur; Jésus seul a accompli la purification des péchés, les miens et les vôtres. Et ce qu’Il est réhausse incomparablement la valeur de ce qu’Il a fait. Le fait que Dieu a parlé dans le Fils introduit immédiatement l’idée de l’incarnation, mais en établissant toute la gloire de sa Personne. Et il faut remarquer, en effet, que ce qui ressort dans ce chapitre, au sujet de la dignité de la Personne du Fils, c’est sa divinité dans l’humanité: le Dieu homme a parlé; Dieu est descendu au milieu de nous. C’est par lui que Dieu a fait «les mondes», c’est-à-dire tous les vastes systèmes de cet univers: tout ce qui existe dans le temps et dans l’espace. Vérité sur laquelle insistent à plusieurs reprises et avec force les écrivains sacrés (Jean 1.3, 10; Col. 1.15-16), et qui nous fait connaître la gloire et la puissance du Fils. Les mondes qui circulent dans les cieux et disent la gloire de Dieu, c’est lui qui les a faits et c’est lui qui nous a parlé.
Aussi est-il «le resplendissement de la gloire de Dieu et l’empreinte de sa substance», autre trait de sa grandeur divine. Il est dans sa Personne la révélation de Dieu lui-même. De même que la lumière nous est révélée par son resplendissement, par son éclat, de même en Christ nous voyons briller les rayons de la gloire, c’est-à-dire des perfections de Dieu. Il nous révèle ainsi Celui «qui habite la lumière inaccessible» (1 Tim. 6:16). Il est l’empreinte de sa substance ou de son être, de ce que Dieu est en lui-même. Comme un sceau apposé sur de la cire reproduit exactement tous les traits du sceau lui-même, ainsi en Christ se montrait, d’une manière parfaite, tout ce que Dieu est, et tout cela a été vu dans sa Personne ici-bas, dans ce qu’il disait et dans ce qu’il faisait. «Personne ne vit jamais Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître». Et «celui qui m’a vu», dit Jésus, «a vu le Père» (Jean 1:18; 14:9).
De plus, il soutient «toutes choses par la parole de sa puissance». Sa parole a cette puissance divine par laquelle, non seulement il a tiré toutes choses du néant, et les a bien ordonnées, mais par laquelle il maintient leur existence et leur ordre, et les gouverne. Sans elle, sans son action constante, elles cesseraient d’exister; elles tomberaient dans la confusion et le néant. Les effets de cette puissance se manifestaient quand il était sur la terre. Il tançait le vent et disait à la mer: «Fais silence, tais-toi!» (Marc 4:39). C’est sur son ordre tacite que les poissons venaient remplir les filets de Pierre (Luc 5:4-6).
Telle est sa gloire divine personnelle. Mais il y a une autre partie de sa gloire, divine aussi, mais manifestée dans la nature humaine, et ne pouvant l’être que là : il a «fait par lui-même la purification des péchés». C’est l’œuvre de la rédemption accomplie sur la croix, mais c’est sa propre œuvre, une œuvre divine dont toute la gloire lui revient personnellement. Les pécheurs qui en bénéficient ne sont pas en vue ici. C’est une œuvre que lui seul pouvait accomplir, lui, Dieu et homme en même temps, et dont la gloire s’ajoute à celle de ses œuvres en création, bien qu’infiniment supérieure et d’un autre ordre. Chose merveilleuse que le Fils, l’héritier de toutes choses, le Créateur, en qui se montre la splendeur de la gloire de Dieu et son parfait caractère, soit Celui qui «fait par lui-même la purification des péchés». Combien ce qu’il est rehausse la grandeur de cette œuvre!
L’ayant ainsi accomplie, et en vertu de cette œuvre même, «Il s’est assis à la droite de la Majesté dans les hauts lieux». Telle est actuellement sa position comme Homme, mais toujours Dieu. Remarquons qu’ici, dans ce passage, il n’est pas envisagé comme le Fils de l’homme dépendant de Dieu pour sa résurrection et son exaltation en haut, ainsi que nous le voyons dans les Actes et dans les épitres aux Éphésiens; c’est lui-même qui, ayant fait la purification des péchés par lui-même, par son sacrifice, vient prendre cette place comme lui appartenant de droit. Il est le Fils, le Créateur, une Personne divine, la révélation de Dieu; il est aussi le Rédempteur, exalté maintenant à la droite de Dieu. Telle est sa gloire personnelle, telle sa position glorieuse. C’est bien le Messie, mais le Messie occupant une position céleste, après avoir accompli l’œuvre du salut. Quelle chose propre à détacher les chrétiens juifs du judaïsme en les rattachant au ciel, et quel effet cela aura aussi sur nos cœurs de contempler là-haut notre Jésus!
«Étant devenu d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent qu’eux». L’auteur de l’épître va maintenant établir l’excellence de Jésus au-dessus des anges, ces créatures célestes, «puissants en force». Et il le fait, ainsi qu’il le fera à l’égard de tous les traits du système juif, pour montrer la supériorité du christianisme. Dieu s’était fréquemment servi du ministère des anges dans ses rapports avec le peuple d’Israël et avec ses ancêtres. Les Juifs avaient «reçu la loi par la disposition des anges», et ils s’en glorifiaient (Actes 7.53; Héb. 2.2; Gal 319). L’apôtre va montrer la supériorité de Christ, par divers passages de l’Ancien Testament et d’abord en ce qu’il a hérité comme d’une chose qui lui est propre, d’un nom plus excellent que celui d’ange; un nom par lequel Dieu a révélé ce qu’il est. C’est ce que nous apprend le verset suivant.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Le fils est supérieur aux anges :
- Vraie adoration
Mt 2.11 Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Lc 24.52 Pour eux, après l’avoir adoré, ils retournèrent à Jérusalem avec une grande joie; Hb 1.6 Et lorsqu’il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit: Que tous les anges de Dieu l’adorent! Ap 5.8 Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints.
- Anges, serviteurs de Christ
Mt 24.31 Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu’à l’autre. Lc 2.13 Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant: Jn 1.51 Et il lui dit: En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme. 2 Th 1.7 et de vous donner, à vous qui êtes affligés, du repos avec nous, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance,
- Domination de Christ
-Éternelle Es 9.5-6 Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. (9:6) Donner à l’empire de l’accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, L’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, Dès maintenant et à toujours: Voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées.
-Sur la nature Mt 8.27 Ces hommes furent saisis d’étonnement: Quel est celui-ci, disaient-ils, à qui obéissent même les vents et la mer? Jn 3.35 Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains.
-Sur les puissances célestes 1 P 3.22 qui est à la droite de Dieu, depuis qu’il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis.
- Sceptres royaux
Gn 49.10 Le sceptre ne s’éloignera point de Juda, Ni le bâton souverain d’entre ses pieds, Jusqu’à ce que vienne le Schilo, Et que les peuples lui obéissent. Est 4.11 Tous les serviteurs du roi et le peuple des provinces du roi savent qu’il existe une loi portant peine de mort contre quiconque, homme ou femme, entre chez le roi, dans la cour intérieure, sans avoir été appelé; celui-là seul a la vie sauve, à qui le roi tend le sceptre d’or. Et moi, je n’ai point été appelée auprès du roi depuis trente jours. Es 14.5 L’Éternel a brisé le bâton des méchants, La verge des dominateurs. Hb 1.8 Mais il a dit au Fils: Ton trône, ô Dieu est éternel; Le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité;
De tout ce qui précède, nous notons que c’est là le caractère qui distingue, d’une manière absolue, Christ des anges. «Car auquel des anges a-t-il jamais dit: Tu es mon Fils, moi je t’ai aujourd’hui engendré?» Il est Fils. Il est bien vrai que les anges, comme créatures sortant des mains de Dieu, sont appelés «fils de Dieu» (Job 1.6), mais ils ne se trouvent pas avec Dieu dans cette relation spéciale qu’implique le mot engendré, et l’ensemble des paroles: «Tu es mon Fils»; ce qui indique qu’il est Fils d’une manière exclusive. Il est Fils de toute éternité; mais ce nom qui lui est donné ici, tout en indiquant cette relation, s’applique au Christ comme né sur la terre. «Je t’ai aujourd’hui engendré»; c’est sa relation avec Dieu dans le temps. Toutes choses lui seront assujetties, et en attendant il est à la droite de Dieu; les anges, qui l’adorent, ne sont tous que des esprits administrateurs, aux ordres de Dieu, des serviteurs de Dieu, exerçant leur ministère en faveur des héritiers du salut. Nous avons des exemples de ce service dans plusieurs passages du livre des Actes (Actes 5.19; 12.7-10; 27.23), et nul doute que, bien qu’invisibles à nos yeux, nous ne soyons encore au bénéfice de leurs soins. Mais il est préférable que nous ne les voyions pas, car l’homme est toujours enclin à s’attacher à l’instrument que Dieu emploie, au lieu de s’élever jusqu’à Dieu lui-même. Il vaut mieux loger des anges sans le savoir. Tout dans ce chapitre exalte donc la gloire divine du Christ, du Fils devenu un Homme sur la terre. Puissent nos cœurs la contempler en adorant! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ un si grand salut; Jésus Christ, le Fils de l’homme.”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.