Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Philémon 1 et suivants. En effet,  elle montre la mise en pratique, par Paul et ses compagnons, des exhortations contenues dans ses épîtres. «Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité…», écrivait-il aux Colossiens (Col 3.12-14; Éph 1.15-21). C’est précisément à Colosses que demeurait Philémon, un homme pieux, ami de l’apôtre, riche, car il avait des esclaves. L’un d’eux, Onésime, après s’être enfui de chez lui, avait rencontré Paul, prisonnier à Rome, et avait été converti. Maintenant l’apôtre le renvoie à son maître, porteur de ce touchant message. C’était agir à l’encontre de ce qu’ordonnait la Loi qui interdisait de livrer l’esclave fugitif à son maître (Deut 23.15-16). La Loi en effet tenait compte de la dureté du cœur de l’homme (Marc 10.2-9). Tandis que la grâce, chez l’apôtre, tient compte de cette même grâce agissant dans le cœur de Philémon. Paul connaît bien l’amour de celui-ci pour tous les saints et les preuves qu’il en a données. Onésime signifie «utile». Jadis esclave inutile, il méritait désormais son nom (Phm 1.1-12).

Plus que cela, il était devenu un frère fidèle et bien-aimé (Col 4.7-9). Aucun nom n’a plus de prix que celui de ce frère et il convient au maître chrétien comme à l’esclave chrétien. Paul de son côté ne met en avant d’autre titre que ceux d’homme âgé et de prisonnier de Jésus Christ. S’il n’avait pensé qu’à lui-même, il ne se serait pas privé des services d’Onésime. Mais il veut que l’occasion soit donnée: à celui-ci de rendre témoignage dans la maison où il s’était jadis mal conduit; et à Philémon de constater les fruits de cette conversion et de «confirmer son amour» (2 Cor 2.5-9).

Cette histoire d’Onésime, dans un certain sens, est la nôtre. Esclaves rebelles, nous avons été trouvés sur notre chemin de propre volonté, et ramenés à notre Maître. Non plus pour être placés sous la servitude, mais comme ceux qu’Il nomme ses frères bien-aimés (Jean 15.12-17). Et Paul est ici l’image du Seigneur Jésus, payant notre dette, intercédant pour nous. Que cette épître nous enseigne à introduire dans notre vie de tous les jours le christianisme pratique: l’oubli de nous-mêmes, la délicatesse, l’humilité, la grâce… bref toutes les manifestations multiples de l’amour.

On a souvent qualifié l’épître à Philémon de «lettre privée». Mais la mention de l’assemblée qui se réunissait dans la maison du destinataire semble indiquer que même les relations personnelles du chrétien ne peuvent être séparées de la communion des croyants. Ils sont tous membres d’un seul corps (Eph 4.25). Esclave de Philémon, Onésime aurait détourné de l’argent avant de prendre la fuite. Au cours de sa fugue, l’esclave avait rencontré l’apôtre Paul dans la prison de Rome où il était alors incarcéré. Par l’apôtre, Onésime fut amené à la foi au Seigneur Jésus. Pour cette raison, Paul l’appelle «mon enfant». Entre-temps, cet homme était devenu utile à l’apôtre à plusieurs égards (Col 4.9).

Mais Paul voulait susciter la réparation du tort causé par Onésime à son maître Philémon. Aussi l’apôtre renvoie-t-il Onésime, accompagné de Tychique, à Colosses avec une lettre. Contrairement à ses habitudes, Paul ne fait pas état de la doctrine chrétienne, il ne mentionne pas du tout son apostolat et l’autorité qui s’y rattache. Il ne demande pas non plus la libération d’Onésime, mais il saisit l’occasion pour donner un exemple de cet esprit de grâce et d’amour qui permet à des frères de résoudre entre eux les difficultés pouvant surgir dans les affaires de la vie quotidienne. Cette grâce rend insignifiantes les différences sociales (Col. 3:11) et surmonte les fautes passées (Col. 3.13).

Nous verrons plus tard que de toutes les épîtres du Nouveau Testament, aucune n’est plus large dans son application que celle de Jude, car elle s’adresse, non pas à des chrétiens arrivés à un certain degré de connaissance, mais à tous les appelés en général, à tous ceux qui appartiennent au Seigneur. L’épître à Philémon est sous ce rapport, la contrepartie de celle de Jude. Ce qui nous est dit de Philémon nous le montre comme un homme très pieux, et l’on ne peut douter qu’il n’ait exercé, par la grâce, une influence chrétienne autour de lui, car sa maison était devenue le lieu d’une assemblée locale. Il se dépensait pour les autres, et les entrailles des saints étaient rafraîchies continuellement par la manière dont il se dévouait à tous. Pourquoi cet amour envers les saints était-il si vivant chez Philémon? C’est qu’il était la conséquence de la foi et de l’amour qu’il avait envers le Seigneur Jésus.

Cette foi, qui est le partage de tout chrétien, n’est pas ici, comme dans l’épître de Jude, la doctrine chrétienne, mais ce que la grâce a mis dans le cœur pour lui faire saisir Christ, ce don qui permet à l’âme de s’emparer de l’objet que Dieu place devant elle. Mais la foi de Philémon l’avait porté d’emblée au centre de l’amour. Elle n’était pas, comme pour tant de chrétiens, une foi qui répond uniquement aux besoins d’un pécheur et accepte Jésus comme Sauveur. Sa foi avait saisi l’essence divine elle-même, l’amour dans la personne de Christ. Philémon, en suivant la direction de sa foi et en remontant à l’amour de Christ, l’avait reçu dans son cœur par le Saint Esprit, et de là, cet amour s’était répandu sur tous ceux qui appartenaient au Seigneur. Tel est le secret de notre vie chrétienne individuelle.

L’apôtre ne parle pas ici de l’amour qui s’adresse aux pécheurs pour leur annoncer l’Évangile. De celui-là, il dit autre part: «L’amour du Christ nous étreint» (2 Cor 5.14), mais ici, c’est des saints qu’il est question. Hélas! cet amour entre les chrétiens s’est refroidi de telle manière, qu’ils ne veulent plus entendre parler aujourd’hui que de l’amour apportant aux hommes la bonne nouvelle du salut. Ils ne connaissent guère que les sympathies naturelles qui unissent ensemble les membres des sectes qu’ils ont formées, et quand leur cœur chrétien cherche occasionnellement à dépasser ces limites, il y est bien vite ramené par des préjugés sectaires qui ont plus de puissance sur lui que la liberté de l’Esprit.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

L’amour et a foi de Philémon :

  • Souffrir pour Christ

Ac 5.41 Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus. Rm 8.17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. 2 Tim 2.12 si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui; si nous le renions, lui aussi nous reniera; 1 P 5.10 Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.

  • Réputation spirituelle

Ac 16.2 Les frères de Lystre et d’Icone rendaient de lui un bon témoignage. Rm 1.8 Je rends d’abord grâces à mon Dieu par Jésus Christ, au sujet de vous tous, de ce que votre foi est renommée dans le monde entier. Rm 16.19 Pour vous, votre obéissance est connue de tous; je me réjouis donc à votre sujet, et je désire que vous soyez sages en ce qui concerne le bien et purs en ce qui concerne le mal. Hb 11.2 Pour l’avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable.

  • Hommes attachés avec des chaînes, entraves

Jr 40.1 La parole qui fut adressée à Jérémie de la part de l’Éternel, après que Nebuzaradan, chef des gardes, l’eut envoyé de Rama. Quand il le fit chercher, Jérémie était lié de chaînes parmi tous les captifs de Jérusalem et de Juda qu’on emmenait à Babylone. Mt 27.2 Après l’avoir lié, ils l’emmenèrent, et le livrèrent à Ponce Pilate, le gouverneur. Ac 22.25 Lorsqu’on l’eut exposé au fouet, Paul dit au centenier qui était présent: Vous est-il permis de battre de verges un citoyen romain, qui n’est pas même condamné? Ac 28.20 Voilà pourquoi j’ai demandé à vous voir et à vous parler; car c’est à cause de l’espérance d’Israël que je porte cette chaîne.

  • Le pouvoir de la prière

-Dépend de la foi Mt 21.22 Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez.

-Est illimité pour ceux qui demeurent en Christ Jn 15.7 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.

-Pour être efficace, doit être accompagnée par la louange Ac 16.25-26 Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. 26 Tout à coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés; au même instant, toutes les portes s’ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers furent rompus.

-Manifesté dans la vie d’Élie Jc 5.18 Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit.

                        Exemples :

# Jacob Gn 32.27-29  Il lui dit: Quel est ton nom? Et il répondit: Jacob. 28 Il dit encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. 29 Jacob l’interrogea, en disant: Fais-moi je te prie, connaître ton nom. Il répondit: Pourquoi demandes-tu mon nom? Et il le bénit là.

# Élie 1 Rois 17.21-22 Et il s’étendit trois fois sur l’enfant, invoqua l’Éternel, et dit: Éternel, mon Dieu, je t’en prie, que l’âme de cet enfant revienne au dedans de lui! 22 L’Éternel écouta la voix d’Élie, et l’âme de l’enfant revint au dedans de lui, et il fut rendu à la vie.

# Le malfaiteur sur la croix Lc 23.42 Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne.

# Les premiers disciples Ac 4.31 Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance.

De tout ce qui précède, nous notons que l’amour des saints et l’amour pour les pécheurs, loin de se nuire l’un à l’autre, devraient marcher de concert. L’Assemblée de Dieu, que nous trouvons dans toutes les épîtres de Paul, était le grand sujet de la sollicitude de l’apôtre. Quand il annonçait l’Évangile, même en courant des dangers et en endurant des souffrances de toute sorte, son cœur était profondément réjoui plutôt qu’attristé et, s’il semait avec larmes, il récoltait avec chants de triomphe. Mais, quand il s’agissait de l’Église il souffrait dans son cœur. Le souci pour toutes les assemblées l’assiégeait tous les jours. S’il apprenait que les saints, en quelque lieu que ce fût, marchaient selon les pensées de Christ, il se mettait à genoux et rendait grâces; s’ils étaient en danger ou marchaient mal, de nouveau, il se mettait à genoux, mais en pleurant, et combattait pour eux par ses prières. De plus, les forces pour y marcher s’accroissent à mesure qu’on y avance, et la fraîcheur spirituelle s’y renouvelle jusqu’au bout, quand le cœur est occupé de Christ, de sa personne, avec ses richesses insondables, de Christ, l’amour lui-même, dans sa fraîche, radieuse et suprême beauté. Démas avait abandonné ce chemin! Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ nous y maintienne tous. Qu’elle soit avec notre esprit. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain  “Jésus Christ, le fils de Dieu, est supérieur aux anges.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées. 

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