Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 1 Tim 6.3 et suivants. En effet, Paul rappelle : « Mais toi…!» L’homme de Dieu – et chaque enfant de Dieu – doit sans cesse ici-bas marcher à contre-courant. Il fuit ce que le monde aime et recherche : l’argent et les choses que l’argent procure (1 Tim 6.6-10). Il poursuit ce qui plaît au Seigneur: justice, piété, foi, amour, patience, douceur. Il attend Son apparition, ce temps où tout sera manifesté.

L’apôtre ne confond pas « ceux qui sont riches » avec « ceux qui veulent devenir riches ». Mais il projette sur les biens du « présent siècle » la lumière de l’éternité. L’objet de notre confiance, ce ne sont pas les dons, mais Celui qui donne; le vrai gain, c’est la piété; les vraies richesses, les bonnes œuvres; le vrai trésor, de bonnes fondations pour l’avenir. Oui, sachons discerner et saisir « ce qui est vraiment la vie…» Fuis… poursuis… combats… saisis… avons-nous trouvé dans notre lecture. Le verset 20 fait entendre un dernier impératif particulièrement solennel: « Ô Timothée, garde ce qui t’a été confié » (2 Tim 1.8-14). Telle est l’exhortation finale, dans laquelle nous invitons chacun de nos jeunes lecteurs à remplacer par son propre nom celui de Timothée. Ces versets sont comme un résumé du but de toute l’épître. « Je t’ordonne », dit l’apôtre. Timothée avait reçu une ordonnance de sa part et devait s’y conformer. Étant établi pour représenter l’apôtre en son absence, il avait à ordonner lui-même. Ce que Paul ordonnait à Timothée, il le faisait des plus solennellement devant le Dieu Créateur, qu’il invoquait comme Celui qui a tout amené à l’existence quand il n’y avait encore aucune de ses œuvres, et qui s’est fait connaître à des êtres infimes comme nous par un acte qui dénote tout son bon plaisir dans les hommes. N’est-ce pas un motif souverain pour obéir? Mais, ce que l’apôtre ordonne, il le faisait aussi « devant le Christ Jésus » devenu homme, « qui a fait la belle confession devant Ponce Pilate ». Il pouvait être indifférent au gouverneur romain que Jésus fût roi des Juifs et il le prouve d’un côté en disant « Suis-je Juif, moi? », de l’autre en inscrivant: « Jésus, le Nazaréen, le Roi des Juifs » sur l’écriteau de la croix.

Cette belle confession, nous l’avons vu, le Seigneur ne pouvait pas ne pas la faire sans être infidèle à la vérité à laquelle il était venu rendre témoignage dans ce monde, Lui qui était venu ici-bas pour la faire connaître. Sa royauté en faisait partie et s’il avait hésité un instant devant cette confession, il n’aurait plus pu ajouter: « Quiconque est de la vérité écoute ma voix ». La confession qu’il était roi se liait donc intimement au fait qu’il était venu dans le monde afin de rendre témoignage à la vérité.

La belle confession de Timothée devant beaucoup de témoins chrétiens qui pouvaient la certifier ne mettait pas sa vie en danger. Elle n’était pas non plus le témoignage à la vérité; à la vérité toute entière. Elle était la belle confession des bénédictions immenses de la fidélité, bénédictions saisies par Timothée dans le témoignage chrétien auquel il vouait désormais sa carrière. La belle confession de Christ devant Ponce Pilate était le témoignage à la vérité dont la royauté actuelle et future de Christ, bien plus importante que la royauté juive, faisait partie, car « la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ ». Rien ne pouvait détourner le Seigneur de la confession de la vérité tout entière, pas même la mort. Mais quel immense privilège pour Timothée d’être associé comme Confesseur avec le Seigneur Jésus, l’un confessant avoir saisi un but que rien ne pouvait lui arracher, l’autre confessant la vérité tout entière que la mort même ne pouvait lui faire abandonner!

Ensuite, l’apôtre ordonne à Timothée de « garder ce commandement », c’est-à-dire ce qu’il venait de lui commander: « Fuis, poursuis, combats, saisis ». Il était placé comme réalisant ces choses devant des témoins fidèles et devant le monde. Il devait les garder, « sans tache et irrépréhensible ». En revanche l’apôtre dit plus loin: « Ô Timothée, garde ce qui t’a été confié ». C’est le résumé du contenu de toute l’épître. L’apôtre avait déjà dit, mais au sujet d’une partie restreinte de la mission de Timothée, c’est-à-dire de sa conduite à l’égard des anciens: « Garde ces choses sans préférence ». Quant au commandement, Timothée devait le garder « sans tache », sans aucune altération; et « irrépréhensible », sans que personne eût occasion de le reprendre ou de l’accuser de ne pas garder le dépôt qui lui était confié; mais avant tout dans le but de recevoir « l’approbation de notre Seigneur Jésus Christ à son apparition ». Il est toujours parlé de l’apparition et non de la venue du Seigneur, quand il est question de la responsabilité dans le service. C’est pourquoi il peut être parlé « d’aimer son apparition » qui est cependant toujours accompagnée de « l’exercice de la vengeance » sur le monde (2 Th 1.8). La raison en est que, si la « venue » du Seigneur est le « jour de grâce », son apparition est le jour des couronnes, la récompense de la fidélité, pour les serviteurs de Christ. Cette apparition sera montrée au temps propre par le bienheureux et seul Souverain, déjà appelé le « Dieu bienheureux» en 1 Tim 1.11. Alors le seul Souverain, Roi des rois et Seigneur des seigneurs, manifestera cette gloire. L’apôtre parle de Dieu, sans aucun doute, mais impossible de séparer une des seigneuries divines de l’autre. Car Dieu est tout cela quand il « montre » l’apparition de Christ; Christ sera tout cela, quand il paraîtra comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Voici la seconde fois que la louange suprême s’élance devant Dieu dans les lieux éternels. Dans le premier cas, à la suite de la venue dans ce monde de Christ homme comme Sauveur; et dans le deuxième cas, à la suite de son apparition comme Seigneur et homme victorieux.

Ordonne à ceux qui sont riches dans le présent siècle, qu’ils ne soient pas hautains et qu’ils ne mettent pas leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais dans le Dieu qui nous donne toutes choses richement pour en jouir; qu’ils fassent du bien; qu’ils soient riches en bonnes œuvres; qu’ils soient prompts à donner, libéraux, s’amassant comme trésor un bon fondement pour l’avenir, afin qu’ils saisissent ce qui est vraiment la vie.

Il reste encore une ordonnance à ajouter au sujet de ceux que, parmi les siens, Dieu favorise des biens de ce monde. Il s’agit ici de leur position « dans le présent siècle », position qui est en contraste avec celle du siècle à venir. Cette position ne doit pas les exalter à leurs propres yeux, car l’orgueil de la richesse est un des vices les plus fréquents parmi les hommes. Il ne faut pas que les chrétiens se laissent entraîner à se fonder sur l’incertitude des richesses qui peuvent s’effondrer en un moment; mais ils doivent se confier en Celui qui les a richement favorisés en leur donnant la jouissance de ces choses. Qu’ils emploient leurs richesses à faire du bien, qu’elles consistent en richesses de bonnes œuvres, en promptitude à donner, en libéralité. Tel est le but de la fortune qui leur est dispensée; elle doit développer dans leur témoignage des vertus qui ne pourraient se montrer que là où Dieu donne des biens terrestres.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Les enseignements non conformes à la piété :

  • Exhortations relatives à la piété

1 Tim 6.3,11 Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines, et ne s’attache pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus Christ et à la doctrine qui est selon la piété, 11 Pour toi, homme de Dieu, fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur.  Tt 2.12 Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, 2 P 3.11 Puisque donc toutes ces choses doivent se dissoudre, quelles ne doivent pas être la sainteté de votre conduite et votre piété,

  • Pauvreté spirituelle, manque de vérité

Ps 74.9 Nous ne voyons plus nos signes; Il n’y a plus de prophète, Et personne parmi nous qui sache jusqu’à quand… Éz 7.26 Il arrive malheur sur malheur, Un bruit succède à un bruit; Ils demandent des visions aux prophètes; Les sacrificateurs ne connaissent plus la loi, Les anciens n’ont plus de conseils. Lc 15.14 Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. 1 Tim 6.5 les vaines discussions d’hommes corrompus d’entendement, privés de la vérité, et croyant que la piété est une source de gain.

  • La piété, source de gain

 Es 65.22 Ils ne bâtiront pas des maisons pour qu’un autre les habite, Ils ne planteront pas des vignes pour qu’un autre en mange le fruit; Car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres, Et mes élus jouiront de l’oeuvre de leurs mains. 1 Tim 4.8 Exerce-toi à la piété; car l’exercice corporel est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. 1 Tim 6.6 C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement; Tt 3.8 Cette parole est certaine, et je veux que tu affirmes ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer de bonnes oeuvres.

  • Glorifier Dieu, exemples

Es 6.3 Ils criaient l’un à l’autre, et disaient: Saint, saint, saint est l’Éternel des armées! toute la terre est pleine de sa gloire! Mt 15.31 en sorte que la foule était dans l’admiration de voir que les muets parlaient, que les estropiés étaient guéris, que les boiteux marchaient, que les aveugles voyaient; et elle glorifiait le Dieu d’Israël. Ac 4.21 Ils leur firent de nouvelles menaces, et les relâchèrent, ne sachant comment les punir, à cause du peuple, parce que tous glorifiaient Dieu de ce qui était arrivé. Ap 4.11 Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées.

De tout ce qui précède, nous notons que Timothée devait vivre en « s’amassant comme trésor un bon fondement pour l’avenir ». Il s’agit de l’abandon des choses visibles, quoiqu’elles soient le fruit de la bonté de Dieu, mais données par lui aux siens dans le but d’acquérir « un trésor dans les cieux » qui ne défaille pas et aussi de saisir « ce qui est vraiment la vie ». Telle devait être l’attitude des riches. Cette attitude, Timothée, qui ne possédait aucun de leurs avantages, leur en donnait l’exemple en ayant lui-même « saisi la vie éternelle ». Timothée est exhorté à garder ce qui lui a été confié. D’autre part, nous voyons Paul confier ce qu’il a au Seigneur qui a la puissance de garder son dépôt. En Lui est la vie, la puissance pour la soutenir et pour garder dans le ciel l’héritage de gloire qui nous est destiné. Paul savait qui il avait cru. Il n’avait pas mis sa confiance dans l’œuvre, mais en Christ, qu’il connaissait bien. Ici, c’est Timothée qui garde le dépôt que le Seigneur lui a confié. Ce dépôt est l’administration de la maison de Dieu par la Parole, par la doctrine, par l’exemple qu’il avait à fournir lui-même. Son rôle n’était pas de discuter avec ces gens-là; il avait à fuir leurs discours vains et profanes et les raisonnements opposés à la doctrine de Christ par ces discoureurs qui prétendaient avoir de la connaissance. Déjà quelques-uns qui professaient la posséder s’étaient écartés de la doctrine chrétienne. Le dernier mot de l’apôtre à Timothée est « grâce », faveur divine, sur son fils dans la foi, comme son premier mot était grâce. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts à rechercher la grâce de Dieu.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain  “ l’exhortation à la fermeté dans la foi et à la constance dans travail du ministère.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées. 

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