Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 1 Tim 1.3 et suivants. En effet, nous avons fait la connaissance de Timothée en Actes 16.1-5. Les liens de Paul avec son «véritable enfant dans la foi» étaient étroits. Pourtant il lui écrit en qualité d’apôtre pour souligner l’autorité qu’il lui confère. Ce jeune disciple était investi d’une tâche difficile: ordonner à chacun comment il avait à se conduire dans l’assemblée (1Tim 3.14-16). Un mandat lui était confié dont le but était l’amour. De même que les tribunaux ne sont pas pour les honnêtes gens, la Loi ne concerne plus ceux qui sont justifiés. Ce qui leur convient désormais, c’est l’amour dont la source est en Dieu. Il est versé par l’Esprit dans notre cœur (Rm 5.1-5). Mais pour qu’il ne soit pas en nous comme une eau stagnante, pour qu’il nous «traverse» et jaillisse au profit d’autrui, aucun «conduit» ne doit être obstrué. Car l’amour découle: d’abord d’un cœur pur, débarrassé de toute idole; ensuite d’une bonne conscience, qui n’a rien à se reprocher (Ac 24.14-16); et enfin, d’une foi sincère, exempte de toute forme hypocrite (2 Tim 1.3-5). Si ces conditions ne sont pas remplies, notre christianisme ne sera guère qu’un vain bavardage. Qu’il est brillant le contraste entre la Loi qui maudit le pécheur et la grâce qui le transporte dans la gloire et le bonheur de Dieu!
Si quelqu’un pouvait comparer la servitude de la Loi avec l’évangile de la grâce, c’était bien le pharisien Saul de Tarse devenu l’apôtre Paul. Sa fidélité à la Loi ne l’avait nullement empêché d’être le premier des pécheurs. N’avait-il pas persécuté Jésus en persécutant si âprement les siens? Sans fausse humilité, il se déclare pire que tous les pécheurs énumérés dans 1Tim 1.8-11. Mais ce sont précisément des coupables et non des justes que le Christ Jésus est venu sauver (Mt 9.10-13). Et puisque le premier d’entre eux a pu l’être, personne ne peut se dire trop pécheur pour être placé au bénéfice de la grâce. «Miséricorde m’a été faite», s’écrie l’apôtre à deux reprises. Il mesure la grandeur de cette miséricorde à la grandeur de sa propre misère et spontanément l’adoration s’élève de son cœur. Si nous jouissons souvent si peu de la grâce, c’est peut-être parce que notre conviction de péché n’a pas été suffisamment profonde.
Ainsi, l’apôtre revient maintenant à «l’ordonnance», au mandat qui avait été confié à Timothée et dont il avait parlé. Il entre dans le sujet propre de l’épître, après avoir terminé comme nous l’avons vu, par un chant de triomphe et un Amen! le magnifique exposé qui se déroule(1 Tim 1.5-17).
Car l’apôtre n’avait encore parlé que du danger immédiat qui menaçait les saints d’Éphèse et auquel Timothée devait parer avec l’autorité qui lui était conférée. Ce danger ne se résumait encore que dans l’activité de «certaines personnes». Mais auparavant Paul place devant son fidèle disciple et enfant dans la foi, l’importance, aux yeux de Dieu, de l’ordonnance qui lui avait été confiée. (1 Tim 4.14; 2 Tim 1.6). Des prophéties avaient été faites auparavant au sujet du don que devait recevoir ce fidèle collaborateur de l’apôtre. Il l’avait donc reçu par prophétie, mais il lui avait été communiqué par l’imposition des mains de Paul. Ce don avait été accompagné de l’imposition des mains du corps des anciens. Ce dernier fait signifiait l’identification des anciens avec Timothée dans son service et la sanction qu’ils y apportaient, car ils ne lui communiquaient rien. (Nb 8.10). Il appartenait à l’autorité apostolique et à nulle autre de transmettre occasionnellement le don, qu’il fût un «don de grâce» ou le «don du Saint Esprit», don qui du reste, le plus souvent était envoyé directement d’en haut par le Seigneur, mais jamais on ne voit les anciens le communiquer.
Les prophéties, faites précédemment au sujet de Timothée, annonçaient que celui-ci était désigné de Dieu pour «combattre le bon combat», un combat nécessaire, destiné à soutenir la saine doctrine dans la maison de Dieu et à déjouer les ruses de l’Ennemi. Cette victoire ne pouvait avoir lieu que si Timothée gardait la foi, c’est-à-dire l’état de l’âme qui est fermement attachée à l’ensemble de l’enseignement de Dieu dans sa Parole. La foi n’est plus sincère, quand la conscience n’est plus bonne et cherche à se soustraire, en quelque manière que ce soit, au contrôle de Dieu. Alors il y a de la fraude dans le cœur. Cet état est des plus dangereux. Car l’âme s’habitue à éviter la lumière de la présence du Seigneur et de sa Parole. C’est pourquoi rejeter une bonne conscience amène tôt ou tard l’âme à abandonner la foi. Toutes les hérésies ont leur source dans un mauvais état de la conscience qui, fuyant l’occasion de rencontrer Dieu, est livrée à elle-même et, dans cet état, abandonne la vérité telle que Dieu nous l’a enseignée dans sa Parole.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Pas d’autres enseignements :
- Paix invoquée
Jg 6.23 Et l’Éternel lui dit: Sois en paix, ne crains point, tu ne mourras pas. Dn 4.1 Nebucadnetsar, roi, à tous les peuples, aux nations, aux hommes de toutes langues, qui habitent sur toute la terre. Que la paix vous soit donnée avec abondance! Lc 10.5 Dans quelque maison que vous entriez, dites d’abord: Que la paix soit sur cette maison! 1 P 5.1 Voici les exhortations que j’adresse aux anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée:
- Faits relatifs à Timothée, origines
-Son père était grec Ac 16.1 Il se rendit ensuite à Derbe et à Lystre. Et voici, il y avait là un disciple nommé Timothée, fils d’une femme juive fidèle et d’un père grec.
-Sa mère était une femme pieuse 2 Tim 1.5 gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, qui habita d’abord dans ton aïeule Loïs et dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, habite aussi en toi.
-Instruit dans les Écritures dès son enfance 2 Tim 3.15 dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus Christ.
-Circoncis par Paul Ac 16.3 Paul voulut l’emmener avec lui; et, l’ayant pris, il le circoncit, à cause des Juifs qui étaient dans ces lieux-là, car tous savaient que son père était grec.
-Deux lettres lui ont été écrites
- Puissance de la grâce
Lc 10.19 Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire. Rm 14.4 Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir. 2 Co 9.8 Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre; 1 Tim 1.12 Je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle,
- La discipline de l’Église
1 Co 5.5 qu’un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus. 2 Co 13.2, 10 Lorsque j’étais présent pour la seconde fois, j’ai déjà dit, et aujourd’hui que je suis absent je dis encore d’avance à ceux qui ont péché précédemment et à tous les autres que, si je retourne chez vous, je n’userai d’aucun ménagement, 10 C’est pourquoi j’écris ces choses étant absent, afin que, présent, je n’aie pas à user de rigueur, selon l’autorité que le Seigneur m’a donnée pour l’édification et non pour la destruction. 1 Tim 1.20 De ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer. Tt 3.10 Éloigne de toi, après un premier et un second avertissement, celui qui provoque des divisions,
De tout ce qui précède, nous notons qu’Hyménée et Alexandre en étaient arrivés à fuir l’occasion de rencontrer Dieu. Et la Parole a soin de nous dire que c’étaient des blasphèmes, sans doute des blasphèmes contre Christ, en rapport avec la loi, car Paul nous dit, en décrivant son état d’inimitié contre Christ, qu’il était lui-même un «blasphémateur». Ici, le mal n’étant pas encore arrivé à son apogée, c’était plutôt qu’au lieu d’employer leur activité pour le maintien de la foi, ils avaient fait personnellement naufrage et que, n’ayant plus de boussole pour se diriger, ils avaient perdu tout sentiment de la valeur, de la dignité, de la sainteté du Seigneur. Nous retrouvons ce même Hyménée en 2 Tim 2.17, mais associé à Philète et soutenant une doctrine qui fermait le ciel aux rachetés et les établissait définitivement sur la terre. L’acte de livrer à Satan avait eu lieu effectivement dans notre passage. Les deux hommes dont il est parlé ici, ayant été abandonnés entre les mains de Satan, étaient désormais hors de l’assemblée, privés de son contrôle et de son influence dont ils avaient joui jusqu’alors, devenus, par ce fait, comme la propriété de l’Ennemi qui n’avait désormais d’autre but que de les séparer à tout jamais de Christ, sans espoir de retour. Cependant, là encore, au milieu de ce terrible jugement, Dieu avait une intention de grâce. La misère, probablement morale et physique, où ils étaient plongés pouvait «leur apprendre à ne plus blasphémer», rendant ainsi leur restauration possible. Car «Celui à qui il est peu pardonné – ou du moins qui le pense – aime peu» (Luc 7.36-50). Et toi, ami encore indifférent, la patience du Seigneur s’est exercée envers toi aussi, jusqu’à maintenant. Ne le fais pas attendre plus longtemps. Demain il sera peut-être trop tard. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ prier pour tous les hommes.”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.