Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 1 Th 3.1 et suivants. En effet, par deux fois Satan avait empêché Paul de retourner à Thessalonique (1 Th 2.17-20). Dieu l’avait permis pour que soient manifestées tant les affections de l’apôtre que la fidélité des Thessaloniciens. Usant d’une autre arme, « le tentateur »  avait alors suscité contre eux de grandes épreuves. Or Paul les avait avertis que, non seulement ces épreuves étaient inévitables, mais qu’ils étaient destinés à cela (Jn 15.18-21; Jn 16.31-33). Y était-il indifférent pour cette raison? Bien au contraire! Mais ce dont il s’inquiétait, ce n’était pas des épreuves des Thessaloniciens, c’était de la fermeté de leur foi. Leçon pour nous qui nous arrêtons facilement à des circonstances extérieures: difficultés matérielles, maladies, etc…, et perdons de vue l’état intérieur du chrétien! N’y tenant plus, l’apôtre avait délégué Timothée pour les affermir et les encourager. Et lui-même avait été consolé, oui, rempli de joie, au milieu de sa propre affliction par les nouvelles qu’il avait reçues. Car loin d’ébranler la foi de ces tout jeunes croyants, l’épreuve l’avait fortifiée. De même les climats les plus rudes forgent généralement les races les plus résistantes. Encore une fois Satan avait fait une œuvre qui l’avait trompé (Pr 11.18).

Ce ne sont pas nos épreuves qui doivent nous porter à attendre le Seigneur; c’est l’amour! Sa venue « avec tous ses saints » est la grande pensée qui doit gouverner tout notre comportement. Saints, nous le sommes devant Dieu par l’œuvre parfaite de Christ (Hb 10.4-10). Mais en même temps nous sommes exhortés à affermir nos cœurs dans la sainteté pratique; elle est l’expresse volonté de Dieu pour chacun des siens. Un jeune chrétien devra notamment veiller à se garder pur. En considérant son corps comme un instrument de plaisir, il pèche d’abord contre lui-même; il ruine quelquefois sa santé, toujours sa conscience (celle-ci perd sa sensibilité au mal et se dérègle comme l’aiguille d’un compteur qui a été forcé).

Il peut aussi faire le plus grand tort à autrui (Hb 13.1-6). Que de vies ruinées, d’esprits et de corps souillés, de foyers brisés, ont payé la vanité d’une conquête et le plaisir de quelques moments! Enfin l’impureté sous toutes ses formes est un péché contre Dieu (Ps 51.1-8). Notre corps ne nous appartient plus; il est devenu le temple de l’Esprit que Dieu nous a donné (1 Co 6.15-20). L’Esprit Saint réclame une demeure sainte. Conserver notre corps sans reproche (1 Th 5.23-24), c’est honorer Celui qui l’habite. Nous sommes loin d’avoir épuisé le sujet de la marche chrétienne en montrant, comme nous l’avons fait, qu’elle est dirigée par les caractères de la vie divine que nous possédons, par nos relations avec Dieu et par nos privilèges. Mais permettez-moi une remarque préliminaire.

On a souvent fait ressortir que la première épître aux Thessaloniciens introduit dans toute notre conduite, pour la déterminer, la pensée de la venue personnelle du Seigneur. C’est pourquoi l’apôtre n’attend la récompense de son travail qu’à la venue du Seigneur Jésus; alors seulement les Thessaloniciens seront manifestés comme la couronne de gloire de ce cher serviteur de Christ. Il attendait patiemment ce moment-là, car il peut nous arriver de travailler fidèlement pendant toute notre vi e sans récolter ici-bas les fruits de notre travail pour le Seigneur; mais que cela ne nous décourage pas. En travaillant pour notre Maître, nous n’avons pas à prétendre récolter actuellement du fruit: il pourrait sans doute nous être accordé, mais pourrait aussi manquer. Car l’un laboure, l’autre sème et plante, l’autre arrose: il faut du temps pour voir un accroissement ou une moisson. Il n’est pas dit que les plantes, arrosées de nos mains, réjouiront notre vue par beaucoup de fleurs ou de fruits. S’il convient au Seigneur de ne pas nous en faire voir, notre patience est exercée. En récoltant d’habitude les fruits de mon activité, mon faible cœur serait disposé à s’en glorifier et à s’y complaire, au lieu d’attendre la récolte à la venue du Seigneur Jésus.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Rapport encourageant de Timothée :

  • Amour spirituel, la prééminence de l’amour

1 Co 13.13 Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité. Ga 5.22 Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance; Ep 5.2 et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. 1 Jn 4.16 Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.

  • Passages particuliers qui apportent la consolation

Ps 27.5 Car il me protégera dans son tabernacle au jour du malheur, Il me cachera sous l’abri de sa tente; Il m’élèvera sur un rocher. Ps 119.50 C’est ma consolation dans ma misère, Car ta promesse me rend la vie. Mt 5.4 Heureux les affligés, car ils seront consolés! 1 Th 3.7 En conséquence, frères, au milieu de toutes nos calamités et de nos tribulations, nous avons été consolés à votre sujet, à cause de votre foi.

  • Joie des gagneurs d’âmes

-Essentielle au succès de l’œuvre chrétienne Ps 51.14-15  Rends-moi la joie de ton salut, Et qu’un esprit de bonne volonté me soutienne! 15 J’enseignerai tes voies à ceux qui les transgressent, Et les pécheurs reviendront à toi.

-Vient en récoltant Ps 126.6 Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, Revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes.

-Lorsqu’ils ont trouvé la brebis perdue Lc 15.6-7 et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit: Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. 7 De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.

-Le semeur et le moissonneur se réjouissent ensemble Jn 4.36 Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.

-Encourage l’Église Ac 15.3 Après avoir été accompagnés par l’Église, ils poursuivirent leur route à travers la Phénicie et la Samarie, racontant la conversion des païens, et ils causèrent une grande joie à tous les frères.

-Les âmes gagnées sont une couronne de joie 1 Th 2.19-20 Qui est, en effet, notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire? N’est-ce pas vous aussi, devant notre Seigneur Jésus, lors de son avènement? 20 Oui, vous êtes notre gloire et notre joie.

-A soutenu Christ au sein de ses souffrances sur la croix Hb 12.2 ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu.

  • Promesses pour les justes

Ps 34.16 Les yeux de l’Éternel sont sur les justes, Et ses oreilles sont attentives à leurs cris. Ps 92.13  Les justes croissent comme le palmier, Ils s’élèvent comme le cèdre du Liban. Pr 12.13 Il y a dans le péché des lèvres un piège pernicieux, Mais le juste se tire de la détresse. Pr 20.7 Le juste marche dans son intégrité; Heureux ses enfants après lui!

De tout ce qui précède, nous notons que l’apôtre Paul nous parle de notre responsabilité chrétienne qui n’est jamais en rapport avec la venue du Seigneur pour nous prendre auprès de Lui. Car le mot « son apparition », désignant le moment où il viendra en jugement avec tous ses saints, ne peut être employé ici parce qu’il ne s’agit pas de jugement, mais de paraître devant notre Dieu et Père pour y atteindre enfin le plein résultat d’une marche fidèle, accomplie dans l’amour. Ce n’est pas le moment où le Seigneur apparaîtra publiquement pour être glorifié et admiré dans tous ceux qui auront cru (2 Th 1.10). Il les introduit devant le Père, dans le second devant le monde. Alors l’apôtre demande pour les Thessaloniciens, que le Seigneur les fasse « abonder et surabonder en amour » comme lui, Paul, leur en avait donné l’exemple. Ils n’avaient pas besoin d’y être exhortés, car dès le début ils l’avaient prouvé par leur « travail d’amour », mais l’apôtre désirait que leur marche chrétienne fût caractérisée par une « surabondance » d’amour « les uns envers les autres », l’amour ardent entre les membres de la famille de Dieu étant la première chose qui les fasse reconnaître. Paul désirait, en outre, que cet amour abondât « envers tous »; et lui-même, que l’amour de Christ pressait à porter au monde la bonne nouvelle du salut, leur avait aussi donné cet exemple. Il réalisait ainsi le caractère de son Maître qui, ayant aimé les siens, les aima jusqu’à la fin, et dont l’amour s’adressait à tous les pécheurs. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts à vous aimer les uns les autres comme l’a fait le Seigneur Jésus.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain  “ l’exhortation à l’amour fraternel et au travail. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées. 

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