Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ph 4.1 et suivants. En effet, Paul déclare: «Réjouissez-vous dans le Seigneur». Pourtant les causes de larmes ne lui manquent pas (Ph 3.17-21). Une malheureuse discorde oppose deux sœurs, Évodie et Syntyche, et trouble l’Assemblée. Paul exhorte – ou plutôt supplie – chacune d’elles personnellement. Qu’elles apprennent – et nous aussi – la grande leçon de Ph 2.1-4 (Pr 13.10). Notre douceur est-elle connue de nos frères et sœurs, de nos camarades? Combien de querelles cesseraient si nous avions conscience que le retour du Seigneur est imminent. Combien de soucis également! Par la prière, déchargeons nos cœurs de tout ce qui les tourmente. Mais pour être immédiatement exaucés? Pas nécessairement, mais pour que Dieu puisse y verser sa parfaite paix. Et comment éviter les mauvaises pensées? En cultivant les bonnes. Servons-nous du verset 8 comme d’un crible à plusieurs grilles. Ce qui occupe en ce moment mon esprit, est-ce vrai?… juste?… pur?… aimable?… édifiant?… Des pensées ainsi filtrées et épurées ne pourront se traduire qu’en actes de même nature (v. 9). Et quelle en sera la conséquence? Non plus seulement la paix de Dieu, mais le Dieu de paix en personne habitant «chez nous» (Jn 14.18-24).

Paul se souvient sans doute de sa première visite à Philippes, de la prison et des cantiques qu’il y chantait avec Silas (Ac 16.22-25). Prisonnier de nouveau, rien ne lui ôte sa joie parce que rien ne peut lui ôter Christ. Il en est de même de sa force. «Je peux toutes choses – dit-il, malgré ses chaînes – en Celui qui me fortifie» (2 Co 6.1-10). Comme lui, nous apprenons à être contents quelles que soient les circonstances: succès ou difficultés, santé ou maladie, beau ou mauvais temps… si nous sommes «contents du Seigneur».

Bien que très pauvres, les Philippiens venaient, par les mains d’Épaphrodite, d’envoyer un nouveau secours à l’apôtre (2 Co 8.1-6). Celui-ci leur affirme selon sa propre expérience: «mon Dieu suppléera à tous vos besoins» – mais pas à toutes vos convoitises. Il engage la responsabilité de son Dieu, comme s’il endossait un chèque en blanc sachant disposer pour lui et ses amis d’un crédit illimité: rien de moins que «Ses richesses en gloire» (v. 19; Ép 3.14-19). Que Dieu nous donne d’expérimenter le secret du bienheureux apôtre – la pleine suffisance du Seigneur Jésus Christ – jusqu’à ce qu’enfin s’accomplisse le soupir du psaume: «Je verrai ta face… je serai rassasié de ton image» (Ps 17.15).

Car parler de manque et de privation conduit l’apôtre à nous donner un merveilleux aperçu de la manière dont il affrontait ses souffrances et son emprisonnement. Ces circonstances tragiques étaient devenues pour lui une source d’instructions pratiques, car il avait appris à être content. Être content dans les circonstances présentes, quelles qu’elles soient, n’était pas plus naturel à Paul qu’à nous. Mais il l’avait appris, et appris non pas en théorie, mais par l’expérience en passant par les circonstances les plus défavorables, son cœur étant plein de Christ comme nous le voyons au chapitre 3. Il était donc capable d’affronter les changements les plus violents. L’abaissement ou l’abondance, la pleine suffisance ou la faim, l’abondance ou les pires privations, tout était pareil pour Paul car Christ est le même, et toutes les ressources et les joies de Paul étaient en Lui.

Car, en Christ, Paul avait la force de tout affronter, et la même force est disponible de la même manière pour chacun de nous. Si seulement nous exploitions tout ce qui est en Christ pour nous, nous pourrions tout faire. Or Paul ne dit pas simplement «je pourrais», mais «je peux». Il est facile d’admirer le courage merveilleux et la supériorité sereine vis-à-vis des circonstances, qui marquaient l’apôtre, et il n’est pas difficile de discerner la source de sa puissance, mais c’est autre chose de marcher sur sa trace. Ce n’est même guère possible, à moins de traverser ses circonstances ou des circonstances semblables. De là vient notre faiblesse si manifeste. Nous nous conformons au monde, nous manquons de vigueur et d’agressivité spirituelles, nous évitons les souffrances, et nous manquons l’éducation spirituelle. Nous ne pouvons pas dire «j’ai appris … je sais … je suis enseigné … je peux», comme Paul pouvait le dire. Il serait bon pour nous de voir en face en toute simplicité ces défauts qui nous caractérisent, de peur que nous ne pensions que nous sommes «riches et rassasiés de biens», que nous sommes sélectionnés comme chrétiens du vingtième siècle, et que par conséquent, quant à l’intelligence spirituelle, nous sommes presque la dernière expression de ce que devraient être les chrétiens.

L’apôtre ne dépendait nullement des dons des saints de Philippes ou d’ailleurs, et il voulait qu’ils le sachent; mais, bien qu’il en fût ainsi, il les assure, d’une manière très délicate et très belle, qu’il était pleinement conscient de l’amour et du dévouement envers le Seigneur et envers lui-même qui les avaient incités à faire ce don. Il reconnaissait que les Philippiens brillaient particulièrement dans cette grâce, et cela depuis le premier moment où ils avaient été touchés par l’évangile. Ils avaient pensé à lui dans le passé, quand aucune autre assemblée ne l’avait fait, tant en Macédoine et à Thessalonique, que maintenant à Rome.

Le dévouement des Philippiens à cet égard était rehaussé par le fait qu’ils étaient très pauvres. C’est ce que 2 Corinthiens 8:2 nous révèle. Ils avaient eux-mêmes traversé une grande affliction, et ils avaient fait l’expérience d’une grande joie dans le Seigneur. Tout ceci est très instructif pour nous. Très souvent, nous sommes indifférents et mesquins parce que nos propres expériences de souffrance et de rafraîchissement spirituel sont très superficielles.

Ayant reçu leur libéralité par Épaphrodite, Paul voulait qu’ils sachent qu’il était maintenant bien approvisionné et dans l’abondance. Mais leur don n’avait pas seulement répondu à ses besoins; il était dans sa nature un sacrifice agréable à Dieu, comme ces sacrifices de bonne odeur dont parle l’Ancien Testament. C’était quelque chose d’encore plus grand. Mais qu’en était-il des Philippiens eux-mêmes? Ils s’étaient encore appauvris, ils avaient encore réduit leurs ressources déjà maigres par leur don en faveur d’un prisonnier âgé qui ne pouvait nullement leur rendre la pareille ni les aider. Paul le ressentait, et au verset 19 il exprime sa confiance à leur égard. 

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Réjouissez-vous dans le Seigneur :

  • Livre de vie

Ex 32.33 Pardonne maintenant leur péché! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit. Ps 69.29 Qu’ils soient effacés du livre de vie, Et qu’ils ne soient point inscrits avec les justes! Dn 12.1 En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple; et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés. Lc 10.20 Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. Ph 4.3 Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider, elles qui ont combattu pour l’Évangile avec moi, et avec Clément et mes autres compagnons d’oeuvre, dont les noms sont dans le livre de vie. Hb 12.23 Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le choeur des anges; Ap 13.8 Et tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l’agneau qui a été immolé. Ap 20.12 Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs oeuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres. Ap 22.19 et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre.

  • Honnêteté requise

Dt 25.15 Tu auras un poids exact et juste, tu auras un épha exact et juste, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne. Pr 11.1 La balance fausse est en horreur à l’Éternel, Mais le poids juste lui est agréable. Rm 12.17 Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. Rm 13.8 Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi. Ph 4.8 Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées.

  • Le devoir de Dire la vérité

Pr 12.19 La lèvre véridique est affermie pour toujours, Mais la langue fausse ne subsiste qu’un instant. So 3.13 Les restes d’Israël ne commettront point d’iniquité, Ils ne diront point de mensonges, Et il ne se trouvera pas dans leur bouche une langue trompeuse; Mais ils paîtront, ils se reposeront, et personne ne les troublera. Za 8.16 Voici ce que vous devez faire: dites la vérité chacun à son prochain; jugez dans vos portes selon la vérité et en vue de la paix; 2 Co 12.6 Si je voulais me glorifier, je ne serais pas un insensé, car je dirais la vérité; mais je m’en abstiens, afin que personne n’ait à mon sujet une opinion supérieure à ce qu’il voit en moi ou à ce qu’il entend de moi. Ep 4.25 C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain; car nous sommes membres les uns des autres. Ep 6.14 Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice;

  • Le devoir de Bienfaisance

-L’ordre de Moïse Dt 15.12-14 Si l’un de tes frères hébreux, homme ou femme, se vend à toi, il te servira six années; mais la septième année, tu le renverras libre de chez toi. 13 Et lorsque tu le renverras libre de chez toi, tu ne le renverras point à vide; 14 tu lui feras des présents de ton menu bétail, de ton aire, de ton pressoir, de ce que tu auras par la bénédiction de l’Éternel, ton Dieu.

-Le conseil de l’homme sage Pr 25.21 Si ton ennemi a faim, donne-lui du pain à manger; S’il a soif, donne-lui de l’eau à boire. Ec 11.1 Jette ton pain sur la face des eaux, car avec le temps tu le retrouveras;

-Les paroles du prophète Es 58.7 Partage ton pain avec celui qui a faim, Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; Si tu vois un homme nu, couvre-le, Et ne te détourne pas de ton semblable.

-Les commandements de Christ Mt 5.42 Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi. Lc 3.11 Il leur répondit: Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n’en a point, et que celui qui a de quoi manger agisse de même. Lc 12.33 Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes. Faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n’approche point, et où la teigne ne détruit point.

-L’exhortation de Paul Ac 20.35 Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Ga 6.10 Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi; 1 Tim 6.18; Hb 13.16 Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir.

De tout ce qui précède, nous notons que Dieu devrait suppléer à tous les besoins des Philippiens. Remarquez comment il parle de Lui comme «Mon Dieu» — le Dieu que Paul connaissait et dont il avait fait lui-même l’expérience pratique. Ce Dieu serait leur Fournisseur de ressources, non selon leurs besoins, ni même selon le désir ardent de Paul à leur égard, mais selon Ses richesses en gloire dans [ou: par] le Christ Jésus. Il aurait été déjà merveilleux que Dieu s’engage à suppléer à leurs besoins selon Ses richesses sur la terre dans le Christ Jésus; mais Ses richesses en gloire sont encore plus merveilleuses. Les Philippiens, ou nous-mêmes, pourront ne jamais être riches dans les choses de la terre, et pourtant être enrichis en richesses de gloire. S’il en est ainsi, nous répondrons effectivement en attribuant la gloire à Dieu notre Père aux siècles des siècles. Il est intéressant de noter dans les salutations finales, qu’il y avait des saints même dans la maison de César. Le premier chapitre nous avait dit que ses liens avaient été manifestés comme étant en Christ dans tout le prétoire, ou selon la version anglaise dans tout le palais, et s’ils avaient été manifestés dans tout le palais, on suppose qu’ils l’avaient été à César lui-même. Mais avec quelques-uns de ses employés et de ses serviteurs, les choses étaient allées plus loin, et certains avaient été convertis. Dans une des grandes forteresses de la puissance de l’ennemi, des âmes avaient été transportées du royaume des ténèbres au royaume du Fils de l’amour du Père. De tels triomphes sont bien les effets de la grâce. Comme le souhait final vient à propos! «Que la grâce du Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit! Amen». Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain  “ les actions de grâce et Timothée. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées. 

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