Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Galates 1.1, 2 et suivants. En effet, le sujet de l’épître aux Galates est la relation du chrétien avec la loi du Sinaï. Cette épître comporte trois grandes parties: a) la partie historique (Ga 1.6 à 2.21) dans laquelle l’apôtre rappelle aux Galates l’origine de l’évangile qu’il leur a annoncé, son appel et ses relations avec les frères à Jérusalem et avec Pierre. b) la partie doctrinale (Ga 3.1 à 4.31) explique la différence entre la justice par la foi et la justice par la loi, ainsi que la raison d’être de la loi. c) enfin, la partie des exhortations(Ga 5.1 à 6.16) traite de la vie pratique et des manifestations de la vie nouvelle.

En effet, l’exposé de l’épître aux Galates sur la justification par la foi sans les œuvres est fort proche de celui développé dans l’épître aux Romains. Notons que cette épître n’a rien perdu de son actualité aujourd’hui. Car dans une vaste partie de la chrétienté, le formalisme, le ritualisme et les “bonnes œuvres” tendent à remplacer ou au moins à compléter la foi en l’œuvre expiatoire de Christ sur la croix, la marche par l’Esprit et les œuvres de foi.

Mais c’est une épître sévère que Paul adresse aux assemblées de la Galatie. Car il lui fallait s’occuper, non plus d’un péché moral comme chez les Corinthiens, mais d’un mal doctrinal de la plus grande gravité. En effet, ces pauvres Galates, trompés par de faux docteurs, étaient en train d’abandonner la grâce, seul moyen de salut, pour revenir à la religion des œuvres. Paul affirme avec force le caractère absolu de la Vérité divine. Elle est une, elle est complète, elle est parfaite parce que la Vérité, c’est Christ(Jn 14.1-7). L’on entend parfois des esprits forts soutenir(au fond pour justifier leur incrédulité) que chaque peuple a reçu sa propre révélation, la religion qui s’adapte le mieux à son caractère et à sa civilisation. Rien n’est plus faux. Il n’y a qu’un seul évangile; il proclame que “notre Seigneur Jésus Christ… s’est donné lui-même pour nos péchés”. Quelle en est la conséquence? “Afin de nous arracher au présent siècle mauvais…”(Ga 1.4). De plus, Ga 1.10 nous rappelle une autre vérité capitale à savoir que le souci de plaire à des hommes nous fait perdre la qualité d’esclave de Christ. Est-ce à Lui d’abord, à Lui seul, que nous désirons plaire (1 Th 2.1-7)?

Comme de coutume, il souhaite aux assemblées la grâce et la paix de la part de Dieu envisagé dans son caractère de Père, et de la part de Jésus dans son caractère de Seigneur. Mais il ajoute ici “au nom de Jésus,” ce qui appartient au caractère de l’Évangile que les Galates avaient perdu de vue, savoir que Christ s’était donné Lui-même pour nos péchés afin de nous délivrer de ce présent siècle mauvais. L’homme naturel, dans ses péchés, appartient à ce siècle mauvais; les Galates voulaient y rentrer sous le prétexte d’une justice selon la loi. Christ s’était donné Lui-même pour nos péchés afin de nous en retirer, car le monde est jugé. Envisagés comme dans la chair, nous sommes du monde. Or la justice de la loi se rattache aux hommes dans la chair. 

C’est l’homme en tant que dans la chair qui doit l’accomplir, et la chair a sa sphère dans ce monde: la justice que l’homme voudrait accomplir dans la chair est dirigée selon les éléments de ce monde. La justice légale, l’homme dans la chair, et le monde vont ensemble. Christ au contraire nous a vus comme pécheurs, n’ayant pas de justice, et il s’est donné pour nos péchés et afin de nous délivrer de ce monde condamné, où les hommes cherchent à établir leur justice en se plaçant sur le terrain de la chair qui ne l’accomplit jamais. Cette délivrance aussi est selon la volonté de Dieu notre Père. Il veut avoir un peuple céleste, racheté selon cet amour qui nous a donné une place dans le ciel auprès de Lui, et une vie dans laquelle opère le Saint Esprit pour nous faire jouir de cette position bénie, et nous faire marcher dans la liberté et dans la sainteté que Dieu nous donne dans cette nouvelle création, dont Jésus lui-même, ressuscité et glorifié, est le chef et la gloire.

L’apôtre aborde son sujet et l’état des Galates qui abandonnaient l’Évangile dans ses fondements, le faisait jaillir d’un cœur oppressé et indigné. Comment était-il possible que les Galates aient abandonné si promptement celui qui les avait appelés selon la puissance de la grâce de Christ, pour embrasser un Évangile différent? C’était par l’appel de Dieu qu’ils avaient part à la glorieuse liberté et au salut qui a sa réalisation dans le ciel. C’était par la rédemption que Christ avait accomplie et par la grâce qui nous appartient en Lui, qu’ils jouissaient du bonheur céleste et chrétien, et maintenant ils se tournaient vers un témoignage tout à fait différent, vers un témoignage qui n’était pas un autre Évangile, une autre vraie bonne nouvelle. Cet autre Évangile n’en était pas un, et ne faisait que troubler les esprits en pervertissant le vrai Évangile. 

Or, dit l’apôtre, en répétant ses paroles pour faire sentir l’importance qu’il y attachait, si moi-même ou un ange du ciel vous prêchait quelque chose outre l’Évangile que je vous ai déjà prêché, qu’il soit anathème(Ga 1.9). Les chrétiens judaïsants ne niaient pas Christ formellement; ils voulaient à Christ ajouter la circoncision. Mais l’Évangile que l’apôtre avait prêché était l’Évangile complet et entier; on ne pouvait rien y ajouter sans l’altérer, sans dire qu’il n’était pas l’Évangile parfait, sans réellement ajouter quelque chose d’une autre nature, c’est-à-dire sans le corrompre, car la révélation entièrement céleste de Dieu était ce que Paul leur avait enseigné. Car, l’apôtre dans ses enseignements, avait complété le cercle de la doctrine de Dieu. Y ajouter était nier sa perfection, en altérer le caractère, et la corrompre. L’apôtre ne parle pas d’une doctrine ouvertement opposée à l’Évangile, mais de ce qui est en dehors de l’Évangile qu’il avait prêché. 

Les versets ci-après ont été compiles pour votre édification et regroupes pour votre meilleure compréhension.

  • On détourne les Galates de l’unique bonne nouvelle; Paternité de Dieu :

1 Ch 29.10 David bénit l’Éternel en présence de toute l’assemblée. Il dit: Béni sois-tu, d’éternité en éternité, Éternel, Dieu de notre père Israël. Ps 68.6 Le père des orphelins, le défenseur des veuves, C’est Dieu dans sa demeure sainte. Es 63.16 Tu es cependant notre père, Car Abraham ne nous connaît pas, Et Israël ignore qui nous sommes; C’est toi, Éternel, qui es notre père, Qui, dès l’éternité, t’appelles notre sauveur. Es 64.7 Cependant, ô Éternel, tu es notre père; Nous sommes l’argile, et c’est toi qui nous as formés, Nous sommes tous l’ouvrage de tes mains. Mt 6.9
Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié; Mt 7.11 Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. Rm 8.15 Il toucha sa main, et la fièvre la quitta; puis elle se leva, et le servit. 1 P 1.17 Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l’oeuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage,

  • Instabilité, exemples :

Ps 106.13 Mais ils oublièrent bientôt ses oeuvres, Ils n’attendirent pas l’exécution de ses desseins. Mt 13.6 mais, quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines. Ac 13.13 Paul et ses compagnons, s’étant embarqués à Paphos, se rendirent à Perge en Pamphylie. Jean se sépara d’eux, et retourna à Jérusalem. Ga 1.6 Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Évangile.Ga2.12 En effet, avant l’arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les païens; et, quand elles furent venues, il s’esquiva et se tint à l’écart, par crainte des circoncis.

  • Avertissements contre les Faux docteurs

Mt 5.19 Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. Mt 15.9 C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. 1 Tim 1.7 ils veulent être docteurs de la loi, et ils ne comprennent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils affirment. 1 Tim 4.2 par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience; 1 Tim 6.3 Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines, et ne s’attache pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus Christ et à la doctrine qui est selon la piété; 2 Tim 4.3 Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désires; Tt 1.11 auxquels il faut fermer la bouche. Ils bouleversent des familles entières, enseignant pour un gain honteux ce qu’on ne doit pas enseigner. 2 P 2.1 Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine.

  • Appel à Dieu, comme témoin

Gn 31.50 Si tu maltraites mes filles, et si tu prends encore d’autres femmes, ce n’est pas un homme qui sera avec nous, prends-y garde, c’est Dieu qui sera témoin entre moi et toi. Dt 30.19 J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité; Jg 11.10 Les anciens de Galaad dirent à Jephthé: Que l’Éternel nous entende, et qu’il juge, si nous ne faisons pas ce que tu dis. 1 S 12.5 Il leur dit encore: L’Éternel est témoin contre vous, et son oint est témoin, en ce jour, que vous n’avez rien trouvé dans mes mains. Et ils répondirent: Ils en sont témoins. Jb 16.19 Déjà maintenant, mon témoin est dans le ciel, Mon témoin est dans les lieux élevés. Rm 1.9 Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous; 2 Co 1.23 Or, je prends Dieu à témoin sur mon âme, que c’est pour vous épargner que je ne suis plus allé à Corinthe; Ph 1.8 Car Dieu m’est témoin que je vous chéris tous avec la tendresse de Jésus Christ. 1 Th 2.5 Jamais, en effet, nous n’avons usé de paroles flatteuses, comme vous le savez; jamais nous n’avons eu la cupidité pour mobile, Dieu en est témoin.

De tout ce qui précède, nous notons que l’apôtre en vient donc historiquement à son ministère et à la question de savoir si l’homme entrait pour quelque chose dans ce ministère. Son Évangile n’était pas selon l’homme, car il ne l’avait reçu d’aucun homme; il n’avait pas été enseigné par l’homme. Ce qu’il possédait venait directement par la révélation que Jésus Christ lui en avait faite. Et quand Dieu, qui l’avait mis à part dès le ventre de sa mère et l’avait appelé par sa grâce, voulut révéler son Fils en lui, la révélation eut à l’instant toute sa puissance comme telle. L’apôtre ne consulta personne. Il n’entra pas en relation avec les autres apôtres, mais il agit tout de suite indépendamment d’eux, comme étant enseigné directement de Dieu. Les assemblées de la Judée ne le connaissaient pas de visage; seulement elles glorifiaient Dieu pour la grâce qu’il avait reçue. Car ce qu’on a voulu prêcher est différent; mais il n’y a pas de bonne nouvelle en dehors de ce que lui a prêché. Ainsi, par amour pour les âmes, l’apôtre pouvait anathématiser ceux qui détournaient les Galates de la vérité parfaite qu’il avait annoncée. C’était l’Évangile de Dieu lui-même; toute autre chose était de Satan. Car si Paul lui-même apportait autre chose que l’Évangile qu’il avait autrefois prêché, qu’il fût anathème. Le pur Évangile tout entier était déjà annoncé et revendiquait au nom de Dieu ses droits contre tout ce qui prétendait s’associer avec lui. Paul cherchait-il à contenter les hommes dans son Évangile, ou à plaire aux hommes? Nullement; il n’aurait pas été le serviteur de Christ, s’il l’avait fait. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “Paul à Jérusalem.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées. 

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