Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 2 Co 10.1 et suivants. En effet, Paul n’avait pas pu se résoudre à se rendre auprès des Corinthiens “avec le bâton” pour réprimer lui-même le mal(1 Co 4.17-21). Il avait préféré leur écrire et attendre l’effet que produirait sa lettre. Mais certains avaient profité de cette patience de l’apôtre, et de son absence, pour déprécier son ministère. L’humilité, la douceur et la bonté chrétienne dont Paul faisait preuve, étaient prétextes à le mépriser. Car l’homme naturel n’admire que ce qui a de l’éclat; il juge “selon l’apparence.”

Or les armes d’un soldat de Jésus Christ ne sont pas charnelles(Ep 6.10-20 les énumère). Souvenons-nous comment Gédéon, Samson, Jonathan, David, Ézéchias… pour ne citer qu’eux, ont remporté leurs plus grandes victoires. Et ne nous laissons pas séduire par des qualités humaines telles que l’éloquence ou le charme personnel. Suivons la Parole et jamais celui qui la présente, si doué soit-il, même si nous avons reçu du bien par son moyen. Car les hommes se comparent à eux-mêmes et s’enorgueillissent, en quoi ils ne sont pas intelligents. Nous croyants, nous n’avons pour la marche et pour le service qu’un modèle parfait: Jésus! Le contempler nous gardera toujours dans l’humilité.

Notre thème présente un caractère du ministère qu’il est important de considérer. En effet, nous voyons souvent un serviteur du Seigneur qui a reçu un don spirituel de Sa part, exercer ce don indépendamment de son état moral, en sorte que cet état se trouve ne plus correspondre à la valeur de ce qui lui est confié. Car l’apôtre se montre ici personnellement au niveau du ministère qu’il exerçait, et son état moral ne s’en séparait pas. C’est ce qui donnait à ce service une telle valeur au milieu de ceux en faveur desquels il l’exerçait. Car sa personne et sa conduite étaient la reproduction de ce qu’il prêchait. Sa parole correspondait à ses actes, et l’état de son cœur correspondait à sa parole. Il suivait en tout l’exemple de son Maître.

Quand les hommes demandaient à Jésus ce qu’il était, il répondait: “Absolument ce qu’aussi je vous dis.” En contraste avec la conduite de Paul, nous trouvons ici celle des faux apôtres et des faux docteurs. Car les Corinthiens venaient d’échapper, par le ministère de l’apôtre dans sa première épître, aux entreprises de Satan pour détruire cette assemblée de Dieu, en y introduisant l’esprit charnel, le manque de vigilance, le mal et la corruption qui en sont la suite. L’épître ayant produit son effet, les Corinthiens avaient été restaurés. La tristesse, la repentance, le zèle pour juger le mal et s’en purifier, avaient été tels que l’apôtre pouvait leur dire: “Je me glorifie de vous”.

Car il pourrait sembler qu’une assemblée, délivrée aussi complètement, aurait dû l’être d’une manière définitive; mais, à la première victoire sur Satan remportée par vous, soyez certains que l’Ennemi préparera une seconde attaque. Devant ce danger, les Corinthiens paraissent n’avoir eu aucune appréhension, et cependant le mal était déjà là, menaçant, et agissait sourdement au milieu d’eux, d’abord pour les séparer de l’apôtre, ensuite pour les détruire eux-mêmes.

Devant ces dangers, nous avons à être sur nos gardes, à veiller sans cesse, non seulement comme individus, mais comme assemblée. Dieu nous a peut-être donné quelque victoire en nous délivrant de choses qui étaient des entraves pour notre vie chrétienne. Ne nous endormons pas sur une victoire, car Satan, notre Ennemi, ne dort pas. Il sait revêtir mille déguisements et, s’il n’a pas réussi à nous vaincre une première fois, il reviendra, avec des séductions plus subtiles que les premières, afin de nous anéantir. En parlant de ce danger aux Corinthiens, l’apôtre ne nomme pas même ces adversaires; il les appelle “des hommes”, “un homme”. Il faut que ce soit leur œuvre qui les démasque, mais de plus, le danger qu’ils représentent est de tous les temps et ne se lie pas à un nom particulier. Leur travail souterrain avait pour but de miner l’autorité des apôtres, comme il a pour but aujourd’hui de miner l’autorité de cette Parole qu’ils nous ont transmise. Ces gens cherchaient à déprécier la valeur personnelle que les Corinthiens avaient jusqu’alors attribuée à Paul. Ils étaient assez osés pour laisser penser que celui qui avait marché au milieu d’eux, ayant le Christ pour modèle, et qui avait souffert pour l’Évangile, marchait “selon la chair.” 

Car ils se gardaient bien de nier la valeur des lettres inspirées: Ses lettres, disent-ils, “sont graves et fortes, mais sa présence personnelle est faible et sa parole méprisable.” Il a de l’autorité quand il est loin, mais quand il est présent il n’en a aucune; voyez comme il est “chétif au milieu de vous.” Plus loin, nous trouvons que ces “faux apôtres” et ces “ouvriers trompeurs”(car beaucoup prenaient le titre d’apôtres au milieu des assemblées) “se recommandaient eux-mêmes”, plaçant leur propre autorité en regard de la faiblesse apparente de Paul. Mais si Satan cherchait à annuler l’autorité du serviteur de Dieu dans l’estime de ceux envers lesquels il exerçait son ministère, c’était en fin de compte pour s’attaquer à Christ. En apparence, cela pouvait être considéré comme une lutte d’homme à homme; en réalité, c’était la guerre de Satan contre le Seigneur lui-même. Car ruinez l’autorité de l’apôtre et non seulement vous entravez, mais vous perdez l’œuvre du Seigneur au milieu des chrétiens.

Ainsi Paul parle de lui-même: “Or moi-même, Paul, je vous exhorte par la douceur et la débonnaireté du Christ, moi qui, présent, quant à l’apparence suis chétif au milieu de vous, mais qui, absent, use de hardiesse envers vous…” C’était exactement ce que ses adversaires disaient de lui; il l’accepte. Il avait usé de hardiesse quand il était absent; quand il était au milieu d’eux, il s’adressait à eux avec crainte et tremblement; cela était vrai. Et maintenant il les exhortait “par la douceur et la débonnaireté de Christ” : c’était ce qu’il voulait montrer aux yeux de tous. Il avait appris à connaître le caractère du Seigneur et le reproduisait au milieu des Corinthiens. Ce n’était pas la douceur et la débonnaireté de Paul, mais celles de Christ : la douceur qui abandonne tous ses droits pour servir les autres, la débonnaireté qui n’impute pas le mal, qui traverse ce monde avec un cœur simple, qui cherche le bien partout et l’apporte dans tous ses rapports avec les hommes.

Mais quand il est loin, il dit : “Nous avons l’autorité”. Car il dit : “Le Seigneur nous l’a donnée pour l’édification et non pas pour votre destruction”. Aussi ne s’en servait-il envers eux que quand il était loin, parce qu’il ne voulait pas les détruire, mais les édifier. C’est pourquoi il avait, lors de sa première lettre, renoncé à user de son autorité au milieu d’eux pour livrer le méchant à Satan. Mais, quant aux adversaires, il dit : “Je vous supplie que, lorsque je serai présent, je n’use pas de hardiesse avec cette assurance avec laquelle je pense que je prendrai sur moi d’agir envers quelques-uns qui pensent que nous marchons selon la chair.” Il montre que, s’il ne réussit pas à faire un effet sur ces hommes, il sera obligé de venir pour les détruire. Cette arme, Dieu l’avait mise dans sa main; il pouvait l’employer contre ces faux apôtres, mais, s’il ne le faisait pas, c’était à cause des saints. Il voulait d’abord que “leur obéissance fût rendue complète” par son autorité pour l’édification. Après cela, il agirait avec hardiesse, ses armes étant puissantes pour tirer vengeance de toute désobéissance.

Ensuite, il accuse ces hommes de “se comparer eux-mêmes à eux-mêmes”. Car quand il se compare aux autres, le chrétien, comme du reste tout autre homme, n’y acquiert qu’une bonne opinion de lui-même. Quand il se compare à lui-même, il se présente aux autres comme étant en lui-même un modèle, et c’est le comble de l’orgueil, car c’est supplanter Christ. Mais il peut encore se comparer à Christ. Quand cela a lieu, il atteint immédiatement les dernières couches de l’humiliation, car, comment avoir une pensée élevée de soi-même quand on se place devant Dieu? C’était ce que faisait l’apôtre, et de telle manière que son caractère se fondait dans celui de Christ, pour exhorter les autres; il se cachait derrière son Maître. Souvenons-nous-en.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

1 S 17.45 David dit au Philistin: Tu marches contre moi avec l’épée, la lance et le javelot; et moi, je marche contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu de l’armée d’Israël, que tu as insultée. 2 Co 10.4 Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Ep 6.17 prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. He 4.12 Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du coeur. Ap 7.3 Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu.

Jb 33.9 Je suis pur, je suis sans péché, Je suis net, il n’y a point en moi d’iniquité. Lc 18.11 Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même: O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain; Jn 9.41 Jésus leur répondit: Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites: Nous voyons. C’est pour cela que votre péché subsiste. 1 Co 4.18 Quelques-uns se sont enflés d’orgueil, comme si je ne devais pas aller chez vous. Ap 3.17 Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu,

Mt 16.19 Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. Mt 18.18 Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. Jn 20.23 Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. Ac 16.4 En passant par les villes, ils recommandaient aux frères d’observer les décisions des apôtres et des anciens de Jérusalem. He 13.17 Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui vous ne serait d’aucun avantage.

1 Co 5.5 qu’un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus. 2 Co 13.2, 10 Lorsque j’étais présent pour la seconde fois, j’ai déjà dit, et aujourd’hui que je suis absent je dis encore d’avance à ceux qui ont péché précédemment et à tous les autres que, si je retourne chez vous, je n’userai d’aucun ménagement, 10 C’est pourquoi j’écris ces choses étant absent, afin que, présent, je n’aie pas à user de rigueur, selon l’autorité que le Seigneur m’a donnée pour l’édification et non pour la destruction. 1 Tim 1.20 De ce nombre son Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer. Tt 3.10 Éloigne de toi, après un premier et un second avertissement, celui qui provoque des divisions,

De tout ce qui précède, nous notons que chaque fois que nous sommes en présence de Christ nous sommes vraiment humbles, mais nous ne sommes humbles d’une manière habituelle que si nous nous plaçons habituellement en Sa présence. Car il peut arriver de se juger sévèrement au moment où l’on se trouve là, et d’avoir, le moment d’après, une bonne opinion de soi-même pour avoir quitté un instant cette présence. En effet, on ne trouvait pas cela chez l’apôtre, parce qu’il était continuellement “manifesté à Dieu”. C’est pourquoi il dit : “Je ne suis rien.” Pensait-il réellement ce qu’il disait ? Oui, parce que ce qu’il disait était exactement ce qu’il était. Car il avait tellement disparu à ses propres yeux que, quand il voulait parler de lui-même, il ne se retrouvait pas. Il dit : “Je connais un homme en Christ”; il n’avait pas de nom. Cependant, ce même homme en Christ, obligé de reprendre son service dans ce monde, après être monté au troisième ciel, est en danger de s’enorgueillir et de penser à lui-même, car le danger est toujours là. Mais le Seigneur, dans son amour, lui envoie un ange de Satan pour le souffleter, afin qu’il reste dans la position d’oubli de lui-même où la grâce l’a placé. En fin de compte, nous trouvons ces mots : “Mais que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur.”  L’apôtre dit à deux reprises : “Je me glorifie de vous”. Il avait montré combien il estimait ce que Dieu, dans sa grâce, avait produit dans leurs cœurs, mais il ne se glorifiait pas en eux. S’il s’agissait de lui-même, il disait: “S’il faut se glorifier, je me glorifierai dans ce qui est de mon infirmité.” Ne parlons pas de nous-mêmes; ne nous attribuons aucune importance quelconque. Car le Seigneur recommande celui qu’il approuve. Quand ses serviteurs sont vraiment humbles, il a soin de leur ménager une place d’honneur, et une influence bénie sur d’autres, à la gloire de Christ. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen!

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur “ Paul face aux mauvais serviteurs à Corinthe. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées. 

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