Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 2 Co 2.2-3 et suivants. En effet, l’apôtre avait retardé son voyage à Corinthe pour laisser à sa première lettre le temps de faire son effet. Grâce à Dieu, le travail de conscience attendu s’était produit, tant dans l’assemblée que chez l’homme qui avait dû être exclu. Mais à présent les Corinthiens couraient un autre danger: celui d’oublier la grâce envers le coupable repentant. D’une indulgence blâmable, ils étaient passés à une sévérité sans amour. Car Satan est toujours prêt à nous faire verser d’un extrême dans l’autre.
Ses moyens sont variés pour accomplir ses desseins qui eux ne changent pas: anéantir le témoignage rendu à Christ et retenir les hommes sous sa domination. Il se sert même des plaisanteries à son sujet (si courantes dans le monde) pour faire oublier ses desseins redoutables. Soyons donc en garde contre toute légèreté vis-à-vis du diable et de son pouvoir. Ainsi, l’apôtre dans son inquiétude au sujet des Corinthiens, avait quitté un beau champ de travail pour aller à la rencontre de Tite qui lui apportait de leurs nouvelles. Mais Paul est consolé en pensant que partout où il va, il répand “la bonne odeur de Christ”. Ce même parfum est-il perceptible pour tous ceux qui nous connaissent? Et surtout l’est-il pour Dieu?
Ayant de nouveau rappelé les soins qui manifestent son affection pour eux, l’apôtre exprime sa conviction que ce qui l’avait peiné, avait aussi peiné les Corinthiens; ils l’avaient montré par la manière dont ils avaient traité le transgresseur. Paul les exhorte à recevoir de nouveau et à encourager le pauvre coupable en danger d’être entièrement accablé par la discipline exercée à son égard par la masse des chrétiens, ajoutant que si les chrétiens lui pardonnaient sa faute, lui aussi la lui pardonnait.
Il ne voulait pas que Satan tire aucun avantage de ce cas de discipline pour mettre du désaccord entre lui, Paul, et les Corinthiens, car il savait bien à quoi l’Ennemi voulait en venir, il connaissait le but pour lequel l’Ennemi voulait se servir de cette affaire. Cela donne à Paul l’occasion de montrer combien il portait toujours sur son cœur les saints de Corinthe. Étant venu dans la Troade pour l’Évangile et une large porte lui étant ouverte, il n’avait cependant pas pu y rester parce qu’il n’avait pas trouvé Tite, et il avait quitté la Troade et poursuivi sa route pour se rendre en Macédoine.
Car il n’y a rien de plus béni, de plus heureux pour nous que l’Évangile. Quelle joie, quand on le voit pénétrer dans les consciences et amener des âmes au Seigneur par la conversion! C’est une œuvre merveilleuse à laquelle il nous est donné de prendre part! Cependant, dans ce moment-là, une chose avait plus d’importance pour Paul que même la porte ouverte pour l’Évangile. Il désirait voir une vraie restauration chez ses bien-aimés enfants dans la foi: une assemblée, reprenant par une repentance complète, par le jugement d’elle-même, un chemin où le Seigneur pouvait être glorifié. Voilà ce qui remplissait son cœur.
Cela ayant lieu, l’Ennemi ne pouvait réussir dans ses desseins. Satan aurait voulu répandre de nouveau la désunion, séparer l’assemblée de l’apôtre; car ainsi elle aurait été unanime à juger, et l’apôtre tout seul à pardonner. Lorsque l’Ennemi de nos âmes peut nous empêcher de marcher dans une même pensée, dans un même sentiment, soyons bien certains qu’il n’y manque pas.
On se souviendra qu’au lieu de passer par les côtes occidentales de l’Archipel pour visiter la Macédoine, traversant ainsi Corinthe pour revenir plus tard par le même chemin, l’apôtre avait envoyé Tite à Corinthe avec sa première lettre, prenant lui-même le chemin de l’Asie mineure: cette route qui lui faisait longer les côtes orientales de l’Archipel le conduisait dans la Troade où Tite devait venir à sa rencontre. Mais ne l’y ayant pas trouvé, et inquiet au sujet des Corinthiens, il n’avait pas pu se livrer d’un cœur tranquille à l’œuvre qui s’offrait là, et avait passé outre pour rencontrer Tite.
Il s’était donc rendu en Macédoine, où il l’avait enfin trouvé, comme nous le verrons plus tard. Mais la pensée d’avoir quitté la Troade affecte Paul, car en effet, c’est une chose sérieuse et pénible pour le cœur d’avoir manqué une occasion d’annoncer Christ, et cela d’autant plus que les hommes sont disposés à le recevoir, ou du moins à entendre parler de Lui. Avoir quitté la Troade était bien une preuve de l’affection de Paul pour les Corinthiens, et l’apôtre leur rappelle cette circonstance comme une forte preuve de cette affection. Il se console d’avoir manqué cette œuvre d’évangélisation par la pensée qu’après tout Dieu le menait comme en triomphe. L’Évangile que l’apôtre portait avec lui, le témoignage de Christ, était comme le parfum des drogues aromatiques qu’on brûlait dans les processions triomphales, signe de mort pour quelques-uns des captifs, signe de vie pour d’autres: et ce parfum de la bonne nouvelle de Christ était pur dans ses mains.
L’apôtre n’était pas comme quelques-uns qui frelataient le vin qu’ils fournissaient; il travaillait dans l’intégrité chrétienne devant Dieu. Nous apprenons ici de quelle manière nous avons à nous comporter envers nos frères, quand nous avons été obligés de les reprendre. Il nous arrive parfois de les charger plus lourdement encore quand nous voyons que la réprimande n’a pas produit tout l’effet désiré; et nous aggravons ainsi le fardeau dont ils sont déjà accablés. L’apôtre n’agissait pas de cette manière. Voyant les Corinthiens restaurés dans une mesure, il ne cherchait pas à ajouter à leur accablement. Il dit: Ce que je désire, c’est la joie, c’est l’amour; et il les engage à pardonner, à consoler un tel homme, de peur qu’il ne soit accablé par une trop grande tristesse.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
- Le devoir de Gaieté
Pr 15.13 Un coeur joyeux rend le visage serein; Mais quand le coeur est triste, l’esprit est abattu. Pr 17.22 Un coeur joyeux est un bon remède, Mais un esprit abattu dessèche les os. Jn 16.33 Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. Ac 27.25, C’est pourquoi, ô hommes, rassurez-vous, car j’ai cette confiance en Dieu qu’il en sera comme il m’a été dit.36 Et tous, reprenant courage, mangèrent aussi.
- Le pardon humain est ordonné
Mc 11.25 Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Lc 11.4 pardonne-nous nos péchés, car nous aussi nous pardonnons à quiconque nous offense; et ne nous induis pas en tentation. Lc 17.4 Et s’il a péché contre toi sept fois dans un jour et que sept fois il revienne à toi, disant: Je me repens, -tu lui pardonneras. Ep 4.32 Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. Col 3.13 Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi.
- Les caractéristiques de la sympathie humaine véritable
-Bienveillance Es 58.7 Partage ton pain avec celui qui a faim, Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; Si tu vois un homme nu, couvre-le, Et ne te détourne pas de ton semblable.
-Aide Ac 20.35 Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.
-Port des fardeaux Rm 13.3 Ce n’est pas pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité? Fais-le bien, et tu auras son approbation.
-Intérêt pour les malheureux He 13.3 Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez aussi prisonniers; de ceux qui sont maltraités, comme étant aussi vous-mêmes dans un corps.
-Rendre visite aux nécessiteux Jc 1.27 La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde.
De tout ce qui précède, nous notons que la joie de l’apôtre était que les frères de l’assemblée de Corinthe marchent ensemble fidèlement, humblement, dépouillés de toute confiance en eux-mêmes, prompts à juger le mal, prompts à pardonner au méchant repenti. Il dit: “Si quelqu’un a causé de la tristesse”. Cet homme n’étant pas encore restauré, l’apôtre ne l’appelle pas: “un frère”, et ne le nomme même pas; il est: “quelqu’un”. Nous pouvons en tirer une utile instruction pour la conduite de l’assemblée envers ceux qui sont retranchés. “Si quelqu’un a causé de la tristesse, ce n’est pas moi qu’il a attristé, mais, en quelque sorte… c’est vous tous”. Il avait été obligé de les charger dans sa première épître; maintenant qu’il les voit attristés, il renonce à leur écrire sévèrement. Il avait encore, comme nous le verrons plus tard, beaucoup de choses à reprendre, qu’il aurait pu placer devant eux dès le début de son épître, mais il ne voulait pas les accabler. Après vous être repentis, leur dit-il, vous pouvez être maintenant réjouis, consolés, fortifiés par mon ministère, et vous laissez cet homme, chez qui la repentance s’est produite, en proie à l’accablement! Ils avaient été obéissants pour exercer le jugement; il s’agissait maintenant qu’ils soient obéissants pour pardonner. Paul désirait savoir s’ils étaient obéissants en toutes choses. La différence entre cette seconde épître et la première est très frappante. S’agissait-il de juger le mal, l’apôtre avait décidé de livrer cet homme à Satan, mais il avait suspendu son verdict. Dans la seconde épître, il se hâte de pardonner dans la personne de Christ. Au lieu de prononcer le jugement qu’il avait retardé, il accorde le pardon, afin qu’il soit donné par la puissance et avec l’autorité de Christ à l’homme qui avait péché. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts de suivre l’exemple de l’apôtre Paul, au nom de Jésus.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ” Le ministère de la Loi et le ministère de l’Esprit; l’assemblée. »
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.