Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 1 Co 9.1 et suivants. En effet, enflés par leurs dons et leurs connaissances, certains hommes s’étaient attribué une place prépondérante dans l’assemblée de Corinthe. Et, comme s’élever soi-même conduit toujours à rabaisser les autres, ils en étaient venus à contester l’autorité de l’apôtre, c’est-à-dire celle de Dieu. Paul se trouve de ce fait obligé de justifier son ministère et sa conduite. Évangéliser était son devoir, reçu de la bouche du Seigneur, et il n’avait pas été désobéissant à la vision céleste(Ac 26.15-20).

L’apôtre se faisait le serviteur de tous afin de les gagner à l’évangile. Doit-on comprendre alors qu’il se prêtait à tous les compromis? Absolument pas. Comme Jésus lui-même au puits de Sichar, il savait trouver chaque âme sur son propre terrain et lui parler le langage qu’elle pouvait comprendre. Aux Juifs il présentait le Dieu d’Israël, leur responsabilité dans le rejet du Sauveur, Fils de David et la rémission des péchés(Ac 13.38-41). Aux Gentils idolâtres, il annonçait le Dieu unique, patient envers sa créature, ordonnant de se repentir (Ac 17:22-23). L’apôtre avait constamment devant les yeux le prix qui devait couronner ses efforts: toutes les âmes sauvées par son ministère(1 Th 2.17-20; Ph 4.1-7). Tendu vers le but, il courait comme l’athlète dans le stade, disciplinant strictement son corps, ne pensant qu’à la victoire. Mais le champion sportif n’a devant lui qu’une gloire éphémère, des lauriers qui demain seront fanés (1 Co 9.25). Notre course chrétienne, elle a pour enjeu une couronne inaltérable. Courons chacun de manière à la remporter. Mais une chose intermédiaire très importante, qui n’est proprement ni la maison, ni le corps, mais la profession chrétienne qui se formait jadis, et remplit aujourd’hui le monde civilisé.

Nous ne pouvons assez recommander cette étude de la Parole à ceux qui commencent dans le chemin de la foi, mais elle doit être faite sous le regard de Dieu, dans la dépendance du Saint Esprit, et avec prière. Ces trois choses nous rendent capables de nous en approprier les trésors. S’en occuper superficiellement est un moyen certain de ne pas la connaître. Car notre connaissance ne peut être que partielle mais, en y faisant des progrès, nous marchons vers la perfection, vers le moment où ce qui est en partie aura disparu et où nous connaîtrons le Seigneur, comme nous avons été connus de lui. On a comparé ce progrès à une lampe, placée au bout d’un long corridor sombre. À mesure que nous avançons vers ce foyer de lumière, nous en recevons plus de clarté et, quand enfin nous l’avons atteint, nous pouvons le tenir dans nos mains et le posséder tout entier. C’est ainsi que le chrétien marche vers Christ.

Tout homme qui professe lui appartenir est responsable de l’atteindre. L’apôtre, dans le passage que nous avons lu, parle d’abord de cette responsabilité(1 Co 9.24-27), en se donnant lui-même comme exemple. Il ne la traitait pas à la légère. Car les Corinthiens auraient dû savoir cela, mais ils ne marchaient pas selon cette connaissance. L’apôtre place alors devant eux la nécessité que la vie chrétienne soit un témoignage réel et public devant le monde. Il y a en effet, pour le chrétien, une vie intérieure et un témoignage public; c’est de ce dernier qu’il parle ici. Souvenons-nous que nous devons courir en présence de milliers de témoins. Pour ne pas être couverts de confusion, il nous faut non seulement cet effort que la Parole appelle “la vertu”, mais la patience, un cœur libre, des yeux fixés invariablement sur le but à atteindre qui est Christ. Sans doute, un grand nombre l’atteindront de fait, grâce à Dieu, mais chacun de nous doit se dire qu’il n’y a qu’un prix, et courir comme si une seule personne devait le gagner. Quel zèle une telle pensée doit produire.

Outre la course, il y a la lutte: notre combat est avec les puissances spirituelles. Ne nous laissons pas arrêter dans notre course par la fatigue, le découragement, ou par le monde; ne nous laissons pas affaiblir, dans le combat, par les pièges que l’Ennemi nous tend sans cesse. Une des conditions préliminaires de la victoire, c’est de vivre “de régime en toutes choses”; il faut être préparé pour le combat avant d’entrer en lice. Le régime est une chose pénible qui exige une attention soutenue, et un renoncement continuel à nous-mêmes.

Quand la vérité de l’Évangile était en question, et que l’Ennemi cherchait à la détruire en ramenant les âmes sous la loi; ou quand il cherchait à annuler la croix de Christ en asservissant les Corinthiens aux principes du monde, il trouvait l’apôtre sur son chemin. Mais bien plus, pour livrer ce combat, il vivait de régime: il mortifiait et asservissait son corps, ne cédant en rien à la chair et la dominant par l’énergie du Saint Esprit, car il sentait toute la responsabilité de la profession chrétienne. Il ne dit pas: de peur qu’après avoir cru, mais: “de peur qu’après avoir prêché à d’autres, je ne sois moi-même réprouvé”, car il s’agit ici de la profession, et non pas de la foi, de la responsabilité, et non pas de la grâce. Il est possible qu’une personne ait reçu des dons remarquables et qu’elle s’en serve; disons même que, par son moyen, Dieu convertisse des âmes, et après tout cette personne sera elle-même réprouvée. Après s’être donné en exemple par sa profession, il aborde la question de la chrétienté professante. Ici, l’on ne peut assez répéter, contrairement à ce que l’on dit souvent, qu’il n’existe pas deux genres de professions, l’une vraie, l’autre fausse: il n’y en a qu’une mais, comme dans la parabole des dix vierges, elle peut être ou n’être pas accompagnée de la vie de Dieu. Nous allons parler de la non-valeur de la profession chrétienne sans vie, mais commençons par faire comme l’apôtre, que nous appliquions la réalité de la profession chrétienne à nous-mêmes, avant de l’appliquer à d’autres.

Dans 1 Co 10.1-4, il aborde: Qu’est-ce que la profession chrétienne, et quel droit donne-t-elle au salut éternel? En réponse, il prononce le jugement le plus complet sur la chrétienté professante. Prenant l’exemple du peuple d’Israël, il l’applique à ce qui est issu du christianisme. Car Israël avait eu la manne et l’eau du rocher: spirituellement, ces choses représentent le Fils de Dieu, descendu du ciel pour nourrir le peuple, et le Saint Esprit pour le désaltérer. Ces bénédictions appartiennent aussi à la chrétienté, dont il est dit qu’elle a “goûté du don céleste” et est devenue participante de l’Esprit Saint (Héb. 6).

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Gagneurs d’âmes, références particulières à leur travail

-Font preuve de la plus grande sagesse Pr 11.30 Le fruit du juste est un arbre de vie, Et le sage s’empare des âmes.

-Resplendiront Dn 12.3 Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.

-Formés par Christ pour une nouvelle vocation Mt 4.19 Il leur dit: Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes.

-Sacrifient leurs droits et leurs privilèges personnels 1 Co 9.19-20 Car, bien que je sois libre à l’égard de tous, je me suis rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre. 20 Avec les Juifs, j’ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi (quoique je ne sois pas moi-même sous la loi), afin de gagner ceux qui sont sous la loi; Jc 5.20 qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés.

-arrachent les hommes du feu, comme des tisons  Jude 23 sauvez-en d’autres en les arrachant du feu; et pour d’autres encore, ayez une pitié mêlée de crainte, haïssant jusqu’à la tunique souillée par la chair.

  • Bergers

Gn 4.2 enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur. Gn 13.5, 7  Lot, qui voyageait avec Abram, avait aussi des brebis, des boeufs et des tentes. 7  Il y eut querelle entre les bergers des troupeaux d’Abram et les bergers des troupeaux de Lot. Les Cananéens et les Phérésiens habitaient alors dans le pays. 1 S 16.11 Puis Samuel dit à Isaï: Sont-ce là tous tes fils? Et il répondit: Il reste encore le plus jeune, mais il fait paître les brebis. Alors Samuel dit à Isaï: Envoie-le chercher, car nous ne nous placerons pas avant qu’il ne soit venu ici. 1 Ch 4.39 Ils allèrent du côté de Guedor jusqu’à l’orient de la vallée, afin de chercher des pâturages pour leurs troupeaux. Mt 25.32 Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs; Lc 2.8 Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux.

  • Sacrifice de soi, Paul

Ac 20.24 Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. Ac 21.13 Alors il répondit: Que faites-vous, en pleurant et en me brisant le coeur? Je suis prêt, non seulement à être lié, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus. 1 Co 8.13 Alors il répondit: Que faites-vous, en pleurant et en me brisant le coeur? Je suis prêt, non seulement à être lié, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus. 1 Co 9.23 Je fais tout à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part. 1 Co 10.33 de la même manière que moi aussi je m’efforce en toutes choses de complaire à tous, cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu’ils soient sauvés. 2 Co 12.15 Pour moi, je dépenserai très volontiers, et je me dépenserai moi-même pour vos âmes, dussé-je, en vous aimant davantage, être moins aimé de vous. Ph 3.8 Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ; 2 Tim 2.10 C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’eux aussi obtiennent le salut qui est en Jésus Christ, avec la gloire éternelle.

  • Pression du devoir

-Il brule comme un feu intérieur Jr 20.9 si je dis: Je ne ferai plus mention de lui, Je ne parlerai plus en son nom, Il y a dans mon coeur comme un feu dévorant Qui est renfermé dans mes os. Je m’efforce de le contenir, et je ne le puis.

-Il appelle avec force comme un lion Am 3.8 Le lion rugit: qui ne serait effrayé? Le Seigneur, l’Éternel, parle: qui ne prophétiserait?

-Il lie l’âme à sa tache Lc 12.50 Il est un baptême dont je dois être baptisé, et combien il me tarde qu’il soit accompli!

-Il pousse à se hâter Jn 9.4 Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les oeuvres de celui qui m’a envoyé; la nuit vient, où personne ne peut travailler.

-Il rend le message impératif Ac 4.20 car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. Ac 18.5 Mais quand Silas et Timothée furent arrivés de la Macédoine, il se donna tout entier à la parole, attestant aux Juifs que Jésus était le Christ. Ac 20.22 Et maintenant voici, lié par l’Esprit, je vais à Jérusalem, ne sachant pas ce qui m’y arrivera;

De tout ce qui précède, nous notons ce qui avait excité la colère et le jugement de Dieu contre ce peuple ; à savoir : 1° Ils avaient convoité des choses mauvaises. 2° Ils avaient été idolâtres; et notez qu’il ne cite pas ici le veau d’or, mais le festin qui l’avait accompagné, et qui peut tout aussi bien caractériser les chrétiens professants: “Le peuple s’assit pour manger et pour boire, et ils se levèrent pour jouer”. 3° Ils avaient commis fornication avec les filles de Moab, avec les ennemis de Dieu. 4° Ils avaient tenté Christ. 5° Ils avaient murmuré. Tout cela ne s’applique-t-il pas aussi bien à la chrétienté professante, qui sera jugée du même jugement qu’Israël? Remarquons cette parole de l’apôtre: Ces choses sont arrivées “comme types de ce qui nous concerne”. Il parle maintenant à ceux qui ne sont pas de simples professants, mais qui ont la vie de Dieu. Chacun d’eux est appelé à se demander: Est-ce mon cas? Mon cœur convoite-t-il des choses mauvaises? Est-ce que je trouve ma joie dans les jouissances matérielles? Est-ce que je doute de l’amour de Christ? Suis-je mécontent de rencontrer l’épreuve dans ma carrière? Prenons-y garde. Le jugement de Dieu atteint ceux qui suivent ce chemin. Car si nous sentons combien nous avons manqué à notre responsabilité, disons en nous humiliant devant Dieu: J’ai péché contre toi! Cependant il reste une seule chose sur laquelle nous puissions compter, c’est que Dieu est fidèle. Dans sa grâce, il m’a amené à Lui. Me fera-t-il défaut? Jamais. Si j’abandonne un instant seulement sa main, je tomberai; et combien de chutes honteuses et souvent retentissantes dans la vie du chrétien sont venues de ce que, se confiant en lui-même, il a abandonné le bras puissant et fidèle qui seul pouvait le soutenir. Nos prières vos soutiennent tous dans vos efforts de rester accrochés au bras puissant et fidèle de Dieu.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ” l’exemple d’Israël au désert, la table du Seigneur opposée aux autels païens. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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