Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 1 Co 5. 1 et suivants. En effet, l’apôtre aborde maintenant un sujet bien pénible: Outre des divisions fâcheuses, il y avait dans l’assemblée à Corinthe un grave péché moral, lequel bien que commis par un seul individu, souillait l’assemblée toute entière(Jos 7.10-15). Or ce ferment de mal, ce “levain”, qui aurait dû plonger les Corinthiens dans le deuil et la confusion, n’empêchait pas leur “vantardise”. C’est un peu comme si un homme atteint de lèpre feignait d’ignorer sa maladie et cachait ses plaies sous des habits magnifiques. Au nom du Seigneur, l’apôtre réclame la sincérité et la vérité (1 Co 5.8). Il n’hésite pas à mettre sans ménagement ce mal à découvert.

Car avant tout service et toute profession chrétienne, il faut que la conscience soit en ordre. Et la sainteté exige que les croyants, non seulement s’abstiennent du mal dans leurs propres voies, mais se tiennent séparés des personnes qui vivent dans le péché tout en se parant du titre d’enfants de Dieu (1 Co 5.11). Quel est le grand motif pour lequel, individuellement et comme assemblée, nous avons à nous garder de toute communion et de toute légèreté à l’égard du mal? Nullement notre supériorité sur d’autres, mais la valeur infinie du sacrifice qui a expié nos péchés (1 Co 5.7).

Rappelons que cette épître nous parle dans ces premiers chapitres de l’Église ou de l’Assemblée, comme maison de Dieu, non pas des églises, comme les hommes les ont faites, dans leur désobéissance à la parole de Dieu. Or quoique dans cette maison, confiée à la responsabilité de l’homme, toute sorte de mauvais éléments aient été introduits, nous avons cependant à nous conduire dans cette Église responsable, dont nous faisons partie, d’une manière qui soit à l’honneur de Christ et du Dieu dont elle est la maison. Il y a là un certain ordre à observer. Beaucoup de désordre s’était en revanche glissé, comme nous l’avons vu, au milieu des Corinthiens. Au lieu de considérer les dons divers comme étant au service de la maison de Dieu, ils en usaient pour se glorifier eux-mêmes: s’enflant “pour l’un contre un autre”, exaltant l’homme, formant des sectes. C’est qu’ils étaient charnels et qu’au lieu de bien se conduire, ils ne rendaient témoignage qu’au désordre. Mais Dieu s’est servi de ce désordre même, pour nous enseigner tous quant à l’ordre qui convient à sa maison.

Ce chapitre signale un scandale supporté par l’assemblée de Corinthe, un cas de fornication tel qu’il n’en existait pas de semblable parmi les nations. L’apôtre n’en dit que deux mots, tellement il lui répugne d’entrer dans les détails. Les Corinthiens, tout en sachant beaucoup de choses, car vous trouverez continuellement ces mots: “Ne savez-vous pas?” qui indiquent toujours la certitude chrétienne, en ignoraient d’autres, et avaient à apprendre la manière de se conduire à leur égard. Il en était ainsi pour le cas scandaleux qui s’était passé parmi eux. Si vous lisez Deut 17 à 19, vous y trouvez une parole, répétée continuellement: “Ôtez le mal du milieu de vous”; mais pour ôter le mal, il fallait que l’assemblée d’Israël lapide de telles gens; elle devait donc les retrancher par la mort corporelle. S’il s’agissait de l’assemblée chrétienne, les Corinthiens savaient bien qu’ils ne pouvaient le faire; mais quoi donc? Une chose, avant tout, qu’ils savaient et ne faisaient pas, parce qu’ils étaient remplis d’orgueil: Ils préféraient passer le mal sous silence, plutôt que de s’humilier; aussi l’apôtre leur dit: “Vous êtes enflés d’orgueil, et vous n’avez pas plutôt mené deuil, afin que celui qui a commis cette action fût ôté du milieu de vous” (1 Co 5.2). Ce qu’ils avaient à faire, c’était de se diriger, non d’après une connaissance qu’ils n’avaient pas encore, mais d’après celle qu’ils avaient. Ils ne savaient pas encore comment ôter le méchant, mais ils devaient s’humilier, afin qu’il soit ôté.

C’est une leçon importante pour nous. Car quand nous avons reçu de la part de Dieu, ne fût-ce que la connaissance d’une de ses pensées, nous devons nous y conformer sans restriction, et Dieu nous enseignera ce qui nous manque encore. L’humiliation était-elle de saison? Les Corinthiens ne le savaient-ils pas? Cette vérité s’applique à tous les cas. Si nous chrétiens, nous obéissions tous à l’égard des choses auxquelles nous sommes parvenus, nous marcherions dans le même chemin, et le Seigneur nous révélerait ce qui nous manque encore. Sans doute, nous n’aurions pas tous la même connaissance, mais jamais la connaissance d’une vérité, toute incomplète qu’elle soit, ne nous conduira, si nous y obéissons, dans un autre chemin que dans celui de Dieu. Avec une connaissance très limitée, je pourrai marcher dans le même sentier que mon frère qui en a beaucoup plus que moi.

Car si les Corinthiens avaient agi de cette manière, ils auraient mené deuil, en attendant que Dieu leur révèle ce qu’ils avaient à faire pour se purifier du mal. Mais leur orgueil les faisait penser à eux-mêmes et à leur réputation, et ainsi, en présence du mal le plus affreux, ils ne pouvaient être purifiés. Car Dieu ne leur demandait pas d’exercer une discipline qu’ils ne connaissaient pas encore, mais de mener deuil, et cela, ils devaient le savoir.

Quand il s’agissait de l’exercice de cette discipline, l’apôtre pouvait user au milieu d’eux de l’autorité spéciale qui lui avait été confiée (1 Co 5.3-5). Il aurait pu(et il l’avait déjà décidé, si l’obéissance à Dieu ne se manifestait pas chez les Corinthiens) livrer un tel homme à Satan. Car l’apôtre Pierre, avec cette même puissance, avait retranché Ananias et Saphira qui avaient menti au Saint Esprit. Ici, il s’agissait de livrer le fornicateur à Satan, c’est-à-dire de laisser l’Ennemi faire de lui sa proie, jusqu’à la destruction du corps, afin que l’esprit soit sauvé dans la journée du Seigneur Jésus. Malgré son affreux péché, cet homme était considéré comme appartenant à la maison de Dieu, mais l’apôtre pouvait disposer de lui. Cet acte n’était confié à personne d’autre qu’à un apôtre; et nous ne pouvons dire, quand nous exerçons la discipline envers celui qui a péché, que nous le livrons à Satan.

Quand il s’agissait de blasphèmes contre la personne de Christ, il n’avait pas hésité un instant, afin que cet homme apprenne à ne pas blasphémer; mais s’il avait résolu de le faire à l’égard du fornicateur, il ne semble pas ici avoir exécuté la chose, et voici pourquoi: s’il l’avait fait, la conscience des Corinthiens n’aurait pas été en jeu, et il fallait avant tout la réveiller au sujet du mal (1 Co 5.6). Ce manque de conscience est toujours le caractère des chrétiens qui marchent selon la chair. Leur « vantardise » n’était pas bonne. Combien d’humiliations ceux auxquels le Seigneur a confié un témoignage pourraient éviter, s’ils ne pensaient pas à eux-mêmes et ne nourrissaient par leur orgueil; et que de fois, nous étant estimés quelque chose, nous avons été jetés dans la poussière, comme l’étaient les Corinthiens à ce moment-là.

“Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever la pâte tout entière?” Ce passage qui se retrouve en Ga 5.9, à propos des ordonnances de la loi, est employé ici au sujet de la chair. Un péché, toléré dans l’assemblée, exerce son influence corruptrice sur tout l’ensemble, et le légalisme agit de même. Aussi l’apôtre dit: “Ôtez le vieux levain, afin que vous soyez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain”; c’est ainsi que Dieu nous voit, en vertu de l’œuvre de Christ. Tout cela est une allusion à la Pâque et à la fête des pains sans levain, en Exode 12. Car le sang de l’agneau pascal avait été mis sur les poteaux et le linteau des portes, et quand l’ange destructeur avait passé, il avait épargné les fils d’Israël, parce que Dieu voyait le sang. Mais ce n’était pas la pâque qui était la fête; elle en était le point de départ. Vous le voyez dans Nb 28.16: “Au premier mois, le quatorzième jour du mois, est la Pâque à l’Éternel. Et le quinzième jour de ce mois, est la fête, la fête des pains sans levain. De même dans 1 Co 5.7, 8: “Car aussi notre pâque, Christ, a été sacrifiée: c’est pourquoi célébrons la fête.”

Il ne s’agit pas dans ce passage de la Cène, mémorial de la mort de Christ; car nous la trouvons un peu plus loin. Ceux qui ont compris la valeur du sang de Christ, savent qu’en vertu de ce sang, ils sont sans levain devant Dieu, et peuvent se présenter à Lui, revêtus, comme Christ, d’une sainteté parfaite, mais ils doivent chercher soigneusement à correspondre, dans leur marche ici-bas, au caractère qu’ils possèdent en sa présence, et ils sont capables de le faire. Ils ont à célébrer les sept jours des pains sans levain en traversant ce monde. Car le nombre sept est toujours, dans la Parole, le nombre de la plénitude, et correspond ici au temps complet de notre marche ici-bas.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Incontinence, fornication

Mt 5.32 Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère. Ac 15.29 savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l’impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu. 1 Co 5.1 On entend dire généralement qu’il y a parmi vous de l’impudicité, et une impudicité telle qu’elle ne se rencontre pas même chez les païens; c’est au point que l’un de vous a la femme de son père. 1 Co 6.18 Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps; mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps. 1 Co 7.2 Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. 1 Co 10.8 Ne nous livrons point à l’impudicité, comme quelques-uns d’eux s’y livrèrent, de sorte qu’il en tomba vingt-trois mille en un seul jour. Ep 5.3 Que l’impudicité, qu’aucune espèce d’impureté, et que la cupidité, ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu’il convient à des saints. Col 3.5 Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. 1 Th 4.3 Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification; c’est que vous vous absteniez de l’impudicité;

  • Le devoir de Séparation d’avec les mauvaises compagnies

Es 52.11 Partez, partez, sortez de là! Ne touchez rien d’impur! Sortez du milieu d’elle! Purifiez-vous, vous qui portez les vases de l’Éternel! Jn 15.19 Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. Jn 17.16 Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Ac 2.40 Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et les exhortait, disant: Sauvez-vous de cette génération perverse. 2 Co 6.17 C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. Ep 5.11 et ne prenez point part aux oeuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. 2 Th 3.6 nous vous recommandons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre, et non selon les instructions que vous avez reçues de nous.

  • Avertissement contre l’Endurcissement : Lev 26.23 Si ces châtiments ne vous corrigent point et si vous me résistez; Pr 1.24 Puisque j’appelle et que vous résistez, Puisque j’étends ma main et que personne n’y prend garde ;

Ec 8.11 Parce qu’une sentence contre les mauvaises actions ne s’exécute pas promptement, le coeur des fils de l’homme se remplit en eux du désir de faire le mal. Jr 7.13 Et maintenant, puisque vous avez commis toutes ces actions, Dit l’Éternel, Puisque je vous ai parlé dès le matin et que vous n’avez pas écouté, Puisque je vous ai appelés et que vous n’avez pas répondu; Os 7.10 L’orgueil d’Israël témoigne contre lui; Ils ne reviennent pas à l’Éternel, leur Dieu, Et ils ne le cherchent pas, malgré tout cela. Am 4.6 Et moi, je vous ai envoyé la famine dans toutes vos villes, Le manque de pain dans toutes vos demeures. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Éternel. Ag 2.17 Je vous ai frappés par la rouille et par la nielle, et par la grêle; J’ai frappé tout le travail de vos mains. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Éternel. Mt 1.20 Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit: Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint Esprit;

  • L’autorité de l’Église

Mt 16.19 Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. Mt 18.18 Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. Jn 20.23 Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. Ac 16.4 En passant par les villes, ils recommandaient aux frères d’observer les décisions des apôtres et des anciens de Jérusalem. He 13.17 Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu; considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi.

De tout ce qui précède, nous notons que si nous avons compris le but de Dieu, en nous rachetant par le sang de Christ, quelle pensée pour nous, que notre vie soit une fête perpétuelle, une fête de sainteté pratique selon Dieu, et pour Dieu! Nous devons donc obéir à cette parole, comprendre que si quelqu’un a été retranché de l’assemblée, nous ne pouvons pas même manger “avec un tel homme”, afin que, réalisant l’exclusion dans laquelle il est placé, il soit forcé de retrouver la communion avec l’assemblée. Il a été mis dehors comme méchant et garde ce caractère jusqu’à son retour. Car il ne s’agissait pas pour l’assemblée, d’exercer un jugement judiciaire sur cet homme, mais d’ôter le levain du milieu d’elle, en vue de la pureté de la maison de Dieu dans ce monde. Si les Corinthiens ne l’avaient pas fait, ils auraient perdu tout droit à être l’assemblée de Dieu à Corinthe. Nous sommes souvent appelés à exercer cette discipline: ne l’exerçons pas comme l’acte d’un tribunal, mais dans un but d’amour, pour que le chrétien en chute retrouve la communion qu’il a perdue et que, l’Esprit de Dieu agissant par l’humiliation dans son âme, il soit ramené à la place dont il a fallu le priver. D’autre part, n’agissons jamais, envers le retranché, avec ce faux amour que l’on constate si souvent, en maintenant des relations fraternelles avec lui, qui trahissent notre indifférence quant au mal, et empêchent de fait, la discipline de produire son effet sur sa conscience. Cela ne signifie pas que nous n’ayons à nous enquérir des effets produits par l’exclusion, que nous ne devions pas surveiller avec sollicitude les premiers symptômes d’un retour au bien, et encourager dans ce chemin celui qui est tombé, afin que l’œuvre de restauration soit complète. Nous voyons par la suite, qu’ils s’étaient enfin humiliés de leur orgueil, et qu’un travail béni de restauration s’était accompli dans l’âme du retranché. Alors l’apôtre change de langage, et exhorte l’assemblée à le recevoir de nouveau, afin qu’il ne fût pas consumé par une trop grande tristesse. Nos prières vous y accompagnent tous, au nom puissant de Jésus de Nazareth.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ” le procès entre frères, fuyez la fornication. » 

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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