Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Rm 14.1,2 et suivants. En effet, le livre des Actes nous a montré combien les chrétiens sortis du judaïsme avaient peine à se dégager des formes de leur religion. Nombreux sont encore aujourd’hui dans la chrétienté les croyants qui attachent de l’importance à des pratiques extérieures: abstention de viandes, respect de fêtes… Gardons-nous de les critiquer! Je n’ai pas le droit de douter qu’un chrétien n’agisse “à cause du Seigneur”(Rm 14.6) dont il est un serviteur responsable. D’une manière générale, la disposition à juger les autres est toujours la preuve que je connais mal mon propre cœur.
Car si je suis véritablement saisi à la fois par l’horreur de moi-même et par le sentiment de la grâce de Dieu qui me supporte, tout esprit de supériorité disparaît de ma pensée. Puis-je d’ailleurs m’ériger en juge alors que je vais comparaître bientôt pour mon propre compte devant le tribunal de Dieu (Rm 14.10; bien qu’étant déjà justifié)? Non seulement je n’ai pas à juger les motifs du comportement d’un frère, mais je dois veiller à ne pas le scandaliser par le mien. Je suis exhorté à m’abstenir de ce qui pourrait détruire (contraire d’édifier) un autre croyant. Car dans Rm 14.15 l’apôtre donne l’argument décisif: ce frère est “celui pour lequel Christ est mort”.
Ce terme de «faibles» ne désigne aucunement des croyants manifestant, dans leur marche, du laisser aller ou même de l’infidélité. Ils étaient bien plutôt d’une délicatesse de conscience exagérée, s’efforçaient anxieusement de plaire à Dieu par l’observation des anciennes ordonnances juives et cherchaient à y trouver le repos de leurs âmes. Les choses anciennes ayant été ordonnées par Dieu, ils avaient peine à saisir la nouvelle position du croyant en Christ, l’Homme ressuscité. En revanche, les croyants sortis du paganisme avaient reconnu que tout le système idolâtre dont ils avaient été délivrés, était une mauvaise œuvre de l’Ennemi; c’est pourquoi ils n’étaient pas en grand danger de maintenir certaines pratiques païennes. Comment fallait-il donc traiter de telles personnes “faibles dans la foi”? Ces choses extérieures devaient-elles devenir une cause de désaccord?
Devait-on mépriser et repousser les faibles? Non; certes! Aujourd’hui comme autrefois, le cœur naturel est enclin à agir de cette manière, mais pas l’amour. Le danger qui menaçait le témoignage chrétien à ses débuts, subsiste et, aujourd’hui encore, on rencontre, sous une forme ou sous une autre, le: Ne touche pas, ne goûte pas. De nombreux croyants agissent comme “s’ils vivaient encore dans le monde”, soumis à toutes sortes d’ordonnances. Ils ne connaissent pas la vraie “liberté”, qui rend le croyant capable de chercher les choses qui “sont en haut” et d’y penser. L’apôtre commence son enseignement par ces mots: “Or quant à celui qui est faible en foi, recevez-le; non pas pour la décision de questions douteuses”. Il ôte ainsi à cette question délicate son côté tranchant: Recevez, dit-il, et non pas repoussez, condamnez.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
- Croissance spirituelle, exemples
-le jeune Samuel 1 S 2.26 Le jeune Samuel continuait à grandir, et il était agréable à l’Éternel et aux hommes.
-Jean-Baptiste Lc 1.80 Or, l’enfant croissait, et se fortifiait en esprit. Et il demeura dans les déserts, jusqu’au jour où il se présenta devant Israël.
-Jésus enfant Lc 2.40 Or, l’enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. Lc 2.52 Et Jésus croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.
-Paul Ac 9.22 Cependant Saul se fortifiait de plus en plus, et il confondait les Juifs qui habitaient Damas, démontrant que Jésus est le Christ.
-Les Thessaloniciens 2 Th 1.3 Nous devons à votre sujet, frères, rendre continuellement grâces à Dieu, comme cela est juste, parce que votre foi fait de grands progrès, et que la charité de chacun de vous tous à l’égard des autres augmente de plus en plus.
- La providence soutient les faibles
Ex 19.4 Vous avez vu ce que j’ai fait à l’Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d’aigle et amenés vers moi. Dt 33.27 Le Dieu d’éternité est un refuge, Et sous ses bras éternels est une retraite. Devant toi il a chassé l’ennemi, Et il a dit: Extermine. Ps 18.36 Tu me donnes le bouclier de ton salut, Ta droite me soutient, Et je deviens grand par ta bonté. Ps 91.12 Ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Es 41.10 Ne crains rien, car je suis avec toi; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante. Es 46.4 Jusqu’à votre vieillesse je serai le même, Jusqu’à votre vieillesse je vous soutiendrai; Je l’ai fait, et je veux encore vous porter, Vous soutenir et vous sauver. Es 63.9 Dans toutes leurs détresses ils n’ont pas été sans secours, Et l’ange qui est devant sa face les a sauvés; Il les a lui-même rachetés, dans son amour et sa miséricorde, Et constamment il les a soutenus et portés, aux anciens jours.
- Exemples de Reconnaissance
Ps 68.32 Des grands viennent de l’Égypte; L’Éthiopie accourt, les mains tendues vers Dieu. Ps 119.62 Au milieu de la nuit je me lève pour te louer, A cause des jugements de ta justice. Dn 2.23 Dieu de mes pères, je te glorifie et je te loue de ce que tu m’as donné la sagesse et la force, et de ce que tu m’as fait connaître ce que nous t’avons demandé, de ce que tu nous as révélé le secret du roi. Lc 17.16 Il tomba sur sa face aux pieds de Jésus, et lui rendit grâces. C’était un Samaritain. Ac 28.15 De Rome vinrent à notre rencontre, jusqu’au Forum d’Appius et aux Trois Tavernes, les frères qui avaient entendu parler de nous. Paul, en les voyant, rendit grâces à Dieu, et prit courage. 1 Co 15.57 Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ! 2 Co 9.15 Grâces soient rendues à Dieu pour son don ineffable! 1 Tim 1.12 Je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle;
- Propriété divine des âmes humaines
Dt 32.6 Est-ce l’Éternel que vous en rendrez responsable, Peuple insensé et dépourvu de sagesse? N’est-il pas ton père, ton créateur? N’est-ce pas lui qui t’a formé, et qui t’a affermi? Ct 2.16 Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui; Il fait paître son troupeau parmi les lis. Ez 18.4 Voici, toutes les âmes sont à moi; l’âme du fils comme l’âme du père, l’une et l’autre sont à moi; l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. Rm 14.8 Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. 1 Co 6.19 Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes?
De tout ce qui précède, les versets ci-dessus continuent le sujet de nos rapports avec les autres croyants. Outre la mise en garde de ne pas les scandaliser, nous trouvons des recommandations positives: d’abord, poursuivre “les choses qui tendent à la paix et… à l’édification mutuelle”. Or les critiques tendent au résultat inverse. Ensuite, porter essentiellement par la prière, les infirmités des faibles (ce qui ne signifie nullement être indulgent pour les péchés), en nous rappelant que nous avons aussi le plus grand besoin du support de nos frères et sœurs pour nos propres infirmités. Car la présence dans l’assemblée de Rome d’un grand nombre de croyants autrefois juifs fut, comme nous l’avons déjà rappelé, une source de bien des difficultés; c’est compréhensible, le contraste entre les éléments juifs et ceux des nations amenait facilement un désaccord. Les croyants, sortis du judaïsme, habitués dès leur jeunesse à observer strictement certains jours, à s’abstenir de certains aliments, etc., avaient peine à renoncer à ces choses. En revanche, pour les chrétiens sortis du paganisme, cette difficulté n’existait pas. Il y avait, semble-t-il, à Rome, de nombreux croyants que leur conscience contraignait à observer certaines ordonnances mosaïques, tandis que d’autres, qui avaient reconnu en Christ la fin de la loi et trouvé, dans sa mort, la délivrance de toute servitude légale, marchaient dans la liberté où Christ les avait placés. L’apôtre nomme les uns “faibles”, les autres “forts”. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts de marcher dans la liberté de Christ.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ” le ministère de Paul: projets de voyage de l’apôtre. »
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.