Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Rm 11.1 et suivants. En effet, malgré son incrédulité, Israël n’était pas définitivement rejeté. L’apôtre était lui-même un témoin de ce que la grâce pouvait encore accomplir en faveur du Juif rebelle. Déjà dans les jours d’Élie, ce dernier se trompait en pensant que le peuple tout entier avait abandonné l’Éternel. Dans son découragement, le pauvre Élie avait été jusqu’à  “en appeler à Dieu contre Israël(Rm 11.2, 3). Mais quelle grâce dans “la réponse divine: “Je me suis réservé sept mille hommes, qui n’ont point fléchi le genou devant Baal.” Car de tout temps le Seigneur s’est réservé un résidu fidèle qui refuse de se courber devant les idoles du monde. En faisons-nous partie dans le temps actuel (Rm 11.5)? Et cet  exemple de ce que peuvent être ces idoles: les plaisirs de la table deviennent un piège pour les incrédules et, ajoute le Ps 69.23-24, “ce qui tend à la prospérité” leur est un filet.

Après de multiples appels, Israël a finalement été aveuglé au profit des nations. Mais l’ardent désir de l’apôtre restait celui-ci: que la jalousie du peuple juif envers les nouveaux bénéficiaires du salut (jalousie dont lui-même avait tant souffert: Ac 13.42-47; Ac 17.4-8; Ac 22.19-24) l’incite à rechercher la grâce qu’il avait jusque-là méprisée(Rm 11.14; Rm 10.18-21). Puisse la vue de nos bénédictions chrétiennes éveiller l’envie de tous ceux qui nous entourent!

Pour illustrer la question respective d’Israël et des nations, l’apôtre prend l’image d’un olivier cultivé qui représente le peuple juif. Une partie de ses branches a été arrachée “pour cause d’incrédulité” (Rm 20) et à la place ont été greffés des rameaux provenant de l’olivier sauvage des nations. Or chacun sait qu’un jardinier fait toujours le contraire. Il greffe sur l’arbre sauvage le rejeton de l’espèce qu’il entend récolter. Cette introduction “contre nature”(Rm 11.24) des Gentils sur le tronc d’Israël souligne donc l’immense grâce qui nous a mis, nous qui ne sommes pas juifs, au bénéfice des promesses faites à Abraham. En éprouver de l’orgueil serait la plus grande des inconséquences.

Ainsi, lorsque Dieu “préconnut Israël”, ne connaissait-il pas d’avance les voies perverses que le peuple suivrait, sa rébellion et sa méchanceté? Certainement! Malgré cela, il l’avait élu et appelé, puis châtié souvent. L’aurait-il donc rejeté? Impossible! L’apôtre en donne trois preuves. La première: il était, lui aussi, un “Israélite, de la semence d’Abraham, de la tribu de Benjamin”. Dans son zèle pour Dieu, il avait même persécuté les assemblées et contraint les croyants à blasphémer. Néanmoins Dieu avait manifesté toutes les richesses de sa grâce et de sa longanimité envers lui; il l’avait sauvé et établi dans le service, lui, qui était auparavant un blasphémateur, et un persécuteur, et un outrageux, l’ennemi le plus acharné du nom de Jésus(1 Tim 1.13). Si Dieu avait rejeté son peuple terrestre, le jugement aurait dû l’atteindre lui, le tout premier.

Et comme il en fut aux jours de Jézabel, ainsi en est-il de nos jours: “Ainsi donc, au temps actuel aussi, il y a un résidu selon l’élection de la grâce”(Rm 11.5). Si même l’état général du peuple au temps de l’apôtre comme autrefois, était caractérisé par l’endurcissement et l’aveuglement, il y avait cependant un résidu, “l’élection” comme l’apôtre le nomme(Rm 11.7). Israël, comme tel, n’avait pas obtenu ce qu’il recherchait (9:31). La masse du peuple était endurcie, mais un résidu, choisi par Dieu, l’avait obtenu; certes, non point en vertu d’œuvres légales(l’apôtre relève à toute occasion le contraste entre la loi et la grâce) mais en vertu d’une grâce souveraine et inconditionnelle. “Or, si c’est par la grâce, ce n’est plus sur le principe des œuvres, puisque autrement la grâce n’est plus la grâce”(Rm 11.6).

Car autrefois, les païens avaient vécu dans les ténèbres, loin de Dieu; ils n’avaient pas cru Dieu. Mais maintenant, par l’incrédulité des Juifs, ils étaient devenus des objets de miséricorde et participaient à une grâce à laquelle ils n’avaient aucun droit. Il en était de même des Juifs: incrédules comme les païens, ils avaient eux-mêmes refusé la grâce et ils rejetaient avec horreur la pensée que les nations puissent être mises au bénéfice de cette grâce. Ils avaient perdu tout droit à l’accomplissement des promesses, de sorte qu’ils étaient dans la même situation que les nations: seule une grâce inconditionnelle pouvait les sauver. L’unique ressource des uns et des autres, c’était la miséricorde de Dieu. Toute confiance en une propre justice était ainsi exclue. Juifs et Gentils étaient tous ensemble renfermés par Dieu dans la désobéissance, afin qu’il puisse manifester sa grâce envers tous. En tout cela, nous voyons non seulement la fidélité invariable de Dieu, mais aussi sa sagesse insondable, et c’est ce que l’apôtre fait ressortir dans les versets suivants. 

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Israël, nom donné au peuple choisi par Dieu

Ex 6.7 Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu, et vous saurez que c’est moi, l’Éternel, votre Dieu, qui vous affranchis des travaux dont vous chargent les Égyptiens. Nb 23.9 Je le vois du sommet des rochers, Je le contemple du haut des collines: C’est un peuple qui a sa demeure à part, Et qui ne fait point partie des nations. Dt 4.37  Il a aimé tes pères, et il a choisi leur postérité après eux; il t’a fait lui-même sortir d’Égypte par sa grande puissance; 2 S 7.23 Est-il sur la terre une seule nation qui soit comme ton peuple, comme Israël, que Dieu est venu racheter pour en former son peuple, pour se faire un nom et pour accomplir en sa faveur, en faveur de ton pays, des miracles et des prodiges, en chassant devant ton peuple, que tu as racheté d’Égypte, des nations et leurs dieux? Ps 135.4 Car l’Éternel s’est choisi Jacob, Israël, pour qu’il lui appartînt. Es 43.1 Ainsi parle maintenant l’Éternel, qui t’a créé, ô Jacob! Celui qui t’a formé, ô Israël! Ne crains rien, car je te rachète, Je t’appelle par ton nom: tu es à moi! Es 45.4 Pour l’amour de mon serviteur Jacob, Et d’Israël, mon élu, Je t’ai appelé par ton nom, Je t’ai parlé avec bienveillance, avant que tu me connusses.

  • Prescience de Christ 

Jn 6.64 Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. Jn 13.1, 11 Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à son amour pour eux. 11 Car il connaissait celui qui le livrait; c’est pourquoi il dit: Vous n’êtes pas tous purs. Jn 18.4 Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s’avança, et leur dit: Qui cherchez-vous? Jn 19.28 Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l’Écriture fût accomplie: J’ai soif.

  • Fidélité envers Dieu, exemples

Nb 12.7 Il n’en est pas ainsi de mon serviteur Moïse. Il est fidèle dans toute ma maison. Nb 14.24 Et parce que mon serviteur Caleb a été animé d’un autre esprit, et qu’il a pleinement suivi ma voie, je le ferai entrer dans le pays où il est allé, et ses descendants le posséderont. 1 Rois 19.18 Mais je laisserai en Israël sept mille hommes, tous ceux qui n’ont point fléchi les genoux devant Baal, et dont la bouche ne l’a point baisé. Ne 7.2 Je donnai mes ordres à Hanani, mon frère, et à Hanania, chef de la citadelle de Jérusalem, homme supérieur au grand nombre par sa fidélité et par sa crainte de Dieu. 1 Co 4.17 Pour cela je vous ai envoyé Timothée, qui est mon enfant bien-aimé et fidèle dans le Seigneur; il vous rappellera quelles sont mes voies en Christ, quelle est la manière dont j’enseigne partout dans toutes les Églises. Col 1.7 d’après les instructions que vous avez reçues d’Épaphras, notre bien-aimé compagnon de service, qui est pour vous un fidèle ministre de Christ; Col 4.9 Je l’envoie avec Onésime, le fidèle et bien-aimé frère, qui est des vôtres. Ils vous informeront de tout ce qui se passe ici. Ap 17.14 Ils combattront contre l’agneau, et l’agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi.

  • Homme nouveau : ressuscité après la mort spirituelle

Ez 37.10 Je prophétisai, selon l’ordre qu’il m’avait donné. Et l’esprit entra en eux, et ils reprirent vie, et ils se tinrent sur leurs pieds: c’était une armée nombreuse, très nombreuse. Lc 15.24 car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. Rm 8.11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. Rm 11.15 Car si leur rejet a été la réconciliation du monde, que sera leur réintégration, sinon une vie d’entre les morts? Ep 2.1, 6 Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, 6 il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus Christ; Col 3.1 Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. 

De tout ce qui précède, nous notons qu’Israël possédait des promesses faites par grâce. Or, il avait rejeté Celui en qui seul ces promesses pouvaient devenir Oui et Amen. Les Juifs s’étaient, de ce fait, placés sur un terrain où seule la grâce pouvait les restaurer. Ils en étaient donc exactement au même point que les nations; il n’y avait plus de différence entre les uns et les autres. “De même que vous avez autrefois désobéi à Dieu et que par leur désobéissance vous avez maintenant obtenu miséricorde, de même ils ont maintenant désobéi, afin que, par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde.”(Rm 11.30-31). Car le moment viendra, après l’enlèvement des croyants, où la chrétienté infidèle sera jugée à son tour; après quoi tout le résidu d’Israël sera sauvé par son grand Libérateur(Rm 11.26). Ainsi les nations n’avaient aucun droit d’origine; car Israël avait perdu les siens; tous étaient donc dans le même état irrémédiable, sans autre ressource que la miséricorde d’en haut. Et l’apôtre s’arrête avec adoration devant ces plans insondables, ces « profondeur de la richesse, de la sagesse et de la connaissance de Dieu”(Rm 11.33). On comprend que l’apôtre, après avoir exposé les voies merveilleuses de Dieu en grâce et en jugement ait, en présence de la fidélité, de la sagesse et de la sainteté invariables de Dieu, donné essor aux sentiments de son cœur par cette louange remarquable qui termine notre partage: “Ô profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies introuvables! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller? Ou qui lui a donné le premier, et il lui sera rendu?” Oui, où y a-t-il un Dieu, comme notre Dieu? Combien ses voies sont insondables! Qui l’a conseillé, lorsqu’il les établissait? Qui pouvait connaître la pensée du Seigneur? Et pourtant, nous, êtres faibles et mortels, nous sommes introduits dans la connaissance de cette pensée et des voies insondables de Celui de qui et par qui et pour qui sont toutes choses. Ô profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu! À Lui soit la gloire éternellement! Amen! Nos prières vous soutiennent tous dans la recherche de la grâce divine.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ”Consécration à Dieu, un seul corps beaucoup de membres, multiples expressions de l’amour: “Je vous exhorte donc, frères. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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