Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Rm 9.1 et suivants. En effet, ce que nous avons vu jusqu’ici nous rappelle l’histoire du fils prodigue: son péché avait abondé, mais la grâce a surabondé. Car revêtu de la robe de justice, il n’est pas devenu un serviteur dans la maison de son père, mais il jouit dorénavant avec lui d’une pleine relation de fils(Luc 15.11-32). Dans la suite, il va s’agir du frère aîné, autrement dit du peuple juif, de ses privilèges naturels et aussi de sa jalousie. Comme le père de la parabole, l’apôtre voudrait faire comprendre à Israël ce qu’est la grâce souveraine. Elle n’est pas liée à des avantages héréditaires. Car tous les descendants d’Abraham n’étaient pas enfants de la promesse. Ésaü par exemple, ce profane, bien que frère jumeau de Jacob, n’a pas pu hériter de la bénédiction.

Et Dieu a prononcé à son sujet cette parole terrible: “J’ai haï Ésaü”. Pouvons-nous douter que Son amour n’ait d’abord épuisé toutes ses ressources? Il suffit de penser aux larmes du Seigneur Jésus sur Jérusalem coupable(Luc 19.41-44), douleur à laquelle l’apôtre donne un écho poignant(Rm 9. 2-3).

Dans leur incrédulité audacieuse les hommes se permettent de juger Dieu à leur propre mesure: Puisqu’en définitive Il ne fera que ce qu’Il a voulu(disent certains) de quoi peut-Il nous rendre responsables(Rm 9.19)? Chacun aura beau faire s’il est prédestiné, il sera sauvé tôt ou tard; si en revanche il n’est pas élu tous ses efforts ne changeront pas son sort final. Et de ce faux point de départ découlent d’autres questions comme celles-ci: N’est-ce pas injuste d’avoir choisi les uns plutôt que les autres? (Connaissant d’avance le sort des perdus, pourquoi les avoir créés?)  Comment un Dieu bon peut-Il vouer sa créature au malheur?… Nous apprenons que Dieu n’a préparé aucun vase à déshonneur (ou de colère, Rm 9.21). Il les a au contraire supportés(et les supporte encore) “avec une grande patience”(Rm 9.22). Mais ce sont les pécheurs qui se préparent eux-mêmes sans relâche à la perdition éternelle. Une chose est certaine, pouvons-nous répondre à tous les raisonneurs: Dieu vous a appelés, vous qui avez Sa Parole entre les mains. Il a voulu faire de vous aussi un vase de miséricorde. Seul votre refus peut l’empêcher de réaliser son dessein d’amour(1 Tim 2.1-7).

Nous sommes arrivés à un tournant de notre épître: l’apôtre, jusqu’ici, nous a conduits des sombres profondeurs de la corruption humaine jusqu’aux sommets lumineux de la grâce divine. Romains 8 nous a dépeint d’une manière saisissante, la position chrétienne et les résultats de l’œuvre glorieuse que Dieu a accomplie en amour et en grâce. Il s’est terminé par l’énumération des bénédictions qui constituent aujourd’hui la part du croyant en Christ: Car Dieu n’a pas épargné son Fils unique, afin de nous donner toutes choses avec Lui.

La foi contemple avec allégresse les voies merveilleuses de Dieu, telles qu’elles lui sont révélées par l’Esprit. Dieu ne veut pas seulement que ses enfants se reposent dans le plein salut qui leur a été acquis dans son Bien-aimé, mais il veut aussi leur faire connaître ses pensées. Quelle grâce adorable!

Comme Moïse avait, après l’érection du veau d’or, demandé à Dieu d’effacer son nom de son livre, l’apôtre avait désiré “d’être par anathème séparé du Christ” pour ses frères. Cette grande tristesse et cette douleur continuelle l’accablaient tellement qu’il avait exprimé un désir irréalisable et dont l’accomplissement n’aurait du reste servi de rien à son peuple, exactement comme dans le cas de Moïse. Mais ce désir témoignait de l’ardente affection qu’il avait pour ses parents selon la chair. C’était l’amour divin, l’amour désintéressé de Christ qui opérait en lui, comme autrefois en Moïse, et qui rendait ces deux hommes capables de tout accomplir, même l’impossible, pour servir les objets de cet amour.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Une bonne Conscience

Ac 24.16 C’est pourquoi je m’efforce d’avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. Rm 9.1 Paul, serviteur de Jésus Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu; 2 Co 1.12 Car ce qui fait notre gloire, c’est ce témoignage de notre conscience, que nous nous sommes conduits dans le monde, et surtout à votre égard, avec sainteté et pureté devant Dieu, non point avec une sagesse charnelle, mais avec la grâce de Dieu. 1 Tim 1.5, 19 Le but du commandement, c’est une charité venant d’un coeur pur, d’une bonne conscience, et d’une foi sincère.19 en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. 1 P 3.16 et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion.

  • Le devoir de Dire la vérité

Pr 12.19 La lèvre véridique est affermie pour toujours, Mais la langue fausse ne subsiste qu’un instant. So 3.13 Les restes d’Israël ne commettront point d’iniquité, Ils ne diront point de mensonges, Et il ne se trouvera pas dans leur bouche une langue trompeuse; Mais ils paîtront, ils se reposeront, et personne ne les troublera. Za 8.16 Voici ce que vous devez faire: dites la vérité chacun à son prochain; jugez dans vos portes selon la vérité et en vue de la paix; Ml 2.6 La loi de la vérité était dans sa bouche, Et l’iniquité ne s’est point trouvée sur ses lèvres; Il a marché avec moi dans la paix et dans la droiture, Et il a détourné du mal beaucoup d’hommes. 2 Co 12.6 Si je voulais me glorifier, je ne serais pas un insensé, car je dirais la vérité; mais je m’en abstiens, afin que personne n’ait à mon sujet une opinion supérieure à ce qu’il voit en moi ou à ce qu’il entend de moi. Ep 4.25 C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain; car nous sommes membres les uns des autres. Ep 6.14 Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice;

  • Passion des âmes

Jn 4.35 Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. Rm 9.3 Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair; Rm 10.1 Frères, le voeu de mon coeur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés. Rm 11.14 afin, s’il est possible, d’exciter la jalousie de ceux de ma race, et d’en sauver quelques-uns. 1 Co 9.22 J’ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns.

  • Peuple de Dieu, appelé ‘le peuple choisi’ 

Dt 7.6  Car tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu; l’Éternel, ton Dieu, t’a choisi, pour que tu fusses un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. Ps 4.4 Sachez que l’Éternel s’est choisi un homme pieux; L’Éternel entend, quand je crie à lui. 1 Co 1.26 Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Ep 1.4 En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui; Jc 2.5 Écoutez, mes frères bien-aimés: Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu’ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment? 1 P 2.10 vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde.

De tout ce qui précède, nous notons que c’est ce même amour qui pousse l’apôtre à énumérer tout le bien qu’il peut dire de ses compatriotes. Car la haine saisit toute occasion de rabaisser son objet et de mésestimer le bien qui le caractérise. L’amour fait le contraire. Tout d’abord, les “frères” de l’apôtre étaient Israélites, c’est-à-dire les descendants de cet homme qui avait lutté avec Dieu et les hommes et qui avait prévalu. Ils possédaient(mais pas dans le sens chrétien actuel), l’adoption; l’Éternel avait fait dire au Pharaon: “Mon fils, mon premier-né, est Israël”, et “Laisse aller mon fils!” Puis ils possédaient la gloire(Ex 29.43), et les alliances, et le don de la loi (où y avait-il un peuple semblable à lui qui, d’entre toutes les tribus de la terre, avait été reconnu de Dieu et auquel Dieu avait donné de si bons et si justes commandements?), et le service divin et les promesses et les pères! Mais avec quelle force ces paroles devaient-elles atteindre les cœurs et les consciences de ceux qui jetaient un tel discrédit sur l’apôtre? En réalité, s’il y avait un homme qui aimait le peuple terrestre de Dieu, c’était bien lui. Car il était le dernier que l’on pouvait accuser de mésestimer les privilèges d’Israël; c’était bien plutôt à lui qu’il appartenait d’adresser un tel reproche à ses parents selon la chair, incrédules qui ne reconnaissaient pas le plus élevé de tous leurs privilèges, savoir que le Christ Jésus, “Dieu manifesté en chair” était “d’Israël”? Qui d’entre eux souffrait, autant que Paul, du rejet d’Israël? C’est pourquoi il était qualifié mieux que quiconque pour déclarer à Israël que Dieu n’avait pas rejeté son peuple, même s’il était alors dans la souffrance qu’il traverse aujourd’hui encore sous le jugement de Dieu. Et finalement, glorieux couronnement du tout: d’Israël selon la chair, était « issu” le Christ (le Messie). Répétons-le: ce ne sont pas les droits de naissance qui assurent à qui que ce soit le salut par grâce. Enfants de parents chrétiens, ceci s’adresse à vous de la manière la plus solennelle. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts de rechercher la grâce de Dieu.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ” les Juifs ont rejeté la justice qui est par la foi, l’Evangile annoncé à tous. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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