Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Rm 4.1-2. En effet, quand une échelle est trop courte pour atteindre un objet haut placé, un homme monté sur le barreau le plus élevé n’a pas plus de facilité à s’en emparer que ceux qui sont au-dessous de lui. «Il n’y a pas de différence», avons-nous lu (Rm 3.21-28); le Juif pas plus que le Grec est privé de la gloire de Dieu. Personne n’y accède par l’échelle de la propre justice; elle sera toujours insuffisante. La preuve en est que même Abraham (v. 3) et David (v. 6), qui incontestablement auraient eu le droit de se tenir tout en haut de cette échelle des œuvres, ne s’en sont pas servis pour être justifiés devant Dieu. Et si eux ne l’ont pas fait, qui pourrait y prétendre? Pour bien démontrer que le salut par grâce n’a aucun rapport avec les prétentions charnelles et «la prétention» du peuple juif, les v. 9 et 10 rappellent que le patriarche Abraham a reçu la justice par la foi avant le signe de la circoncision (Gn 15:6 ; Gn 15.2-6; Gn 17.23-27). Au moment où Dieu l’a justifié, il était encore semblable aux païens. Pour être sauvé, il faut commencer par se reconnaître coupable, autrement dit se déclarer d’accord avec la sentence divine rendue au chapitre précédent. C’est «le méchant», et lui seul, que Dieu justifie (v. 5; Mat 9.9-13).

Si Dieu est puissant pour accomplir ce qu’Il a promis (v. 21), l’homme de son côté est totalement impuissant à remplir ses propres obligations. C’est pourquoi les promesses faites à Abraham (et au chrétien) ne comportent aucune condition, il suffit de croire. Toutes les apparences semblaient contredire ce que Dieu avait assuré à Abraham. Mais celui-ci «ne forma pas de doute… étant pleinement persuadé…» (v. 20, 21). D’où lui venait cette foi inébranlable? De ce qu’il connaissait Celui qui lui avait fait les promesses et il Lui accordait une confiance totale. La signature de quelqu’un que nous respectons a plus de valeur pour nous que celle d’un inconnu et garantit ses engagements. La foi croit les promesses parce qu’elle croit Dieu qui les a faites (v. 17 et 3 Rm 4.1-3; comp. 2 Tim 1.6-14). Elle s’empare des grandes vérités affirmées par Sa Parole: la mort du Seigneur Jésus pour expier nos fautes, sa résurrection pour nous donner une justice (v. 25). Cher ami, arrivé à ce point de votre lecture, pouvez-vous dire avec tous les croyants: Je possède cette foi qui donne le salut. C’est pour mes péchés que Jésus a été livré; c’est pour ma justification que Dieu l’a ressuscité?

Ainsi, après avoir exposé le contraste entre la loi et la foi, Paul en vient à parler de l’état des croyants de l’Ancien Testament, avant la prédication de l’évangile de Jésus au monde entier. L’apôtre retient l’exemple de deux hommes: Abraham et David parce qu’ils revêtaient une importance particulière aux yeux de chaque Israélite. Le premier avait reçu les promesses de Dieu et le second était le représentant de la royauté selon Dieu. Toutes les espérances d’Israël étaient liées à ces deux hommes. Le Messie était en effet fils de David, et celui-ci fils d’Abraham (Mat 1:1). L’argumentation de l’apôtre est confirmée en ces deux hommes, surtout en Abraham. Paul pose une première question: «Que dirons-nous donc que, selon la chair, Abraham notre père a trouvé? Car si Abraham a été justifié sur le principe des œuvres, il a de quoi se glorifier, mais non pas relativement à Dieu; car que dit l’Écriture? «Et Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté à justice».

Abraham obtint la justice ainsi que la «promesse d’être héritier du monde» (v. 13), sur le principe de la foi. Il n’était pas question d’œuvres accomplies par Abraham. Il n’y avait donc rien en quoi il pût se glorifier. Tout était don de Dieu. Dieu parla et Abraham crut. Dieu promit en grâce une bénédiction, et Abraham glorifia Dieu, en croyant contre toute espérance, et sa foi lui fut comptée à justice.

Au chapitre 2 de son épître, Jacques semble contredire ce qui précède. Il demande, en effet: «Abraham, notre père, n’a-t-il pas été justifié par des œuvres, ayant offert son fils Isaac sur l’autel?» Or, cette contradiction apparente s’efface si nous nous souvenons que Jacques écrivit son épître aux douze tribus d’Israël, donc à des hommes pour la plupart inconvertis, possédant bien une profession de foi, mais non pas une vraie foi du cœur. C’est pourquoi il les exhorte à veiller à ce que leurs œuvres correspondent à leur profession de foi. Le sacrifice d’Isaac prouvait la foi d’Abraham. C’est par la foi qu’il offrit ce sacrifice et celui-ci la rendit parfaite (Jac 2:22). En recevant les espions et en les laissant partir en paix, Rahab manifesta aussi sa foi, mais d’une manière différente; par cet acte, elle prouva la réalité de la profession de foi qu’elle avait faite devant les espions. Dans ces deux cas, il ne s’agit pas de justification devant Dieu, mais devant les hommes; nous y trouvons la preuve évidente que la foi professée était bien réelle. Abraham, en sacrifiant Isaac, et Rahab, en laissant les espions partir en paix malgré les dangers qu’elle courait, manifestent une foi opérante; leurs actes n’étaient pas des œuvres de loi — ni le meurtre, ni la trahison ne sont approuvés par la loi; ce n’étaient pas non plus de bonnes œuvres, au sens habituel de ce terme, mais c’étaient des œuvres de foi, qui prouvaient la réalité de celle-ci; en effet, une foi sans œuvres est morte: ce n’est qu’une foi intellectuelle. Tel est le côté de la vérité que Jacques établit.

Notons que nous sommes amenés ici à faire un pas de plus que dans le chapitre 3. Il nous est dit en Romains 3 que Dieu est juste en justifiant celui qui est de la foi de Jésus; il est question de notre justification. Nos péchés avaient mérité le juste jugement du Dieu saint et durent être jugés selon cette sainteté divine, sinon Dieu n’aurait pu délivrer le pécheur du jugement. Dans notre chapitre 4, il ne s’agit pas, comme nous l’avons dit, de la satisfaction de Dieu et de notre assurance quant à la délivrance du jugement, mais de notre justification devant Lui. En d’autres termes: Par la mort de Christ, d’une part, nous avons échappé au jugement, comme autrefois Israël fut préservé, par le sang de l’agneau pascal, de l’épée de l’ange destructeur, et d’autre part, la victoire obtenue pour nous sur le péché et la mort fait de nous un peuple justifié et délivré: nous sommes, comme Israël de l’autre côté de la mer Rouge, délivrés de la puissance de tous nos ennemis, et nous pouvons entonner le cantique de la délivrance.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Œuvres bonnes, incapables d’assurer le salut

Mat 7.22-23 Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? 23 Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. Rm 3.20 Car nul ne sera justifié devant lui par les oeuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. Ga 2.16 Néanmoins, sachant que ce n’est pas par les oeuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les oeuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi. Ep 2.8-9 Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. 9 Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. Tt 3.4-5 Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, 5 il nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint Esprit,

  • Abraham appelé père des croyants, caractéristiques : Ga 3.6 Comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice,

-obéissance Gn 12.5 Abram prit Saraï, sa femme, et Lot, fils de son frère, avec tous les biens qu’ils possédaient et les serviteurs qu’ils avaient acquis à Charan. Ils partirent pour aller dans le pays de Canaan, et ils arrivèrent au pays de Canaan.

-altruisme  Gn 13.9  Tout le pays n’est-il pas devant toi? Sépare-toi donc de moi: si tu vas à gauche, j’irai à droite; si tu vas à droite, j’irai à gauche.

-courage  Gn 14.14 Dès qu’Abram eut appris que son frère avait été fait prisonnier, il arma trois cent dix-huit de ses plus braves serviteurs, nés dans sa maison, et il poursuivit les rois jusqu’à Dan.

-générosité  Gn 14.20  Béni soit le Dieu Très Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains! Et Abram lui donna la dîme de tout.

-incorruptibilité   Gn 14.23  je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi, pas même un fil, ni un cordon de soulier, afin que tu ne dises pas: J’ai enrichi Abram. Rien pour moi!

-ferveur dans la prière   Gn 18.23-33 : voir l’enseignement sur les sept pylônes de la prière

-foi admirable  He 11.17 C’est par la foi qu’Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut mis à l’épreuve, et qu’il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses,

  • Justification par la Foi 

Ha 2.4 Voici, son âme s’est enflée, elle n’est pas droite en lui; Mais le juste vivra par sa foi. Rm 5.1 Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ; Ga 3.6 Comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice; Ph 3.9 et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi; He 10.38 Et mon juste vivra par la foi; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. He 11.4 C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn; c’est par elle qu’il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes; et c’est par elle qu’il parle encore, quoique mort.

  • Justification par la foi

Gn 15.6 Abram eut confiance en l’Éternel, qui le lui imputa à justice. Ac 13.39 et que quiconque croit est justifié par lui de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moïse. Rm 5.1, 18 Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, 18 Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. Rm 9.30 Que dirons-nous donc? Les païens, qui ne cherchaient pas la justice, ont obtenu la justice, la justice qui vient de la foi; 1 Co 6.11 Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus Christ, et par l’Esprit de notre Dieu. Ga 3.24 Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi.

De tout ce qui précède, nous notons que si Abraham avait été justifié par des œuvres, cette justification lui aurait été conférée en vertu de ses mérites. Comment serait-ce possible devant un Dieu saint, devant lequel les cieux même sont impurs? Non, l’Écriture ne rapporte rien de bon d’Abraham, ni des œuvres sur la base desquelles Dieu aurait pu le justifier. Mais que dit-elle? «Abraham crut Dieu»; voilà ce que nous y trouvons écrit et qui est en parfait accord avec l’évangile: Dieu agit aujourd’hui encore de la même manière. Christ étant mort pour les impies et les pécheurs, Dieu peut accepter en grâce quiconque croit. Il est maintenant un Dieu «qui justifie l’impie». À Lui toute la gloire. Ainsi, il est à peine besoin de remarquer que la résurrection de Christ nous est présentée comme une résurrection d’entre les morts, c’est-à-dire comme la merveilleuse intervention de Dieu pour délivrer en justice Celui qui l’avait glorifié, en subissant les conséquences du péché, c’est-à-dire la mort. Car, la résurrection des morts en général est également présentée comme une conséquence de la résurrection de Christ. Et le sacrifice d’Isaac prouvait la foi d’Abraham. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts à suivre l’exemple de notre patriarche.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ”les fruits de la justification par la foi, le péché et la grâce.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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