Bien aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ac 25.12. En effet, deux ans s’écoulent et l’apôtre est toujours en prison. Mais la haine des Juifs n’a pas désarmé. Car à peine Festus a-t-il remplacé Félix qu’un nouveau complot est machiné, dont le Seigneur délivre son témoin. Comme Félix et autrefois Pilate(Marc 15.9-15), le principal souci de Festus est de “gagner la faveur des Juifs”(Ac 25.9). Aussi Paul s’estime-t-il obligé d’invoquer à nouveau son droit de citoyen romain en faisant appel au jugement de l’empereur.

Agrippa, Bérénice (ainsi que Drusille, femme de Félix), étaient les enfants d’Hérode III(Ac 12.1-4) et constituaient la quatrième génération de cette dynastie criminelle. La visite de courtoisie qu’ils rendent au nouveau gouverneur va être pour celui-ci l’occasion de se renseigner sur son étrange prisonnier. On sent, à la manière dont Festus résume l’affaire, le peu d’intérêt que présentent pour lui ces questions religieuses. Il s’agit d’ ”un certain Jésus qui est mort, et que Paul affirmait être vivant.” Car Christ n’est rien de plus pour des multitudes aujourd’hui. Mais Paul affirmait qu’Il était vivant et c’était bien en effet ce qui faisait toute la différence.

L’apôtre est donc introduit au milieu de cette cour réunie “en grande pompe”. Selon la parole du Seigneur à Ananias, il devait être “un vase d’élection” pour porter son nom devant les rois(Ac 9.10-16). Mais il était l’ambassadeur d’un Roi combien plus grand que ceux devant lesquels il était appelé à comparaître, “un ambassadeur lié de chaînes”, ainsi qu’il se nomme ailleurs, toutefois usant de hardiesse pour parler de son Seigneur car la parole de Dieu n’était pas liée(Éph 6.13-20; 2 Tim 2.8-10).

Ainsi, Paul répondit: “C’est devant le tribunal de César que je comparais, c’est là que je dois être jugé. Je n’ai fait aucun tort aux Juifs, comme tu le sais fort bien. Si j’ai commis quelque injustice, ou quelque crime digne de mort, je ne refuse pas de mourir; mais, si les choses dont ils m’accusent sont fausses, personne n’a le droit de me livrer à eux. J’en appelle à César”(Ac 25.10-11). Car il avait bonne conscience devant Dieu et devant tous; aussi ses paroles respiraient-elles une fermeté et une persuasion propres à impressionner ses auditeurs, ou à les convaincre, si leur conscience avait été capable d’être atteinte. Mais foulée aux pieds par leur haine contre le Seigneur et son serviteur, elle était trop endurcie. Et n’ayant rien à attendre des Juifs ni de Festus, Paul en appela à César.

C’est pourquoi quelques jours après la séance où Paul en appela à César, Agrippa et Bérénice vinrent saluer Festus. Celui-ci exposa au roi l’affaire de Paul, il avait répondu que les Romains n’avaient pas la coutume de condamner quelqu’un avant que l’accusé eût eu l’occasion de se défendre devant ses accusateurs. Alors ils n’avaient avancé, “les accusateurs s’étant présentés, ne lui imputèrent rien de ce que je supposais”; et Festus reconnaissait qu’il n’avait pas affaire à un mauvais homme; mais il ne se sentait pas capable de juger de son cas. Car il s’agissait du culte des Juifs auquel il ne s’intéressait guère, et encore moins à cet homme mort que Paul affirmait être vivant.

C’était bien au sujet de cet homme que s’élevait la plus grande difficulté, car s’ils avaient contre Paul, des questions touchant leur culte religieux, c’est que ce culte selon la loi, auquel ils tenaient tant, avait été remplacé par celui que Dieu le Père désirait, ainsi que le Seigneur le dit à la Samaritaine: “L’heure vient, et elle est maintenant, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent”(Jean 4:23). Ce culte, rendu à Dieu connu comme Père, avait remplacé celui de Jéhovah, le Dieu d’Israël, dont l’adorateur ne pouvait approcher librement. En vertu de l’œuvre de Christ à la croix, l’adorateur, purifié de tous ses péchés, est rendu propre pour jouir de la présence de Dieu son Père; il s’approche sans crainte, le Gentil aussi bien que le Juif, par la foi au Christ rejeté, que les Juifs méprisaient toujours.

En effet, Festus ne pouvait rien comprendre aux difficultés relatives à un culte pareil, ni à l’importance qu’il y avait d’affirmer que Jésus était vivant, fait merveilleux, sur lequel reposent toutes les bénédictions du christianisme et celles auxquelles les Juifs auront part comme peuple terrestre, lorsque l’Église sera enlevée et qu’ils auront reconnu leur grave péché d’avoir mis à mort le Seigneur. Mais les Juifs s’opposaient si fortement à la vérité de la résurrection de Jésus, parce qu’elle fournissait la preuve de leur condamnation, Dieu ayant ressuscité celui qu’ils avaient haï et mis à mort. Car dans Ac 5.28, ils disent aux apôtres: “vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme!”Et nous lisons dans Mat 27.4, que les chefs du peuple redoutaient la résurrection de Jésus et ses conséquences. Car non seulement ils scellèrent le sépulcre, mais, lorsqu’il fut évident que Christ était ressuscité, ils payèrent les gardes qui avaient constaté cette résurrection pour qu’ils disent que ses disciples avaient dérobé son corps pendant leur sommeil. “Et ce bruit s’est répandu parmi les Juifs, jusqu’à ce jour.” (Mat 28.11-15). Ainsi ce peuple portait les deux grands caractères de Satan: le meurtre et le mensonge.

En entendant le récit de Festus, Agrippa lui dit: “Je voudrais aussi entendre cet homme. Demain, répondit Festus, tu l’entendras.” Car il était un fils du roi Hérode, “alors qu’il haranguait le peuple à Césarée, un ange du Seigneur le frappa, parce qu’il n’avait pas donné gloire à Dieu. Et il expira, rongé des vers.”(Ac 12.23) 

Paul est introduit devant cette assemblée des grands de ce monde pour rendre le témoignage dont le Seigneur avait parlé à Ananias:  Va, car cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’Israël; et je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom.”(Ac 9.15-16). Car pour Dieu il était le plus grand, le plus illustre de tous, comme l’ambassadeur de Celui qui apparaîtra un jour au monde comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs, pour détruire ses ennemis et établir son règne de justice et de paix. Car, enfant de Dieu et cohéritier de Christ, le chrétien doit toujours se rendre compte de la haute position que la grâce lui a faite. En effet, il régnera un jour avec Christ sur la terre et sera éternellement avec lui dans la gloire. Jusque-là, il n’a aucun droit à faire valoir ici-bas, parce que son Seigneur est au ciel, rejeté de ce monde. La conscience de sa position élevée le rend humble; il la possède par grâce, et ainsi il portera les caractères du Seigneur qui, ayant eu toujours conscience de sa grandeur, puisqu’il était Dieu, fut l’Homme parfaitement humble de cœur, accessible à tous, manifestant toujours la grâce et l’amour.

Festus présenta Paul à cette illustre compagnie, comme l’accusé dont les Juifs voulaient la mort, mais en qui il n’avait rien trouvé qui la méritât. Comme il en avait appelé lui-même à César Auguste, Festus devait l’envoyer à l’empereur; mais, n’ayant rien de précis à écrire à son sujet, il l’avait amené devant tous, et tout particulièrement devant Agrippa, afin que, interrogé par lui, il pût se renseigner sur son compte. Cette comparution, comme aussi celle qu’il subit à Rome, manifesta la non-culpabilité de Paul: “En effet, dans tout le prétoire et partout ailleurs, nul n’ignore que c’est pour Christ que je suis dans les liens”(Ph 1.13). Il était prisonnier pour le Seigneur et non pour avoir commis des crimes.

Nous comprenons alors l’appel de Paul à César; le Seigneur aurait pu aussi intervenir pour le délivrer et l’envoyer à Rome, comme il le lui avait dit. Cependant celui qui est au-dessus de tout dirigeait les circonstances pour accomplir sa volonté. En effet, Paul devait aller à Rome; il y irait, libre ou prisonnier; et ce que le Seigneur voulait faire par son moyen se ferait. Car sa détention à Rome nous a valu les épîtres aux Éphésiens, aux Colossiens, aux Philippiens, à Philémon. En effet, à vues humaines, la prédication de l’Évangile semblait gravement compromise; mais, de sa prison, Paul écrivit aux Philippiens: “Je veux que vous sachiez, frères, que ce qui m’est arrivé a plutôt contribué aux progrès de l’Évangile.”(Ph 1.12-18). Car le Seigneur Dieu fait tout travailler à sa gloire et au bien des siens.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Festus, gouverneur romain de Judée

Ac 24.27 Deux ans s’écoulèrent ainsi, et Félix eut pour successeur Porcius Festus. Dans le désir de plaire aux Juifs, Félix laissa Paul en prison. Ac 25.1, 9, 12, 24Festus, étant arrivé dans la province, monta trois jours après de Césarée à Jérusalem. 9 Festus, désirant plaire aux Juifs, répondit à Paul: Veux-tu monter à Jérusalem, et y être jugé sur ces choses en ma présence? 12 Alors Festus, après avoir délibéré avec le conseil, répondit: Tu en as appelé à César; tu iras devant César. 24 Alors Festus dit: Roi Agrippa, et vous tous qui êtes présents avec nous, vous voyez cet homme au sujet duquel toute la multitude des Juifs s’est adressée à moi, soit à Jérusalem, soit ici, en s’écriant qu’il ne devait plus vivre. Ac 26.24, 32 Comme il parlait ainsi pour sa justification, Festus dit à haute voix: Tu es fou, Paul! Ton grand savoir te fait déraisonner. 32 Et Agrippa dit à Festus: Cet homme pouvait être relâché, s’il n’en eût pas appelé à César.

  • Exemples de Justice humaine

1 S 30.24 Et qui vous écouterait dans cette affaire? La part doit être la même pour celui qui est descendu sur le champ de bataille et pour celui qui est resté près des bagages: ensemble ils partageront. 2 S 8.15 David régna sur Israël, et il faisait droit et justice à tout son peuple. 1 R 1.52 Salomon dit: S’il se montre un honnête homme, il ne tombera pas à terre un de ses cheveux; mais s’il se trouve en lui de la méchanceté, il mourra. 1 R 3.28 Trois jours après, cette femme est aussi accouché. Nous habitions ensemble, aucun étranger n’était avec nous dans la maison, il n’y avait que nous deux. 2 R 14.16 Joas se coucha avec ses pères, et il fut enterré à Samarie avec les rois d’Israël. Et Jéroboam, son fils, régna à sa place. Jr 22.15 Est-ce que tu règnes, parce que tu as de la passion pour le cèdre? Ton père ne mangeait-il pas, ne buvait-il pas? Mais il pratiquait la justice et l’équité, Et il fut heureux; Ac 25.16 Je leur ai répondu que ce n’est pas la coutume des Romains de livrer un homme avant que l’inculpé ait été mis en présence de ses accusateurs, et qu’il ait eu la faculté de se défendre sur les choses dont on l’accuse.

  • Popularité recherchée par les hommes

Jn 12.43 Car ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu. Ac 12.2-3 et il fit mourir par l’épée Jacques, frère de Jean. 3 Voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit encore arrêter Pierre. -C’était pendant les jours des pains sans levain. – ; Ac 24.27 Deux ans s’écoulèrent ainsi, et Félix eut pour successeur Porcius Festus. Dans le désir de plaire aux Juifs, Félix laissa Paul en prison. Ac 25.9 Festus, désirant plaire aux Juifs, répondit à Paul: Veux-tu monter à Jérusalem, et y être jugé sur ces choses en ma présence? Ep 6.6 non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon coeur la volonté de Dieu. Col 3.22 Serviteurs, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais avec simplicité de coeur, dans la crainte du Seigneur.

  • Jérusalem, références générales

Jos 10.1 Adoni Tsédek, roi de Jérusalem, apprit que Josué s’était emparé d’Aï et l’avait dévouée par interdit, qu’il avait traité Aï et son roi comme il avait traité Jéricho et son roi, et que les habitants de Gabaon avaient fait la paix avec Israël et étaient au milieu d’eux. Jg 19.10 Le mari se levait pour s’en aller, avec sa concubine et son serviteur; mais son beau-père, le père de la jeune femme, lui dit: Voici, le jour baisse, il se fait tard, passez donc la nuit; voici, le jour est sur son déclin, passe ici la nuit, et que ton coeur se réjouisse; demain vous vous lèverez de bon matin pour vous mettre en route, et tu t’en iras à ta tente. 2 S 5.6 Le roi marcha avec ses gens sur Jérusalem contre les Jébusiens, habitants du pays. Ils dirent à David: Tu n’entreras point ici, car les aveugles mêmes et les boiteux te repousseront! Ce qui voulait dire: David n’entrera point ici. 2 S 11.1 L’année suivante, au temps où les rois se mettaient en campagne, David envoya Joab, avec ses serviteurs et tout Israël, pour détruire les fils d’Ammon et pour assiéger Rabba. Mais David resta à Jérusalem. 2 S 15.14 Et David dit à tous ses serviteurs qui étaient avec lui à Jérusalem: Levez-vous, fuyons, car il n’y aura point de salut pour nous devant Absalom. Hâtez-vous de partir; sinon, il ne tarderait pas à nous atteindre, et il nous précipiterait dans le malheur et frapperait la ville du tranchant de l’épée. 2 S 20.3 David rentra dans sa maison à Jérusalem. Le roi prit les dix concubines qu’il avait laissées pour garder la maison, et il les mit dans un lieu où elles étaient séquestrées; il pourvut à leur entretien, mais il n’alla point vers elles. Et elles furent enfermées jusqu’au jour de leur mort, vivant dans un état de veuvage. 1 R 2.11 Le temps que David régna sur Israël fut de quarante ans: à Hébron il régna sept ans, et à Jérusalem il régna trente-trois ans. 1 R 8.1 Alors le roi Salomon assembla près de lui à Jérusalem les anciens d’Israël et tous les chefs des tribus, les chefs de famille des enfants d’Israël, pour transporter de la cité de David, qui est Sion, l’arche de l’alliance de l’Éternel. 1 R 10.2 Elle arriva à Jérusalem avec une suite fort nombreuse, et avec des chameaux portant des aromates, de l’or en très grande quantité, et des pierres précieuses. Elle se rendit auprès de Salomon, et elle lui dit tout ce qu’elle avait dans le coeur.

De tout ce qui précède, nous comprenons alors l’appel de Paul à César; car le Seigneur aurait pu aussi intervenir pour le délivrer et l’envoyer à Rome, comme il le lui avait dit. Cependant celui qui est au-dessus de tout dirigeait les circonstances pour accomplir sa volonté. En effet, Paul devait aller à Rome; il y irait, libre ou prisonnier; et ce que le Seigneur voulait faire par son moyen se ferait. Et sa détention à Rome nous a valu les épîtres aux Éphésiens, aux Colossiens, aux Philippiens, à Philémon. En effet, à vues humaines, la prédication de l’Évangile semblait gravement compromise; mais, de sa prison, Paul écrivit aux Philippiens: “Je veux que vous sachiez, frères, que ce qui m’est arrivé a plutôt contribué aux progrès de l’Évangile.”(Ph 1.12-18). C’est que le Seigneur Dieu fait tout travailler à sa gloire et au bien des siens. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts de travailler à la gloire de Dieu tout-puissant.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ” le discours de Paul devant Agrippa.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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