Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Actes 23.16-17. En effet, le commandant ne s’explique toujours pas la fureur des Juifs contre un homme auquel il ne voit aucun reproche à faire. Et pour se renseigner, il fait comparaître son prisonnier devant le sanhédrin. Une parole habile de Paul met de son côté le parti des pharisiens. En effet, la résurrection de Jésus Christ était bien le fondement de sa doctrine et indirectement le motif de l’opposition des Juifs. Mais Paul n’a même pas l’occasion de prononcer le nom de son Sauveur; car il a jeté cette pomme de discorde entre les adversaires traditionnels: pharisiens et sadducéens, et le plus grand tumulte s’ensuit dans le sanhédrin. Alors, il faut une fois encore que le commandant mette Paul en sécurité.

Mais après tous ces événements, l’apôtre, seul et découragé, a besoin de réconfort. Le Seigneur lui-même lui rend visite et se tient près de son cher disciple: La nuit suivante, le Seigneur apparut à Paul, et dit: “Prends courage; car, de même que tu as rendu témoignage de moi dans Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage dans Rome.”(Ac 23.11). Et sans reproche au contraire, Il reconnaît le témoignage que Paul vient de rendre à Jérusalem, le console et lui rappelle sa vraie mission: annoncer le salut non aux Juifs, mais aux nations. Alors il ira à Rome dans ce but.

Nous voyons ici le Seigneur diriger les événements, en se servant du jeune neveu de Paul, de la qualité de citoyen romain de ce dernier, ainsi que de l’orgueilleux mépris du commandant romain pour les Juifs… auxquels, sans doute, celui-ci était content de jouer un tour. En effet, le Seigneur avait promis à son serviteur qu’il rendrait témoignage à Rome. C’est pourquoi toutes les machinations de ses ennemis ne pourraient donc l’en empêcher. Elles vont plutôt y contribuer; car ce sont en effet ces menaces qui décident Lysias à envoyer Paul sous bonne escorte à Césarée, le port où il débarquait peu de temps avant, pour le soustraire aux complots des Juifs fanatiques.

En même temps que son prisonnier, Lysias adresse à son sujet une lettre au gouverneur Félix. Remarquez combien il arrange les faits à son avantage en cachant l’erreur qu’il a failli commettre: “Cet homme, dont les Juifs s’étaient saisis, allait être tué par eux, lorsque je survins avec des soldats et le leur enlevai, ayant appris qu’il était Romain.” Malgré cela, les fautes des païens s’effacent presque ici à côté de la terrible culpabilité des Juifs. Car les 40 assassins conjurés n’ont pas pu tenir leur serment, appelant de ce fait une malédiction sur leur propre tête.

Ainsi, Paul s’adresse au sanhédrin avec le sérieux et l’esprit élevé d’un homme de bonne foi, habitué à marcher avec Dieu. Son discours n’est pas un témoignage qui leur est rendu pour leur bien, mais l’appel d’une bonne conscience à leurs consciences s’ils en avaient encore. La réponse immédiate que reçoit l’apôtre est un outrage de la part du juge ou du chef du sanhédrin: Paul, indigné de ce procédé, déclare à Ananias que Dieu le frappera; mais averti qu’Ananias était le souverain sacrificateur, il s’excuse par son ignorance de ce fait, le souverain sacrificateur n’étant sans doute pas vêtu de manière à se faire reconnaître, et il rappelle que la loi défend formellement de dire du mal du chef du peuple(Ac 23.5).Tout ceci était juste et à sa place vis-à-vis des hommes; mais le Saint Esprit ne pouvait dire: “Je ne savais pas”.

Car le discours de l’apôtre n’est pas le résultat de l’activité du Saint Esprit faisant l’œuvre de la grâce et du témoignage, mais il est le moyen du jugement final de Dieu sur le peuple. En effet, c’est sous ce caractère, en ce qui concerne les Juifs, que Paul paraît ici. Et sa conduite brille vis-à-vis de celle de ses juges, qui se déshonoraient complètement et montraient leur affreux état; mais l’apôtre ne paraît pas pour Dieu devant eux: il profite ensuite de la composition du sanhédrin pour y jeter un désordre complet, en s’annonçant comme pharisien, fils de pharisien et tiré en cause pour un dogme de cette secte. Ce fait était vrai, mais une démarche pareille n’était pas à la hauteur de la parole de l’apôtre: “Les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai regardées, à cause du Christ, comme une perte”. Cependant les Juifs montrent à nu leur état: car ce que Paul leur dit suscite un tumulte; et le commandant, craignant que l’apôtre ne fût mis en pièces, le retire du milieu d’eux. Car le Seigneur Dieu a tout à sa disposition. En effet, un neveu de Paul, dont nous n’entendons plus parler ailleurs, est informé d’une embûche qu’on prépare pour l’apôtre; il en avertit Paul; celui-ci envoie le jeune homme au commandant qui expédie l’apôtre sous escorte à Césarée. Car Dieu a veillé sur son serviteur, mais tout est au niveau des voies humaines et providentielles. Il n’y a pas ici l’ange de Pierre, ni le tremblement de terre de Philippes; nous  sentons bien que nous sommes sur un autre terrain.

Car Lysias s’assure du prévenu autant pour le protéger que pour s’en emparer, et toujours il le traite avec convenance, le soustrait à la fureur du peuple, à celle du conseil, à celle des conjurés. En outre, il traite amicalement le neveu du prisonnier, l’écoute, prend d’énergiques mesures pour que la justice puisse avoir son libre cours, et recommande dans son avis à Félix, le prévenu qu’il regarde comme innocent. Quelle différence entre cette conduite et celle d’un Hérode, d’un Pilate, ou d’un membre du sanhédrin ! Car c’est parmi les païens que l’apôtre de la vérité, persécuté par les siens, a trouvé les protecteurs les plus fermes et les plus honorables, Lysias et Jules le centenier. Mais, il ne paraît pas que ces hommes si honorables selon le monde, aient recherché ou goûté la vérité, car malheureusement dans ce monde, l’honneur et les vertus naturelles ne tiennent que trop souvent lieu de religion. Puissions-nous faire nous aussi continuellement l’expérience que “le Seigneur est proche” et que nous n’avons besoin de nous inquiéter de rien(Ph 4.4-7; 2 Tim 4.16-18).

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Exemples de Complot

Gn 37.18 Ils le virent de loin; et, avant qu’il fût près d’eux, ils complotèrent de le faire mourir. Nb 16.3 Ils s’assemblèrent contre Moïse et Aaron, et leur dirent: C’en est assez! car toute l’assemblée, tous sont saints, et l’Éternel est au milieu d’eux. Pourquoi vous élevez-vous au-dessus de l’assemblée de l’Éternel? Jg 9.1 Abimélec, fils de Jerubbaal, se rendit à Sichem vers les frères de sa mère, et voici comment il leur parla, ainsi qu’à toute la famille de la maison du père de sa mère; 2 R 12.20 Ses serviteurs se soulevèrent et formèrent une conspiration; ils frappèrent Joas dans la maison de Millo, qui est à la descente de Silla. 2 R 14.19 On forma contre lui une conspiration à Jérusalem, et il s’enfuit à Lakis; mais on le poursuivit à Lakis, où on le fit mourir. Dn 6.4 Alors les chefs et les satrapes cherchèrent une occasion d’accuser Daniel en ce qui concernait les affaires du royaume. Mais ils ne purent trouver aucune occasion, ni aucune chose à reprendre, parce qu’il était fidèle, et qu’on apercevait chez lui ni faute, ni rien de mauvais. Mt 12.14 Les pharisiens sortirent, et ils se consultèrent sur les moyens de le faire périr. Ac 23.12 Quand le jour fut venu, les Juifs formèrent un complot, et firent des imprécations contre eux-mêmes, en disant qu’ils s’abstiendraient de manger et de boire jusqu’à ce qu’ils eussent tué Paul.

  • Dissimulation, exemples

1 S 21.14 Akisch dit à ses serviteurs: Vous voyez bien que cet homme a perdu la raison; pourquoi me l’amenez-vous? 2 S 14.2 Il envoya chercher à Tekoa une femme habile, et il lui dit: Montre-toi désolée, et revêts des habits de deuil; ne t’oins pas d’huile, et sois comme une femme qui depuis longtemps pleure un mort. 2 R 10.19 Maintenant convoquez auprès de moi tous les prophètes de Baal, tous ses serviteurs et tous ses prêtres, sans qu’il en manque un seul, car je veux offrir un grand sacrifice à Baal: quiconque manquera ne vivra pas. Jéhu agissait avec ruse, pour faire périr les serviteurs de Baal. Lc 20.20 Ils se mirent à observer Jésus; et ils envoyèrent des gens qui feignaient d’être justes, pour lui tendre des pièges et saisir de lui quelque parole, afin de le livrer au magistrat et à l’autorité du gouverneur. Ac 23.15 Vous donc, maintenant, adressez-vous avec le sanhédrin au tribun, pour qu’il l’amène devant vous, comme si vous vouliez examiner sa cause plus exactement; et nous, avant qu’il approche, nous sommes prêts à le tuer.

  • Centenier

Mt 8.5 Comme Jésus entrait dans Capernaüm, un centenier l’aborda; Mt 27.54 Le soir étant venu, arriva un homme riche d’Arimathée, nommé Joseph, lequel était aussi disciple de Jésus. Mc 15.39 Mais Jésus, ayant poussé un grand cri, expira. Ac 10.1 Il y avait à Césarée un homme nommé Corneille, centenier dans la cohorte dite italienne. Ac 22.25 Lorsqu’on l’eut exposé au fouet, Paul dit au centenier qui était présent: Vous est-il permis de battre de verges un citoyen romain, qui n’est pas même condamné? Ac 23.17 Paul appela l’un des centeniers, et dit: Mène ce jeune homme vers le tribun, car il a quelque chose à lui rapporter. Ac 27.11 Le centenier écouta le pilote et le patron du navire plutôt que les paroles de Paul.

  • Bonté, exemples

-Joseph : Gn 50.21 Soyez donc sans crainte; je vous entretiendrai, vous et vos enfants. Et il les consola, en parlant à leur coeur. 

-Moïse : Ex 2.17 Les bergers arrivèrent, et les chassèrent. Alors Moïse se leva, prit leur défense, et fit boire leur troupeau.

-Booz : Rt 2.16 et même vous ôterez pour elle des gerbes quelques épis, que vous la laisserez glaner, sans lui faire de reproches.

-David : 2 S 9.1 David dit: Reste-t-il encore quelqu’un de la maison de Saül, pour que je lui fasse du bien à cause de Jonathan?

-Le bon Samaritain : Lc 10.34 Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui.

-Le geôlier de Philippes : Ac 16.33 Il les prit avec lui, à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies, et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens. 

-Les habitants de l’île : Ac 28.2 Les barbares nous témoignèrent une bienveillance peu commune; ils nous recueillirent tous auprès d’un grand feu, qu’ils avaient allumé parce que la pluie tombait et qu’il faisait grand froid.

De tout ce qui précède, nous notons que le Seigneur dirige les événements, en se servant du jeune neveu de Paul, de la qualité de citoyen romain de ce dernier, ainsi que de l’orgueilleux mépris du commandant romain pour les Juifs. Quelle différence entre cette conduite et celle d’un Hérode, d’un Pilate, ou d’un membre du sanhédrin ! Car c’est parmi les païens que l’apôtre de la vérité, persécuté par les siens, a trouvé les protecteurs les plus fermes et les plus honorables, Lysias et Jules le centenier. Mais, il ne paraît pas que ces hommes si honorables selon le monde, aient recherché ou goûté la vérité, car malheureusement dans ce monde, l’honneur et les vertus naturelles ne tiennent que trop souvent lieu de religion. Puissions-nous faire nous aussi continuellement l’expérience que “le Seigneur est proche” et que nous n’avons besoin de nous inquiéter de rien. Nos prières vous soutiennent tous dans ce sens.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ” l’accusation et la défense de Paul devant le gouverneur Félix.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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