Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Actes 22.6, 8 ,27. “Je suis Jésus de Nazareth que tu persécutes” est la réponse terrible qu’il a entendue du ciel. Car en touchant à ces faibles chrétiens, en les persécutant jusqu’à la mort, c’était le Fils de Dieu qu’il combattait. Mais au lieu de le punir de son audace impie, le Seigneur, en même temps qu’Il lui rendait la vue, a ouvert les yeux de son cœur(Ép 1.15-20), faisant de cet homme mis à part dès sa naissance un fidèle instrument pour Lui. Alors le nouveau converti a posé deux questions qui se complètent: “qui es-tu Seigneur?” et “que dois-je faire Seigneur?”. La seconde réponse lui est donnée par Ananias qui ajoute: “Et maintenant, que tardes-tu? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur.”

Trois ans plus tard, Paul a le privilège de voir “le Juste” : “De retour à Jérusalem, comme je priais dans le temple, je fus ravi en extase, et je vis le Seigneur qui me disait: Hâte-toi, et sors promptement de Jérusalem, parce qu’ils ne recevront pas ton témoignage sur moi.” Lui-même aurait désiré travailler parmi les Juifs, estimant que son témoignage y aurait d’autant plus de force qu’on le connaissait précédemment comme un adversaire acharné de la vérité. Car “Seigneur, ils savent eux-mêmes que je faisais mettre en prison et battre de verges dans les synagogues ceux qui croyaient en toi, et que, lorsqu’on répandit le sang d’Étienne, ton témoin, j’étais moi-même présent, joignant mon approbation à celle des autres, et gardant les vêtements de ceux qui le faisaient mourir.” Mais il avait été mis à part pour le service parmi les nations (Ga 1.13-17). “Va, je t’enverrai au loin vers les nations…” Laissons le Seigneur nous fixer notre champ de travail.

En effet, les Juifs ne reçoivent toujours pas le témoignage de l’apôtre. Et le commandant est obligé de nouveau de le soustraire à leur fureur. Au moment où il va être mis à la torture, Paul déclare comme dans Ac 16.35-40 qu’il est né citoyen romain. En Philippiens 3 ayant considéré toutes choses comme une perte(Ph 3.7-9), il fera valoir un autre droit de cité, la citoyenneté céleste(Ph 3.20-21). Car celle-ci, personne ne l’a par naissance. Et ce n’est pas avec de l’argent qu’elle peut s’acquérir. “Et moi, dit Paul, je l’ai par ma naissance.” Car seuls la possèdent ceux qui sont passés par la nouvelle naissance(Jn 3.1-8).

Ainsi, Paul commence son discours en ces termes: “Hommes frères et pères, écoutez ce que j’ai maintenant à vous dire pour ma défense. Lorsqu’ils entendirent qu’il leur parlait en langue hébraïque, ils redoublèrent de silence. Et Paul dit:” Il leur confirme tout d’abord qu’il est Juif, né à Tarse de Cilicie, mais élevé à Jérusalem, “instruit aux pieds de Gamaliel selon l’exactitude de la loi de nos pères”, zélé pour Dieu comme eux l’étaient tous. En effet, il rappelle comment il avait persécuté les chrétiens, en les faisant jeter en prison, ce dont le souverain sacrificateur et le corps des anciens étaient témoins; comment, avec leur approbation, il se rendait à Damas pour amener les chrétiens à Jérusalem, afin qu’ils fussent punis.

Enfin (Ac 22.6-21), il raconte sa conversion avec des détails qui auraient dû convaincre les Juifs de sa réalité. Car si un homme, pareillement ennemi des disciples de Christ, avait été converti d’une façon si merveilleuse, ce n’était pas par un acte de sa volonté, mais par la puissance de Dieu, de ce Dieu qu’eux tous prétendaient encore servir. Qui, si ce n’est Dieu, pouvait faire briller une lumière, comme un éclair, sur la route de Damas et faire entendre une voix du ciel, avec une autorité qui s’imposait immédiatement à Saul tombé à terre? Car, à cette terrible question: “Saul! Saul! pourquoi me persécutes-tu?”, il répondit: “Qui es-tu, Seigneur?” C’était Jésus le Nazaréen que Saul persécutait. Il se nomme Jésus, ce nom sous lequel il avait été connu sur la terre, méprisé et haï; mais c’est lui qui était le Seigneur, comme Pierre l’avait dit aux Juifs dans Ac 2.36: “Que toute la maison d’Israël  sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié”.

Ainsi Saul n’avait aucune idée qu’il persécutait celui qui était le Seigneur, assis à la droite de la majesté, en attendant le moment d’exercer ses jugements sur la terre (Hébreux 1:3 et 13; Psaume 110:1). Cette réponse de Jésus révélait aussi la position des chrétiens que Saul persécutait, haïssait et traînait en prison. En vertu de la mort du Seigneur et de sa résurrection, tous ceux dont il a pris la place sous le jugement de Dieu, à la croix, sont vus en lui, dans la gloire, formant un seul corps dont lui est la tête. Ainsi en persécutant les membres du corps de Christ, Saul persécutait Christ lui-même. C’est pour annoncer cette grande vérité concernant l’Église, corps de Christ, que le Seigneur avait appelé Paul à son service. Voilà pourquoi elle apparaît aux premières paroles qu’il lui adressa sur le chemin de Damas.

Après avoir compris la gloire et l’autorité de celui qui l’arrêtait, Paul pouvait-il refuser de marcher? Si les Juifs qui l’écoutaient n’avaient pas été aveuglés par leur haine contre le Seigneur et son serviteur, ce récit les aurait convaincus que Paul ne pouvait qu’obéir. Mais ils avaient résisté au témoignage du Serviteur parfait; leur aveuglement en était la conséquence. Pour aller à Damas, Saul, rendu aveugle par la lumière qui avait resplendi devant lui, dut être conduit par la main.

Dans son récit, Paul nous apprend qu’à ce moment-là, alors qu’il priait dans le temple de Jérusalem, il fut en extase et vit le Seigneur, lui disant: «Hâte-toi, et sors au plus tôt de Jérusalem; parce qu’ils ne recevront pas ton témoignage à mon égard» (v. 18). Les Juifs avaient repoussé celui de Pierre également (chap. 3), comme quoi, s’ils se repentaient, le Seigneur reviendrait pour établir son règne. En conséquence, la nation mise de côté, le salut était annoncé aux gentils. Le Seigneur savait que les Juifs rejetteraient aussi le témoignage de Paul. C’est pourquoi il le suscitait pour évangéliser les nations. Ceux qui auront refusé l’Évangile de la grâce ne seront pas de nouveau évangélisés par ceux qui annonceront l’Évangile du royaume, adressé alors à ceux qui n’auront pas entendu actuellement.

C’est pourquoi, la révélation des pensées de Dieu a manifesté l’opposition absolue qui existe entre ses pensées et celles des hommes, démontrée par la présence du Seigneur ici-bas. Dieu dit de lui: «C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir». Les hommes ont dit: «Il n’a ni forme, ni éclat; quand nous le voyons, il n’y a point d’apparence en lui pour nous le faire désirer» (Ésaïe 53:2). Dieu avait mis à part Paul dès avant sa naissance (Galates 1:15) et les hommes disent: Ôte-le, car un tel homme «n’aurait pas dû vivre».

Or lorsqu’on voulait obtenir des aveux d’un accusé, on le mettait à la torture, afin que ses souffrances l’obligeassent à avouer son crime ou à révéler ce que l’on désirait savoir. On le fit avec tous les chrétiens martyrisés pour les contraindre à dénoncer leurs coreligionnaires. Lorsqu’on eut fait étendre Paul pour le fouetter, il dit au centurion: «Vous est-il permis de fouetter un homme qui est Romain et qui n’est pas condamné?» (v. 25). Les Romains observaient rigoureusement leurs lois et traitaient les citoyens romains avec plus d’égards que les ressortissants des nations soumises; on ne pouvait leur infliger une peine à moins d’une condamnation préalable. Paul le savait et le Seigneur s’en servit pour lui éviter la flagellation. Le centurion fit remarquer la chose au chiliarque «Que vas-tu faire? car cet homme est Romain.

Et le chiliarque s’approchant dit à Paul: Dis-moi, es-tu Romain? Et il dit: Oui. Et le chiliarque reprit: Moi, j’ai acquis cette bourgeoisie pour une grande somme. Et Paul dit: Mais moi, je l’ai par naissance» (v. 26-28). En constatant que Paul disait vrai, l’officier eut peur et fit éloigner les bourreaux. Cependant le chiliarque, selon son droit, voulant savoir de quoi les Juifs accusaient Paul, ordonna que les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin s’assemblassent pour exposer leurs griefs. Le lendemain, il fit délier Paul et le leur présenta. Nous verrons que cette comparution aboutit à le placer définitivement entre les mains des Romains.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Christ la lumière du monde

Es 9.1 Le peuple qui marchait dans les ténèbres Voit une grande lumière; Sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort Une lumière resplendit. Jn 1.4 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Jn 8.12 Jésus leur parla de nouveau, et dit: Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Jn 12.35 Jésus leur dit: La lumière est encore pour un peu de temps au milieu de vous. Marchez, pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous surprennent point: celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. 2 Co 4.6 Car Dieu, qui a dit: La lumière brillera du sein des ténèbres! a fait briller la lumière dans nos coeurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. Ep 5.13 mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière, car tout ce qui est manifesté est lumière. Ap 21.23 La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau.

  • Voix divine de Christ :

-source de joie pour les amis : Jn 3.29 Celui à qui appartient l’épouse, c’est l’époux; mais l’ami de l’époux, qui se tient là et qui l’entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l’époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. 

-reconnue par les croyants : Jn 10.4 Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. 

-éprouve la vie des hommes : Jn 18.37 Pilate lui dit: Tu es donc roi? Jésus répondit: Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix.

-arrête les pécheurs : Ac 9.3-4 Comme il était en chemin, et qu’il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. 4 Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu?

-puissante : Ap 1.15 ses pieds étaient semblables à de l’airain ardent, comme s’il eût été embrasé dans une fournaise; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux.

-plaide à la porte du cœur, afin d’y entrer : Ap 3.20 Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

  • Identification de Christ avec les croyants

Mt 10.40 Celui qui vous reçoit me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé. Mt 18.5 Et quiconque reçoit en mon nom un petit enfant comme celui-ci, me reçoit moi-même. Mt 25.40 Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. Lc 10.16 Celui qui vous écoute m’écoute, et celui qui vous rejette me rejette; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé. Ac 9.4 Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? 1 Co 8.12 En péchant de la sorte contre les frères, et en blessant leur conscience faible, vous péchez contre Christ.

  • Persécution de Christ

Lc 4.29 Et s’étant levés, ils le chassèrent de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, afin de le précipiter en bas. Lc 23.11 Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris; et, après s’être moqué de lui et l’avoir revêtu d’un habit éclatant, il le renvoya à Pilate. Jn 5.16 C’est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus, parce qu’il faisait ces choses le jour du sabbat. Jn 7.1 Après cela, Jésus parcourait la Galilée, car il ne voulait pas séjourner en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir. Jn 8.37 Je sais que vous êtes la postérité d’Abraham; mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne pénètre pas en vous. Jn 10.39 Si je ne fais pas les oeuvres de mon Père, ne me croyez pas.

De tout ce qui précède, nous notons que l’apôtre Paul expose aux Juifs pour sa défense : “Je suis Jésus de Nazareth que tu persécutes” est la réponse terrible qu’il a entendue du ciel. Car en touchant à ces faibles chrétiens, en les persécutant jusqu’à la mort, c’était le Fils de Dieu qu’il combattait. Mais au lieu de le punir de son audace impie, le Seigneur, en même temps qu’Il lui rendait la vue, a ouvert les yeux de son cœur. Il raconte alors sa conversion avec des détails qui auraient dû convaincre les Juifs de sa réalité. Car si un homme, pareillement ennemi des disciples de Christ, avait été converti d’une façon si merveilleuse, ce n’était pas par un acte de sa volonté, mais par la puissance de Dieu, de ce Dieu qu’eux tous prétendaient encore servir. Car Dieu avait mis à part Paul dès avant sa naissance et les hommes disent: Ôte-le, car un tel homme «n’aurait pas dû vivre». En outre, Paul est citoyen Romain par naissance. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts de marcher selon la puissance du Saint-Esprit.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ” Paul devant le sanhédrin.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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