Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Actes 20.1, 9. En effet, la manifestation hostile d’Éphèse a conduit Paul à quitter cette ville(Mt 10.16-23). Après être allé en Grèce par la Macédoine, il s’en revient par le même chemin et aborde Troas. Le récit qui suit nous confirme que la Cène se célébrait comme aujourd’hui le premier jour de la semaine. Mais nous sommes choqués du sommeil d’Eutychus pendant la prédication de l’apôtre. Mais n’est-ce pas encore ce dernier qui nous parle lorsque nous lisons ses épîtres? Quelle attention leur accordons-nous? Car le terrible accident qui se produit nous montre, moralement, où l’indifférence à l’égard de la Parole peut conduire quelqu’un à une chute et à un état de mort. Mais la grâce de Dieu accorde ici un miracle consolant.

Paul quitte Troas par la route et rejoint ses compagnons à Assos où il reprend la mer en direction de Jérusalem. À Milet, il appelle à lui les anciens de l’église d’Éphèse pour leur faire ses recommandations et ses adieux. Il leur rappelle ce qu’a été son ministère parmi eux et l’exemple qu’il s’est attaché à leur donner. Il les avertit des dangers qui, du dehors et du dedans menacent l’Église. Comment y faire face? Il les exhorte à la vigilance, mais surtout il les confie à la grâce de Dieu. Et en ce qui le concerne, l’apôtre n’a qu’une pensée: achever fidèlement sa course(elle lui est personnelle; 2 Tim 4.7) ainsi que “le service”(c’est celui du Seigneur). En effet, sa vie n’a pas d’autre sens et il est tout prêt à en faire le sacrifice pour cette Église qui lui a déjà coûté bien des larmes(Col 1.24-29). Mais qu’était-ce à côté de la valeur infinie que celle-ci a pour Dieu? Car elle ne Lui a pas moins coûté que “le sang de son propre Fils”(1 P 1.17-21). C’est pourquoi l’apôtre trouve dans ce prix immense le motif de son dévouement et le rappelle aux surveillants d’Éphèse pour souligner leur responsabilité.

Ainsi, la veille du départ de Paul, le premier jour de la semaine, l’église était réunie pour rompre le pain. Cette mention très précieuse confirme que le jour du Seigneur, le dimanche, est bien le jour choisi pour se souvenir de sa mort, puisque c’est ce jour-là qu’il ressuscita. Car nous lisons: “Le premier jour de la semaine, nous étions réunis pour rompre le pain…”, indication d’une habitude, suivie sans doute ailleurs, car les saints étaient partout conduits par le même Esprit. Et le Seigneur a dit: “là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux”(Mt 18.20). Paul descendit, se pencha sur Eutychus, tombé de la fenêtre du troisième étage où il s’était profondément endormi, l’embrassa et dit: “Ne vous troublez pas, car son âme est en lui.” Tous furent extrêmement réjouis de le retrouver vivant. Il avait simplement perdu connaissance. Car quand nous sommes réunis pour nous souvenir du Seigneur, nous offrons à Dieu le Père, comme au Seigneur, les louanges et l’adoration de cœurs reconnaissants; et une prédication est plutôt exceptionnelle si le culte est bien rendu; elle peut avoir lieu si l’on se laisse diriger par le Seigneur.

Alors l’apôtre rappelle aux anciens comment il s’était comporté pendant son séjour parmi eux; il avait servi le Seigneur en toute humilité, avec larmes, et les embûches des Juifs lui avaient attiré de cruelles épreuves. Mais aucune peine ne l’avait détourné de la tâche que le Seigneur lui avait confiée pour former cette église. Il n’avait caché aux chrétiens aucune des choses qui leur étaient profitables. Il les avait enseignées publiquement et dans les maisons, en insistant sur la repentance envers Dieu et la foi de notre Seigneur Jésus Christ, les deux grandes vérités que l’évangéliste doit placer devant les inconvertis. La repentance premièrement, non le regret d’avoir mal fait, sens restreint que l’on donne ordinairement à ce mot, mais un jugement sain et selon Dieu porté sur soi et sur ses actes; si l’on regrette un acte, on peut encore se justifier et en amoindrir la gravité, tandis que, par la vraie repentance, on se juge soi-même et ses fautes selon la sainteté de Dieu. En reconnaissant ainsi sa culpabilité et le jugement qui en résulte, on est heureux de saisir par la foi la valeur du sacrifice que le Seigneur Jésus a accompli pour sauver le pécheur.

Son œuvre achevée, l’apôtre avait devant lui son voyage à Jérusalem qui, au lieu de le remplir de joie, lui faisait pressentir des choses pénibles; même l’Esprit Saint lui disait que des liens et des tribulations l’attendaient. Mais il ne faisait aucun cas de sa vie, ni ne la tenait pour précieuse. Car entièrement livré au Seigneur, tout ce qu’il désirait, c’était d’achever sa course et le service qu’il avait reçu pour rendre témoignage à l’évangile de la grâce de Dieu(Ac 20.22-24). On peut penser qu’il n’aurait pas dû aller à Jérusalem puisqu’il en était ainsi; mais s’il y allait, ce n’était pas pour s’épargner la souffrance, comme il nous arrive de manquer à notre devoir pour l’éviter. Car il ne voyait qu’une chose, c’était “d’achever sa course”, quoi qu’il lui en coûtât. La pensée que les frères d’Éphèse ne le reverraient pas lui était aussi pénible.

Et il leur dit: “Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne. Vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.”(Ac 20.33-35) Voilà comment il s’est comporté au milieu des croyants d’Éphèse, lui, le plus grand serviteur de Dieu qui ait existé, n’avait convoité ni l’argent, ni l’or, ni la robe de personne, ce qui n’eut pas lieu dans la suite chez un grand nombre de ceux qui s’attribuèrent des places dans l’Église et qui ne virent dans leurs fonctions qu’une source de gain. Paul, au contraire, avait travaillé pour n’être à charge à qui que ce soit, afin de servir d’exemple à tous, car le serviteur de Dieu ne doit pas se borner à enseigner, mais il doit pratiquer ce qu’il enseigne, afin que l’on voie dans sa marche les effets de la Parole qu’il présente.

C’est pourquoi Paul dit aux Philippiens(4.9): “Ce que vous avez appris, reçu et entendu de moi, et ce que vous avez vu en moi, pratiquez-le. Et le Dieu de paix sera avec vous.” mais en Luc 14:13, 14, on trouve la pensée que Paul attribue au Seigneur: “lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. Et tu seras heureux de ce qu’ils ne peuvent pas te rendre la pareille; car elle te sera rendue à la résurrection des justes.”(Luc 14.13-14). Et puisqu’il y a de tels résultats en donnant, celui qui donne est plus heureux que celui qui reçoit. Après avoir terminé ses exhortations, “Paul se mit à genoux, et il pria avec eux tous. Et tous fondirent en larmes, et, se jetant au cou de Paul, ils l’embrassaient, affligés surtout de ce qu’il avait dit qu’ils ne verraient plus son visage. Et ils l’accompagnèrent jusqu’au navire.”Ac 20.36-38).

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Le devoir de donner des Exhortations

1 Tim 4.13 Jusqu’à ce que je vienne, applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement. 2 Tim 4.2 prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Tt 1.9 attaché à la vraie parole telle qu’elle a été enseignée, afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs. Tt 2.15 Dis ces choses, exhorte, et reprends, avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise. He 3.13 Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire: Aujourd’hui! afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. He 10.25 N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour.

  • Pièges tendus par les méchants

Ps 35.7 Car sans cause ils m’ont tendu leur filet sur une fosse, Sans cause ils l’ont creusée pour m’ôter la vie. Ps 119.85,110 Des orgueilleux creusent des fosses devant moi; Ils n’agissent point selon ta loi. 110 Des méchants me tendent des pièges, Et je ne m’égare pas loin de tes ordonnances. Ps 140.6 Des orgueilleux me tendent un piège et des filets, Ils placent des rets le long du chemin, Ils me dressent des embûches. Pause. Ps 141.9 Garantis-moi du piège qu’ils me tendent, Et des embûches de ceux qui font le mal!  Ps 142.4 Quand mon esprit est abattu au dedans de moi, Toi, tu connais mon sentier. Sur la route où je marche Ils m’ont tendu un piège. Jr 5.26 Car il se trouve parmi mon peuple des méchants; Ils épient comme l’oiseleur qui dresse des pièges, Ils tendent des filets, et prennent des hommes. Jr 18.22 Qu’on entende des cris sortir de leurs maisons, Quand soudain tu feras fondre sur eux des bandes armées! Car ils ont creusé une fosse pour me prendre, Ils ont tendu des filets sous mes pieds. Os 5.1 Écoutez ceci, sacrificateurs! Sois attentive, maison d’Israël! Prête l’oreille, maison du roi! Car c’est à vous que le jugement s’adresse, Parce que vous avez été un piège à Mitspa, Et un filet tendu sur le Thabor.

  • Faiblesse humaine manifestée par tous les hommes

Nb 11.14 Je ne puis pas, à moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi.  Mt 26.40 Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à Pierre: Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi! Jn 16.12 J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. 1 Co 3.2 Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels.

  • Sommeil physique, références générales au sommeil naturel :

Gn 15.12  Au coucher du soleil, un profond sommeil tomba sur Abram; et voici, une frayeur et une grande obscurité vinrent l’assaillir; Gn 28.11 Il arriva dans un lieu où il passa la nuit; car le soleil était couché. Il y prit une pierre, dont il fit son chevet, et il se coucha dans ce lieu-là. 1 S 26.12 David prit donc la lance et la cruche d’eau qui étaient au chevet de Saül; et ils s’en allèrent. Personne ne les vit ni ne s’aperçut de rien, et personne ne se réveilla, car ils dormaient tous d’un profond sommeil dans lequel l’Éternel les avait plongés. 1 R 19.5 Il se coucha et s’endormit sous un genêt. Et voici, un ange le toucha, et lui dit: Lève-toi, mange. Jb 4.13 Au moment où les visions de la nuit agitent la pensée, Quand les hommes sont livrés à un profond sommeil; Dn 8.18 Comme il me parlait, je restai frappé d’étourdissement, la face contre terre. Il me toucha, et me fit tenir debout à la place où je me trouvais. Jon 1.5 Les mariniers eurent peur, ils implorèrent chacun leur dieu, et ils jetèrent dans la mer les objets qui étaient sur le navire, afin de le rendre plus léger. Jonas descendit au fond du navire, se coucha, et s’endormit profondément. Mt 8.24 Et voici, il s’éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui, il dormait. Mt 26.40 Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à Pierre: Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi!

De tout ce qui précède nous notons que c’est en travaillant qu’il faut soutenir les faibles ; et cette scène concernant Eutychus peut nous faire penser par analogie à l’histoire de l’Église responsable. En effet, son sommeil, sa ruine et sa mort apparente, résultèrent d’un manque d’attention à l’enseignement des apôtres. Toutefois le Seigneur a permis un réveil suivi de nourriture et de consolation pour les siens, en attendant l’aube du grand départ. Par la vraie repentance, on se juge soi-même et ses fautes selon la sainteté de Dieu. En reconnaissant ainsi sa culpabilité et le jugement qui en résulte, on est heureux de saisir par la foi la valeur du sacrifice que le Seigneur Jésus a accompli pour sauver le pécheur. On comprend alors l’affliction que causait le départ de celui auquel, après Dieu, les croyants devaient d’avoir été tirés du paganisme pour faire partie de cette institution merveilleuse qu’est l’Église de Dieu. En terminant, Paul rapporte une parole du Seigneur Jésus: “Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir(Ac 20.35). Puissions-nous l’expérimenter en imitant celui qui nous a tout donné! Nos prières vous soutiennent et vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur “Paul poursuit son voyage d’évangélisation à Tyr, Ptolémaïs…”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *