Bien-aimés, j’ai la joie de partager aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Jn 11.42,43,44. En effet, dans leur inquiétude, Marthe et Marie ont adressé à l’Ami divin une prière qui peut nous servir de modèle: “Seigneur, celui que tu aimes est malade”. En l’appelant Seigneur, elles reconnaissent son autorité. Car elles exposent simplement le cas qui les préoccupe; elles connaissent aussi son amour et s’y réfèrent. Mais cette affection ne décide pas le Seigneur Jésus à aller aussitôt en Judée, pas plus que les intentions criminelles des Juifs ne l’empêchent de s’y rendre le moment venu.

Car il ne se laisse pas comme nous, emporter par ses sentiments, ni arrêter par la crainte des hommes. Car seule l’obéissance à son Père dirigeait ses pas. Et par ce délai, la gloire de Dieu va briller bien davantage puisque Lazare est déjà depuis quatre jours dans le tombeau quand le Sauveur arrive à Béthanie. Nous nous trouvons parfois en présence de personnes éprouvées par le deuil. Et nous ressentons alors toute l’insuffisance de ce que peut apporter la sympathie humaine. Mais tout change lorsque les regards se portent sur Celui qui est “la Résurrection et la Vie”. Alors nous réalisons la pleine valeur des choses éternelles.

En effet, Marthe discerne que sa sœur est plus capable qu’elle d’entrer dans les pensées du Seigneur et elle l’appelle. Mais Marie ne peut que dire elle aussi: “Seigneur si tu avais été ici…” (Jn 11.17-27). Elle ne sait que regarder en arrière, comme beaucoup de personnes dans le deuil.  C’est pourquoi le Seigneur Jésus, étreint dans son cœur, se fait conduire au tombeau. Et nous le voyons pleurer. Ne savait-Il pas ce qu’Il allait faire? Certes, mais en présence des ravages de la mort et de son tragique pouvoir sur l’esprit des hommes, le saint Fils de Dieu est saisi de douleur, d’effroi, d’indignation. Oui, le vainqueur de la mort est là. Mais pour que la gloire de Dieu éclate devant la foule qui en sera témoin, il faut encore que l’état de corruption de Lazare soit dûment constaté, et aussi que le Seigneur d’avance, attribue par une action de grâces, son pouvoir à Celui qui l’a envoyé.

Alors seulement, son puissant cri de commandement fait sortir du tombeau le mort encore enveloppé de ses bandelettes. Quel saisissement pour tous les assistants. Quant à nous, retenons la promesse que le Seigneur fait à Marthe: “Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu?” En attendant ce moment, le Seigneur Jésus va montrer qu’il possède en lui-même la vie et toute la puissance nécessaire pour délivrer l’homme des conséquences terribles et éternelles du péché. Mais ce précieux Sauveur n’opère pas en puissance sans éprouver dans son cœur toute la douleur causée par la mort, avec plus de réalité que ceux qu’elle avait atteints. À sa question: “Où l’avez-vous mis? “ lorsque les Juifs lui répondent: “Viens et vois”, il pleura. “Viens et vois”, ce qu’est devenue ta créature.

Telle était pour Jésus la signification de ces paroles. Vois où est l’homme, le chef-d’œuvre de ta création; vois où le péché l’a plongé; cet homme, sorti parfait d’entre tes mains, est en putréfaction. Nous comprenons quelque peu tout ce qui accablait l’esprit du Seigneur et ce qui oppressait son cœur devant cette scène, lui capable d’apprécier divinement avec un cœur humain, les choses telles qu’elles sont dans leur réalité devant Dieu. « Jésus pleura. Sur quoi les Juifs dirent: Voyez comme il l’aimait. Et quelques-uns d’entre eux dirent: Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût point?”  Donc c’est la même pensée à l’égard du Sauveur; car ils ne voient en lui que le pouvoir de retarder le jour de la mort et non la puissance victorieuse de la vie sur la mort, pour en tirer l’homme.

Pourtant cette puissance était là, en la personne de Jésus, le Fils de Dieu, venu dans ce monde, sachant quelle était la terrible condition dans laquelle sa créature se trouvait. Car venu pour sympathiser, pleurer et finalement délivrer, il a pleuré non seulement parce que l’un de ceux qu’il affectionnait avait expiré, mais parce que tous les hommes étaient sous l’empire de la mort.

Mais un fait remarquable rend le Seigneur si précieux au cœur de ceux qui passent par le deuil, à savoir l’attitude du Seigneur se présente au tombeau de Lazare. Une attitude qui n’est pas celle d’un vainqueur, alors qu’il l’était; mais celle de l’homme de douleur, qui entre de cœur dans les circonstances affligeantes de ceux qu’il vient secourir. Il ne dit pas aux sœurs dans le deuil de ne pas pleurer puisqu’il va ressusciter leur frère. Au contraire, il pleure avec elles, et alors que la cause de ses pleurs dépassait infiniment celle de Marthe et de Marie, il éprouvait tout ce qu’il y avait de douloureux pour elles, dans la rupture des liens naturels que lui-même avait formés pour le bonheur de sa créature.

Car le Seigneur a voulu faire connaître sa parfaite sympathie afin qu’aujourd’hui, nous qui traversons la scène de ce monde où la mort vient constamment frapper à notre porte et ravir quelqu’un de nos bien-aimés, nous connaissions tout ce qu’il est pour notre consolation en attendant le glorieux moment de son retour. Nous connaissons ainsi un Homme dans le ciel, Jésus-Christ, qui a pleuré sur cette terre en présence de la mort, et qui a montré une sympathie parfaite, aussi humaine que divine.

C’est pourquoi, « Jésus donc, frémissant encore en lui-même, vient au sépulcre (or c’était une grotte, et il y avait une pierre dessus). Jésus dit: Ôtez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit: Seigneur, il sent déjà, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui dit: Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu? » (v. 38-40). L’état de corruption de Lazare ne sert qu’à faire ressortir la puissance de vie de Jésus.

Au reste, il n’était pas plus difficile au Seigneur de ressusciter un corps en voie de décomposition qu’un corps qui ne l’était pas. Ceux qui mettent en doute que Dieu puisse faire surgir de la poussière les corps qui y sont retournés depuis le commencement, ne pensent pas qu’il est aussi facile à Dieu de rassembler la poussière de ceux qui sont morts depuis des milliers d’années que de ressusciter un homme qui vient d’expirer. En réponse à la remarque de Marthe, « il sent déjà », Jésus lui rappelle que celui qui croit verra la gloire de Dieu en résurrection. En attendant que sa puissance se déployât envers tous les croyants, la gloire de Dieu allait être manifestée par la résurrection de Lazare. « Et Jésus leva les yeux en haut et dit: Père, je te rends grâces de ce que tu m’as entendu. Or moi je savais que tu m’entends toujours; mais je l’ai dit à cause de la foule qui est autour de moi, afin qu’ils croient que toi, tu m’as envoyé. Et ayant dit ces choses, il cria à haute voix: Lazare, sors dehors! Et le mort sortit, ayant les pieds et les mains liés de bandes; et son visage était enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit: Déliez-le, et laissez-le aller » (v. 41-44). Il ne fut pas nécessaire de le délier avant de le ressusciter; la puissance vivifiante de Jésus le fit sortir tel qu’il était. Mais une fois vivant, pour qu’il pût marcher, il fallut le délier.

Nous voyons ici, comme toujours dans cet évangile, que même si Jésus agit dans sa puissance divine, c’est chaque fois sous la dépendance de son Père. Il savait qu’il était exaucé, mais il désirait rendre la foule témoin de sa dépendance et de sa relation avec son Père dans le déploiement de cette puissance, afin qu’elle crût que Jésus était véritablement l’envoyé du Père. Nous pouvons remarquer encore que Jésus étant ici-bas, il ressuscite Lazare pour qu’il continue à vivre sur la terre, tel que Jésus était avant sa mort. Lazare a dû mourir encore une fois, tandis que le jour où Jésus ressuscitera les saints endormis, il les placera dans l’état où il est entré lui-même par sa résurrection et sur lequel la mort n’a aucun pouvoir. Il est dit en 1 Jean 3:2: « Nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est ». Lazare fut semblable à Jésus quant à son corps, tel qu’il était alors, et nous lui serons semblables, tel qu’il est maintenant ressuscité et glorifié, lorsque nous serons ressuscités et transmués.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Envoyé de Dieu :

Mt 21.37 Enfin, il envoya vers eux son fils, en disant: Ils auront du respect pour mon fils. Jn 6.38 car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Jn 7.29 Moi, je le connais; car je viens de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. Jn 8.42 Jésus leur dit: Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens; je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé. Jn 9.4 Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les oeuvres de celui qui m’a envoyé; la nuit vient, où personne ne peut travailler. Jn 10.36 celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites: Tu blasphèmes! Et cela parce que j’ai dit: Je suis le Fils de Dieu. Jn 17.8, 21 Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données; et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. 21 afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé.

  • Jésus s’écrie :

Mt 27.46, 50 Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte: Éli, Éli, lama sabachthani? c’est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? 50 Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit. Jn 7.28, 37 Et Jésus, enseignant dans le temple, s’écria: Vous me connaissez, et vous savez d’où je suis! Je ne suis pas venu de moi-même: mais celui qui m’a envoyé est vrai, et vous ne le connaissez pas. 37 Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria: Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Jn 12.44 Or, Jésus s’était écrié: Celui qui croit en moi croit, non pas en moi, mais en celui qui m’a envoyé; 

  • Résurrection, exemples :

-le fils de la veuve de Serepta : 1 R 17.22 L’Éternel écouta la voix d’Élie, et l’âme de l’enfant revint au dedans de lui, et il fut rendu à la vie.

-le fils de la Sunamite : 2 R 4.35 Élisée s’éloigna, alla çà et là par la maison, puis remonta et s’étendit sur l’enfant. Et l’enfant éternua sept fois, et il ouvrit les yeux.

-un mort ramené à la vie au contact des ossements d’Elisée : 2 R 13.21 Et comme on enterrait un homme, voici, on aperçut une de ces troupes, et l’on jeta l’homme dans le sépulcre d’Élisée. L’homme alla toucher les os d’Élisée, et il reprit vie et se leva sur ses pieds.

-la fille de Jaïrus : Mt 9.25 Quand la foule eut été renvoyée, il entra, prit la main de la jeune fille, et la jeune fille se leva. Mc 5.42 Aussitôt la jeune fille se leva, et se mit à marcher; car elle avait douze ans. Et ils furent dans un grand étonnement.

-des saints le jour de la crucifixion : Mt 27.52 les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent.

-le fils de la veuve de Naïn : Lc 7.15 Et le mort s’assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.

-Lazare de Béthanie : Jn 11.44 Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit: Déliez-le, et laissez-le aller.

-Dorcas : Ac 9.40 Pierre fit sortir tout le monde, se mit à genoux, et pria; puis, se tournant vers le corps, il dit: Tabitha, lève-toi! Elle ouvrit les yeux, et ayant vu Pierre, elle s’assit.

  • Obéissance à Christ, exemples :

Mt 4.20 Aussitôt, ils laissèrent les filets, et le suivirent. Mt 7.24 C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. Mt 9.9 De là étant allé plus loin, Jésus vit un homme assis au lieu des péages, et qui s’appelait Matthieu. Il lui dit: Suis-moi. Cet homme se leva, et le suivit. Mt 21.6 Les disciples allèrent, et firent ce que Jésus leur avait ordonné. Mt 26.19 Les disciples firent ce que Jésus leur avait ordonné, et ils préparèrent la Pâque. Lc 5.5 Simon lui répondit: Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre; mais, sur ta parole, je jetterai le filet. Lc 6.47 Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique. Jn 2.7 Jésus leur dit: Remplissez d’eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu’au bord. Jn 11.29 Dès que Marie eut entendu, elle se leva promptement, et alla vers lui. Jn 14.21 Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. Jn 21.6 Il leur dit: Jetez le filet du côté droit de la barque, et vous trouverez. Ils le jetèrent donc, et ils ne pouvaient plus le retirer, à cause de la grande quantité de poissons.

De tout ce qui précède, nous notons donc Jésus, Fils de Dieu, est la résurrection et la vie, avec le pouvoir de donner la vie aux morts. Nous avons déjà vu que cet évangile nous présente le triste état de l’homme naturel sous trois figures: son incapacité pour se servir de la loi (dans l’infirme de Bethesda); son état d’aveuglement spirituel (par l’aveugle-né); son état de mort morale en Lazare. Jésus, le Fils de Dieu, l’envoyé du Père, est la réponse de la grâce à la misère totale dans laquelle l’homme est tombé par sa propre faute. Quel objet d’adoration et de louanges éternelles qu’une si glorieuse personne et quel sujet éternel de reconnaissance que sa venue ici-bas! Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts à croire pour voir la gloire de Dieu.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi bénéficier des merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous la semaine prochaine sur  “ Jésus lave les pieds de ses disciples.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées.

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