Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui sur ce en quoi le Seigneur Jésus est maître du sabbat par le thème “Ou, n’avez-vous pas lu dans la loi que, les jours de sabbat, les sacrificateurs violent le sabbat dans le temple, sans se rendre coupables? … Car le Fils de l’homme est maître du sabbat”. Nous le lisons dans Mat 12.5-8. Alors, après avoir offert le vrai repos de l’âme dans Mat 11.28-30, le Seigneur Jésus fait comprendre que le repos légal du sabbat n’a plus sa raison d’être. Et sur cette question du sabbat, les Pharisiens cherchent à prendre en défaut successivement les disciples, puis le Maître lui-même. Mais Lui se sert de cette occasion pour leur expliquer, en leur citant pour la seconde fois(Osée 6 et Mic 6.6-8) que tout le système basé sur la Loi et les sacrifices était mis de côté par sa venue en grâce.
En effet, à quoi servait l’observation du sabbat quand tous les autres étaient transgressés? La miséricorde elle aussi, réclamait ses droits. Et quelle prétention que d’imposer le respect du sabbat à Celui qui l’avait institué! En fait, tant que le péché régnait, personne ne pouvait se reposer. Car l’homme chargé de ce fardeau, Dieu le Père avec le Fils, travaillaient à ôter le mal en même temps que ses conséquences (Jean 5.1-18). Aussi, sans se laisser arrêter par les conseils des méchants, le Serviteur parfait poursuit son œuvre et l’accomplit dans l’esprit d’humilité, de grâce et de douceur qui, selon És 42.1-4 devait permettre de le reconnaître, et qui a toujours un grand prix pour le cœur de Dieu.
Ainsi, un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé, et ses disciples ayant faim, se mirent à manger des grains. La loi de Moïse permettait de faire cela en passant dans le champ de son prochain, pourvu que l’on se borne à arracher les épis, sans les couper avec la faucille (Deut 23:25). Mais c’était le sabbat et les pharisiens firent observer au Seigneur que les disciples commettaient un acte interdit ce jour-là. Et Jésus rappelle que David, lorsqu’il fuyait de devant Saül (1 Sam 21), mangea des pains de proposition que les sacrificateurs seuls avaient le droit de manger. Or David, comme Jésus, était le roi rejeté; à quoi donc servait l’observation des ordonnances, si l’on méconnaissait le roi?
Et le Seigneur cite un autre fait: c’est que les sacrificateurs, qui officiaient dans le temple le jour du sabbat, n’étaient pas tenus pour coupables parce qu’ils se trouvaient dans la maison de Dieu sur la terre. Jésus ajoute: “Mais je vous dis qu’il y a ici quelque chose de plus grand que le temple”. Car c’était Dieu lui-même au milieu de son peuple, non dans le temple, mais dans la personne de son Fils, ce Fils que nul ne connaît si ce n’est le Père. “Et si vous aviez connu, dit-il, ce que c’est que: “Je veux miséricorde et non pas sacrifice”, vous n’auriez pas condamné ceux qui ne sont pas coupables”. Et si les pharisiens avaient compris que Dieu visitait son peuple en pure miséricorde, ils auraient agi selon cet esprit et n’auraient pas condamné les disciples qui, vu l’état des choses, n’étaient pas coupables.
Puis le Sauveur ajoute: “Car le Fils de l’homme est Seigneur du sabbat”. Alors Jésus étant rejeté comme Messie, tout le système légal était mis de côté et le Seigneur prend le titre de Fils de l’homme dont les droits s’élèvent au-dessus de tout, de sorte qu’il pouvait disposer du sabbat au lieu de lui être soumis. Mais les pharisiens voulaient garder le sabbat ainsi que tous les privilèges extérieurs qui appartenaient au peuple juif, tout en rejetant le Messie, Dieu lui-même qui leur avait donné la loi.
Notons que le sabbat rappelait l’alliance de Dieu avec son peuple (Exo 31.16, 17; Ézé 20.12). Dieu montrait par là à Israël son intention de le faire participer à son repos. Mais, avec le principe légal, on ne peut trouver de repos d’aucune sorte, parce que la loi a démontré l’incapacité de l’homme à faire le bien et sa perte irrémédiable. Or Israël avait non seulement violé la loi dès le commencement, mais il rejetait son Sauveur et son Roi, et dès lors il perdait droit à la bénédiction sur le pied de la loi; il était inutile donc de conserver les ordonnances légales, puisque sous elles, les hommes périssaient. Et Dieu désirait agir en grâce envers Israël, comme envers tous, car il ne peut se reposer en voyant l’homme demeurer sous les conséquences du péché. Car le Seigneur Jésus ne voulait pas laisser croire à ce pauvre peuple qu’il pouvait continuer à observer le sabbat, tout en le rejetant Lui-même, lui son Sauveur. Il était là pour travailler en grâce. “Mon Père agit jusqu’à présent; moi aussi, j’agis.” dit-il dans une circonstance semblable (Jean 5:17). C’est pourquoi, il invite à venir à lui pour avoir le repos que jamais la loi n’a pu donner.
Et quand Dieu eut besoin d’un serviteur pour accomplir sa grande œuvre sur la terre, c’est ce Bien-aimé qui fut élu pour cela. On comprend donc la satisfaction que le cœur de Dieu éprouva en le voyant ici-bas. Aussi il a pu dire en d’autres circonstances: “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection.”(Mat 3:17; 17:5). Mais qu’est-ce que l’Eternel Dieu peut attendre d’un être qui hait si parfaitement l’objet de ses délices éternelles? Comment un tel homme peut-il être agréable à Dieu? C’est pourquoi Paul dit: “Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu.”(Rom 8:8). Mais du Seigneur Jésus, Dieu peut dire: “Je mettrai mon Esprit sur lui, et il annoncera le jugement aux nations”.
C’était la première occasion dans laquelle sa personne et le droit qu’il possédait de mettre fin à cette situation ont été mis en question lorsque ses disciples arrachaient des épis et les broyaient entre leurs mains, pour satisfaire leur faim. Alors les pharisiens les reprennent, parce que c’était un jour de sabbat. Mais le Seigneur Jésus leur montre que le roi rejeté par la malice de Saül, avait participé à ce qui n’était accordé qu’aux sacrificateurs. Car le Fils de David, dans un pareil cas, pouvait bien jouir d’un privilège pareil. Au reste, Dieu agissait en grâce. Et puis, les sacrificateurs ne profanaient-ils pas le sabbat dans le temple? au moment où Celui qui était plus grand que le temple était là.
De plus, s’ils avaient vraiment connu les pensées de Dieu, s’ils avaient été pénétrés de l’esprit que sa Parole déclarait Lui être agréable (“Je veux la miséricorde, et non pas le sacrifice”) les pharisiens n’auraient pas condamné ceux qui n’étaient pas coupables. C’est pourquoi, le Fils de l’homme est Maître et Seigneur du sabbat. Il ne prend plus ici le titre de Messie, mais celui de “Fils de l’homme”, le nom qui rendait témoignage à un nouvel ordre de choses et à une puissance plus étendue. Or, ce que le Seigneur disait, avait une grande portée, car le sabbat était le signe de l’alliance entre Jéhovah et la nation juive (Ézé 20:12, 20), et le Fils de l’homme en disposait. Car si l’on y touchait, c’en était fait de l’alliance.
Puis, la même question surgit dans la synagogue quand guérit l’homme à la main sèche; et le Seigneur persiste à agir en grâce et à faire du bien, tout en montrant à ceux qui l’observaient qu’ils en feraient autant pour une de leurs brebis. Ceci, quelle que soit la preuve de la puissance bienfaisante du Sauveur, ne fait qu’exciter leur haine. Car ils étaient enfants du meurtrier. Et Jésus se retire d’eux et de grandes foules le suivent, il les guérit, leur défendant de le faire connaître. Cependant, en tout cela, ses actions n’étaient que l’accomplissement d’une prophétie qui dessine nettement la position du Seigneur Jésus à ce moment-là. Car l’heure devait venir où il ferait éclater le jugement en victoire.
En attendant, il gardait une position d’humilité parfaite, dans laquelle la grâce et la vérité pouvaient se faire valoir à ceux qui les goûtaient et qui en avaient besoin. Mais, dans l’exercice de cette grâce et dans son témoignage à la vérité, le Seigneur Jésus ne faisait rien qui pouvait altérer ce caractère d’humiliation, ni qui attirait l’attention des hommes de manière à mettre obstacle à sa véritable œuvre, ou même qui faisait soupçonner en lui la recherche de son propre honneur, il est resté fidèle au Père jusqu’au bout.
Les versets ci-dessous ont été compilés pour vous édifier sur ce thème important et regroupés pour en faciliter la compréhension.
- Fils de l’homme : caractéristiques
Mt 8.20 Jésus lui répondit: Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête.; Mat 9.6 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison.;
Mat 11.19 Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent: C’est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par ses oeuvres.; Mat 16.13 Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples: Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l’homme?; Mat 20.28 C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.; Mat 24.27 Car, comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme.; Mc 8.38 Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges.; Luc 18.8 Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?; Jn 1.51 Et il lui dit: En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme.; Jn 5.27 Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu’il est Fils de l’homme.; Jn 6.53 Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. ; Jn 13.31 Lorsque Judas fut sorti, Jésus dit: Maintenant, le Fils de l’homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en lui.; Ac 7.56 Et il dit: Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu.; Ap 1.13 et, au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine.
- Christ Seigneur :
Luc 6.5 Et il leur dit: Le Fils de l’homme est maître même du sabbat.; Ac 2.36 Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié.; 1 Co 8.6 néanmoins pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes.; 1 Co 12.3 C’est pourquoi je vous déclare que nul, s’il parle par l’Esprit de Dieu, ne dit: Jésus est anathème! et que nul ne peut dire: Jésus est le Seigneur! si ce n’est par le Saint Esprit.; Ep 4.5 il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
- Le sabbat :
Mc 2.27 Puis il leur dit: Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat,; Ps 118.24 C’est ici la journée que l’Éternel a faite: Qu’elle soit pour nous un sujet d’allégresse et de joie!; Mt 12.1, 8 En ce temps-là, Jésus traversa des champs de blé un jour de sabbat. Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger. 8 Car le Fils de l’homme est maître du sabbat.; He 4.4 Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour: Et Dieu se reposa de toutes ses oeuvres le septième jour.
- Christ prééminent :
Mat 3.11 Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu.; Jn 3.31 Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous; celui qui est de la terre est de la terre, et il parle comme étant de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous,; Rm 14.9 Car Christ est mort et il a vécu, afin de dominer sur les morts et sur les vivants.; Col 1.18 Il est la tête du corps de l’Église; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier.; He 1.4 devenu d’autant supérieur aux anges qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur.; Ap 1.11 qui disait: Ce que tu vois, écris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Églises, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie, et à Laodicée.
- Grandeur de Christ :
Luc 11.31 La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec les hommes de cette génération et les condamnera, parce qu’elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon; et voici, il y a ici plus que Salomon.; Es 53.12 C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants, Parce qu’il s’est livré lui-même à la mort, Et qu’il a été mis au nombre des malfaiteurs, Parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, Et qu’il a intercédé pour les coupables.; Es 63.1 Qui est celui-ci qui vient d’Edom, De Botsra, en vêtements rouges, En habits éclatants, Et se redressant avec fierté dans la plénitude de sa force? -C’est moi qui ai promis le salut, Qui ai le pouvoir de délivrer. -; Mat 12.6 Or, je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus grand que le temple. ; Php 2.9-10 C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, 10 afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre.
De tout ce qui précède, nous notons que ce n’était pas la première occasion dans laquelle la personne de Jésus et le droit qu’il possédait de mettre fin de telles situations ont été mis en question. Car lorsque ses disciples arrachaient des épis et les broyaient entre leurs mains pour satisfaire leur faim, et comme les pharisiens n’avaient pas vraiment connu les pensées de Dieu, ils n’étaient pas pénétrés de l’esprit que sa Parole, alors ils n’auraient pas condamné ceux qui n’étaient pas coupables. C’est pourquoi le Fils de l’homme est Seigneur du sabbat, car le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat. Le Sauveur gardait une position d’humilité parfaite, dans laquelle la grâce et la vérité pouvaient se faire valoir à ceux qui les goûtaient et qui en avaient besoin. Nos prières vous accompagnent tous dans cette recherche d’humilité qui précède la gloire.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous la semaine prochaine sur le royaume de Dieu par “les paraboles du semeur, de l’ivraie, du grain de sénevé, du levain, du trésor caché, de la perle, du filet.”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées.